mardi 14 octobre 2008

Quand l'élève dépasse le maître

Il semblerait que afin d'atteindre le niveau de compétences au niveau primaire et secondaire, les élèves devront avoir eu la possibilité d'utiliser de manière fréquente et varier les TIC. Je suis tout à fait consciente que l'utilisation de la technologie dans l'apprentissage est pertinent.
  1. La technologie apporte des effets dits transitoires sur l'apprentissage, c'est à dire que l'élève voit immédiatement les effets de la technologie sur son travail. ex: structuration de texte.
  2. la technologie permet aussi à l'élève de développer des méthodes de travail qu'il réutilisera plus tard. C'est ce que l'on appelle des "effets permanents".
  3. Il faut motiver l'élève à développer ses compétences cognitives grâce à la technologie.
4.Il faut aussi en tant que enseignante, je puisse permettre à mes élèves de faire des liens leur permettant de généraliser et de transférer les stratégies.

Ce sont quelque points amené sur le site de "LEAN, Leading English Education and Ressource Network.

Tout ceci est bien beau, mais que faire lorsque en tant que futur enseignante de français langue seconde je ne me sens pas les compétences adéquates pour utiliser des TIC avec mes élèves. Je suis malheureusement certaine qu'en 2011, ils en connaîtront beaucoup plus que moi sur le sujet. Ce n'est serte pas avec un cours de TIC suivit deux ans plus tôt que je me sentirai à la hauteur. Je sais sans aucun doute que je vais utiliser des technologies, mais uniquement au niveau de ma compétence. Je sais que pour une grande partie de mon travail, je devrai travailler en collaboration avec des experts. je sais aussi que je devrai me mettre à jour afin de ne pas être continuellement dépasser. Mais une chose dont je suis certaine cela ne me remettra pas en question mes capacités en tant qu'enseignante.

ref.http://www.learnquebec.ca/fr/content/professional_development/workshops/pbl/ict.html

2 commentaires:

Paméla Mathilde Morin a dit…

Qu'en est-il de la réalité?

Nous avons tous fait notre premier stage dans des écoles diverses; les élèves ont tous semblé relativement heureux de leur sort d'élève. Combien d'entre nous ont pu voir les TICs en action lors de nos journées d'observations? Combiens de nous ont eu vent d'activités reliées aux TICs dans les classes d'accueil? Les enseignants, pour la plupart déjà débordés par leur charge de travail, avaient-il le temps de s'investir dans des projets de longue haleine avec des étudiants plus ou moins turbulents? Les écoles visitées avaient-elles les ressources finacières nécessaires pour inclure des classes de familiarisation aux TICs pour TOUS les élèves?

Il n'en vas pas uniquement des connaissances de l'enseignant dans le domaine des technologies, mais aussi des ressources monétaires des écoles dans lesquelles on tente d'implanter ces pratiques. Je ne me sentirai pas responsable du manque de ressources de l'école où je travaillerai; comment connaître les TICs et les enseigner quand les moyens font si cruellement défaut? Tout est question d'argent en ligne de compte.

Stéphanie a dit…

Il est bien vrai, aujourd’hui, de dire que l’élève dépasse le maître. En effet, les élèves du primaire et du secondaire sont nés avec des ordinateurs dans les mains. Il est certain qu’ils en sauront bien plus côté technologique que nous les futures enseignantes qui rentreront dans les écoles dans 3 ans.

En effet, les élèves passent plusieurs heures par jour devant l’ordinateur. Que ce soit pour faire des recherches pour l’école ou seulement pour leur plaisir.

Lors de ma journée de pré stage dans une classe préscolaire, deux enfants pouvaient jouer à Aladin sur l’ordinateur. Mon enseignante associée m’a alors spécifié que les élèves étaient meilleurs qu’elle à l’ordinateur. Lorsqu’un enfant a de la difficulté, ce n’est pas elle qui va l’aider, mais bien un autre élève, car elle ne se sent pas à la hauteur! Ce sont des enfants de cinq ans! Imaginez comment se sentent les enseignantes avec des élèves du secondaire.

Bien que nous devrions déjà utiliser et intégrer les TIC dans les classes, puisqu’il y a la compétence 6 et les compétences transversales à développer, les enseignantes ne sont pas assez formées et n’ont pas assez de connaissances pour aider leurs élèves. Pour remédier à la situation, il faudrait que les écoles donnent plus de budgets pour les formations. Ce serait bien que les enseignants suivent une formation de quelques heures sur les bases de l’informatique. Ils se sentiraient beaucoup plus outillés donc beaucoup plus en confiance. Il serait aussi important d’avoir un technicien dans les écoles. Bref, il faudrait que les commissions scolaires donnent plus d’argent pour l’intégration des TIC dans les classes.