mardi 16 décembre 2008

Apprenons à aimer les Tics


La première fois que je suis allée dans le cours d'initiation aux Tics , c'est à dire à la session d'automne 2007, j'y suis entrée et aussitôt ressortie. J'ai couru jusqu'au bureau de Mme. Popescu pour le faire annuler au plus vite. Mon pire cauchemar revenait me hanter. Je me suis souvenue de mes cours d'informatique au secondaire au milieu des années 90 et je m'étais dite à l'époque: '' plus jamais !''. Par chance cette session ci ,j'étais dans la même classe que mes collègues, ce qui m'a encouragé à continuer. Il fallait mettre fin à ce supplice le plus rapidement possible. Maintenant que le cours est terminé, je peux dire que même si je ne suis toujours pas une ''fan'' des Tics, je suis capable de voir les avantages que cela peut apporter en situation d'apprentissage . Les différents projets tels que le projet vidéo m'ont permis de voir les outils que l'on peut en tirer dans l'apprentissage du français langue seconde.
Premièrement, j'ai vu qu'il était possible de créer son propre matériel maison, grâce à une kyrielle de sites trouvés sur Internet. Il y a tant de ressources qu'il est même facile de s'y perdre. Il y a aussi un tas d'exemple d'exercices didactiques audio et vidéo. Si nous regardons plus précisément ce qui peut être fait en FL2, les Tics nous permettent de créer des exercices de lecture, de grammaire, de vocabulaire, de prononciation et j'en passe. Étant donné que je ne me sens pas toujours à l'aise, il n'incombe qu'à moi de dénicher support informatique qui pourrait convenir le mieux à mes élèves et à moi. Jamais au grand jamais les Tics ne pourrons remplacer mon enseignement (même si je le voulais, j'en serai incapable), c'est un peu comme un parent qui se dit qu'à force de laisser son enfant devant le téléviseur à regarder des cassettes de Passe-Partout, Passe Montagne finirait par faire son éducation. Passons... Je disais donc que les Tics, ne pouvaient pas remplacer l'enseignant, mais qu'ils pouvaient plutôt servir de compléments à un enseignement traditionnel. Les Tics servent à renforcer les acquis, à simplifier certaines méthodes d'apprentissage (ex: un dictionnaire papier remplacé par dictionnaire électronique est obligatoirement moins lourd, moins encombrant, peut être plus facilement être manipulé, etc.) Finalement les Tics permettent de faire de nouvelles découvertes de manière plus accessible et ce plus rapidement.
Ensuite nous parlons souvent ,depuis la réforme en éducation, de l'approche par compétences. Les Tics permettent s' ils sont bien utilisés le développement de l'apprentissage par induction et par déduction. Ils permettent le développement de l'autonomie et de la curiosité chez l'élève. Ce sont d'ailleurs deux mandats dont s'est doté l'école québécoise. Les Tics ne sont pas uniquement fait pour une élite ou des élèves en difficulté, mais pour tous. Ils peuvent facilement être adaptés à différents types d'élèves, de différents niveaux et pour différentes sortes de projets. Les Tics permettent aux jeunes élèves de socialiser lorsqu'ils font du travail en équipe, de s'instruire lorsqu'ils font des projets de recherche et de se qualifier même dans l'apprentissage d'un métier dans le secteur professionnel.
Finalement ils sont un outil culturelle qui peut s'étendre à l'infini. Lors du passage des deux représentant du ministère, nous avons pu constater que élèves pouvaient apprendre beaucoup sur les autres. Surtout au sein des classes d'accueil qui sont la plupart du temps très multiethnique, tout en apprenant la langue de Molière.

lundi 15 décembre 2008

Enfin libre!

Je suis, informatiquement parlant, un cancre. Ce que j’apprends, je l’oublie la semaine suivante. Ce que je sais, il a fallu de longues années à me l’enfoncer dans le crâne. Intégrer quelque chose en une session relève de l’exploit. Avant que ma mémoire de poisson rouge n’efface tout, je note donc mes exploits sur papier, ou plutôt dans un logiciel de traitement de texte pour les publier dans un blogue.

Premièrement, mon léger, subtil mais tout de même présent changement d’attitude est à souligner. Je ne savais même pas ce que signifiait l’acronyme TIC. Je croyais que c’était un trouble de « quelque chose qui commence par I » du comportement. Puis, nous sommes arrivés, au premier cours, dans une salle remplie d’ordinateurs. « Ah non, pas encore un cours d’informatique où je vais royalement me planter. Je peux bien mourir sans savoir ça.» Le cours m’a ouvert les yeux sur une chose : à moins d’aller enseigner au fin fond d’une communauté d’Amishs, je n’aurai pas le choix d’utiliser l’informatique en classe. Les temps changent, et l’on doit s’adapter. Je crois enfin qu’il peut être utile, motivant et pertinent d’utiliser les TIC dans un contexte d’enseignement.

Il serait beaucoup trop long d’énumérer toutes les fois où j’ai découvert à quoi servait une option dans un logiciel que j’utilise fréquemment comme Word ou PowerPoint. J’ai expérimenté de nouveaux logiciels pour créer des pages web et des cartes conceptuelles (j’en ai même élaboré une sur les participes passés de mon propre chef!) Je ne connaissais strictement rien là-dedans. J’avais déjà fait du montage vidéo et franchement, ça n’avait pas été un franc succès.

J’ai beaucoup aimé la visite de Madame Laberge et de Monsieur Roux. Le site sur les contes du monde entier dans la langue d’origine et en français m’a réellement impressionnée. C’est d’ailleurs la première chose qui me vient en tête lorsque je me souviens de cette conférence et j’ai vraiment hâte que ce projet soit mis en ligne pour pouvoir le consulter!

La charge de travail était grande. Heureusement que des modifications ont été apportées, sinon je ne m’en serais jamais sortie! J’avoue qu’il m’est souvent arrivé de souhaiter ardemment un bogue de l’an 2008 avant la fin de la session et d’aller me terrer sous un bloc de neige pour ne me réveiller qu’au printemps, quand tous les projets seraient passés! Oui, j’ai appris énormément, mais, comme on dit en québécois, j’en ai arraché!

Je ne croyais pas être capable de faire un film, et j’aurais eu raison si je n’avais pas eu mes coéquipiers pour m’aider. Monter une SAE me paraissait une entreprise insensée. J’y suis arrivée. Les plus grands problèmes que j’ai rencontrés sont mon attitude et le fait que j’ignorais que je n’étais pas seule pour faire face à ces défis!

Pendant le temps que mes apprentissages me resteront dans la tête, ils me seront plutôt utiles! Après… j’embaucherai un technicien pour venir m’expliquer de nouveau.

Bilan d'un semestre en intégration des TICs.

J’ai franchement très peu de choses à dire…J’ai commencé cette session avec une quantité de connaissances assez énorme en informatique. Ayant passé mon secondaire dans un programme de sciences et d’informatique, je possédais presque toutes les connaissances techniques nécessaires pour compléter le cours sans problème. Cependant, je crois en avoir appris beaucoup quant à l’utilisation des TICs en situation de classe. J’ai pu voir comment utiliser des logiciels de tous les jours pour développer des situations d’apprentissage qui amèneront les apprenants à développer leur savoir de manière non-conventionnelle. Cela m’a fait prendre conscience de l’utilité de l’informatique dans la tâche enseignante et m’a donné des idées pour comment rendre mes cours plus intéressant dans le futur.

Ce qui m’a le plus intéressé dans ce cours est la période où les invités du ministère de l’éducation et du RÉCIT sont venus. C’est à ce moment que j’ai réalisé comment a peu près n’importe quel logiciel utilitaire peut être utilisé pour élaborer des activités d’apprentissage.

Ce que j’ai moins aimé du cours cependant est la charge de travail. Le projet de vidéo et celui de la SAE, additionné au projet blogue, cela fait énormément de projets pour un seul cours. Il faudrait penser à réduire le nombre de projets pour les années à venir ^^;;.

Finalement, je peux aussi dire que j’ai appris à travailler avec un mac, bien que je préfèrerai toujours les environnements Windows et Linux.

Mon bilan des apprentissages

En début de session quand j’ai vu le titre de ce cours sur mon horaire, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je n’avais jamais entendu parler des « TIC », je me demandais quelle sorte de cours l’Université nous faisait suivre encore. Au premier cours, le premier réflexe que j’ai eu c’est d’avoir peur de tous ces travaux qui nous attendaient au cours de la session. Travailler sur un Mac ? Un film avec iMovie ? Une SAE? Des billets sur un blog? Du montage? Nvu? Cmaps? Par où allais-je commencer pour en finir?

Premièrement, je peux m’avancer sur un point. Ma vision des TIC a été changée. Au début, je me disais qu’au pire je n’avais qu’à revenir comme dans le temps d’Émilie Bordeleau dans Les Filles de Caleb, et ne faire mon cours que sur des ardoises, sans me préoccuper des ordinateurs et leurs multiples fonctions beaucoup trop complexes pour moi. En étant peu réaliste, je me disais que c’était toujours possible de ne pas utiliser les ordinateurs dans une classe, ou même de ne jamais mentionner leur existence. Or, maintenant, je sais que dans une classe ils peuvent apporter beaucoup d’autres choses que seulement du désagrément. Surtout en langue seconde ou en accueil, l’apport des TIC est considérable.

Ensuite, c’est certain que de travailler sur un Mac m’effrayait au début, moi qui n’avais jamais compris réellement comment ouvrir un programme avec ce type d’ordinateur. Peu à peu, j’ai réalisé que ça ressemblait beaucoup à mon ordinateur à la maison sur certains points. Des différences sont présentes bien sûr, mais au moins maintenant je sais comment utiliser des programmes de base sur un Mac, sans perdre patience.

Les différents projets que nous avons eu à réaliser m’effrayaient au début de la session. En réalité, j’ai été impressionnée de m’en sortir vivante en fin de session. La SAE m’a permis de comprendre ce que ça signifiait de faire une activité en classe avec des élèves. Ce n’est pas seulement de se dire qu’on va faire cela comme ça, ça comme ceci. Il y a réellement un travail derrière tout ça. Quelles compétences ce travail développera-t-il? À la fin, je suis fière de la belle SAE que j’ai bâtie avec Marie-Ève.

Ensuite, la vidéo que nous avions à monter sur iMovie m’a permis de voir que mon talent n’était pas nécessairement de faire du montage. Oui, j’ai aimé cette partie, mais je ne crois pas que dans un avenir proche je vais faire du montage de vidéo, bien que le iMovie soit simple d’utilisation.

L’étape que j’ai le moins appréciée, c’est de faire les billets sur le blog. Avant le cours, je me demandais ce que les gens pouvaient écrire sur ces fameux blogs. Après réflexion, je ne me vois pas aller à chaque jour sur mon blog personnel. Je ne vois pas nécessairement l’utilité de faire un blog, si je compare avec l’utilité de Word ou Cmaps par exemple. Je crois seulement que si c’est un projet en classe, disons avec des élèves et un blog pour pratiquer l’écriture ou quelque chose du genre, ça peut être utile. Je ne veux pas me mettre les blogueurs à dos, surtout!

Enfin, je crois, j’en ai beaucoup appris, cette session. Que ce soit par Cmaps ou par un Mac, j’ai appris à manipuler d’autres programmes que ceux que j’utilise régulièrement. Travailler sur un Mac? Bien sûr, pourquoi pas! Un film avec iMovie? En quelques étapes, oui! Une SAE? Quelques gouttes de sueur, mais quel beau résultat! Des billets sur un blog? Pourquoi pas! Du montage? Oui, avec iMovie et de bons coéquipiers! Nvu? Une page Web en un instant! Cmaps? Toutes mes idées sont claires maintenant!

Après une session complète, je crois que le cours de TIC est un cours important dans le cheminement d’un futur enseignant. Je ne serais peut-être jamais une informaticienne, mais je serai en mesure d’utiliser quelques programmes de base afin de structurer mes cours. Et si en prime je faisais travailler le vocabulaire des élèves sur des Mac, je serais très loin de mon idée de départ de retourner en 1900 comme Émilie Bordeleau des Filles de Caleb.

Bilan sur mes apprentissages

Pour être honnête, en début de session j'appréhendais ce cours lorsque j'ai appris que la plateforme utilisée serait le Macintosh. Étant habituée au PC, je me suis sentie très intimidée et même mal à laisse face à cette dernière.

Ce cours m'a permis d'en apprendre un peu plus sur l'informatique en général. Au début de la session, la signification de plusieurs termes informatique m’était totalement inconnue. Que ce soit à travers les termes informatiques ou certains logiciels, j'ai relevé des défis qui m'apparaissaient insurmontables. Jamais, je n'aurais eu l'occasion dans d'autres cours d'utiliser un logiciel tel que i Movie ou Nvu. Certes, j’ai été surprise par la facilité avec laquelle j'ai appris à travailler avec ces logiciels.

Personnellement, je considère qu’il est de notre devoir en tant que futur enseignant d'intégrer les TIC en milieu scolaire. Il s’agit d’une façon intéressante et stimulante autour de laquelle nous pouvons construire une situation d’apprentissage. En plus d'exploiter les TIC, les élèves seront amenés à travailler d'autres compétences disciplinaires et même transversales comme le prévoit le Programme de formation de l'école québécoise. Plusieurs enseignants sont réticents à l’idée d’intégrer les TIC à leur enseignement. Je crois fortement qu’ils pourraient bénéficier de cours d’informatique. Il ne faut pas être un génie de l’informatique pour organiser une activité qui intègre les TIC. Il faut simplement ne pas avoir peur d’utiliser de nouvelles méthodes d’enseignement et surtout ne pas hésiter à demander de l'aide si le besoin se fait sentir.

dimanche 14 décembre 2008

Les TIC ne sont plus un mystère!


Avant d'entamer le cours d'intégration des TIC, mon rapport à l'ordinateur, qui est un aspect de ces technologies, se limitait au traitement de texte. Mais à mesure que j'avançais dans ce cours mes connaissances s'approfondissaient et ma curiosité grandissait . Une saine curiosité qui m'a ouvert les yeux sur un monde fascinant comme celui d'Alice au pays des merveilles. Croyez-moi, chers collègues, l'analogie n'est point hyperbolique. C'est la pure réalité. À tel point que je suis passé, en un laps de temps très court, du statut de néophyte à celui de l'initié. Car maintenant j'ai un blog personnel, un portfolio, je clavarde chaque soir et j'ai un compte sur second life. Sans omettre de dire que mon cybervocabulaire ne cesse de s'enrichir jour après jour. La réalisation d'une vidéo à aussi était une étape décisive dans ce cours étant donné que j'ai vu qu'il suffisait d'y croire et de travailler, le résultat vient après grâce à l'ingéniosité des TIC. La manipulation de logiciels tel Nvu, Cmap, imovie m'ont fait toucher du doigt toutes les possibilités de créations d'offrait ces technologies, mais aussi le réservoir de ressources que cela pouvait mettre à notre disposition en tant que futurs professionnels de l'enseignement. Sans trop se perdre dans l’exaltation qui accompagne la découverte d’un nouveau monde, et dans une optique pédagogique qui est celle de renforcer et de consolider les acquis, je soumets sous forme d’une carte conceptuelle les axes pricinpaux vus dans ce cours.
Enfin, sans exagération aucune, le cours d’intégration des TIC est celui dans lequel j’ai le plus appris; il m’a ouvert une Voie lactée parsemée d’astres scintillants qui ne cessent de me dévoiler des choses sans cesse renouvelées. C’est un univers ou la routine n’ a pas de place. Les TIC sont une aventure digne des grandes découvertes géographiques du 15e et 16e siècle. Merci Florien pour cette belle aventure qui ne va pas s’arrêter de si tôt.

Bilan des apprentissages

La session a passé tellement vite! Il me semble qu’hier encore je parcourais mon plan de cours de TIC dans une classe où je ne connaissais personne et où personne ne me connaissait! Je dois l’avouer, c’est l’isolement, plus que la matière du cours, qui m’a effrayé au départ. Finalement, votre cohorte est moins épeurante que je le croyais!

Mon plan de cours, mon beau-frère, crack d’informatique, l’a adoré! De mon côté, je savais que je me débrouillais bien en informatique, mais sans rien y comprendre. Je n’avais donc aucune idée de ce que ce cours m’apporterait. J’ai maintenant une réponse à cette question. Ce cours m’a apporté des outils, des idées créatives d’utilisation des technologies en classe. Dès le premier cours, j’ai découvert un nouvel outil bien pratique, CMap Tools. Ce logiciel libre me permet maintenant de faire en quelques minutes ce que je pouvais passer une heure ou plus à faire avec Paint! Bien sûr, il y a eu quelques cours dans lesquels je n’ai pas eu l’impression d’apprendre grand-chose puisque j’utilisais déjà beaucoup de fonctionnalités des logiciels connus, comme Word et Power Point. J’ai cependant pu consolider certaines fonctions et en découvrir quelques autres, au grand bonheur de mes coéquipiers dans d’autres cours!

Je dirais sans hésitation que la partie du cours qui m’a plu le plus est la rencontre avec Marie-France Laberge et André Roux. J’ai découvert dans cette rencontre tout un éventail de ressources à notre disposition une fois en classe. Il existe beaucoup de sites vraiment riches et complets pouvant être très utiles pour les futurs enseignant de français langue seconde que nous sommes, d’autant plus que nous savons à quel point il peut être compliquer de trouver du matériel pédagogique dans ce domaine!

Oui, c’était beaucoup de travail, et oui, on a parfois pensé que ça n’allait pas beaucoup nous servir dans le futur. Mais je crois qu’au bout du compte, on en a retirer beaucoup plus qu’on pourrait le penser. Du moins, c’est mon cas.

Situation d'apprentissage et d'évaluation

Voilà notre !!!! Amusez-vous !

Valentin et Christopher

samedi 13 décembre 2008

Les Journaux à la une ! - SAE de Julie et Isa

Bonjour à tous,

La SAE élaborée par Isabelle et moi a pour objectif d'initier les élèves de FLS du secondaire aux médias écrits (version écrite ou électronique) afin d'aider le développement de leur esprit citoyen et  la construction de leur jugement critique face à l'information. 

Cette activité est en fait un aperçu de ce que pourrait être un projet de longue haleine sur le traitement des médias et de l’actualité. Pour les besoins du cours de TIC, nous nous sommes concentrées sur une activité d'introduction, c'est-à-dire une initiation à trois journaux québécois francophones en format papier avec un emphase mis sur la une. 

Alors que l'étape que nous vous présentons nécessite une manipulation concrète des différents journaux, l’usage des technologies peut s’intensifier dans les étapes subséquentes qui pourraient aborder les thèmes suivants: lecture régulière des journaux électroniques, apprentissage des types de textes journalistiques et de leurs intentions, analyse de la structure du texte informatif, comparaison du traitement d’événements d’actualité dans les trois principaux journaux québécois francophones. 

Les journaux à la une ! 
SAE guide de l'enseignant
SAE guide de l'élève

La plupart d'entre vous ont reçu de Google doc une invitation (en deux parties) afin de consulter notre SAE. Pour ceux qui ne l'auraient pas reçu mais qui souhaiteraient voir notre projet, écrivez-moi par courriel à l'adresse suivante: spicela@hotmail.com

Par manque d'originalité : Mon Bilan du cours!!!

J'ai dû passer par dessus une antipathie du domaine de l'informatique catégorisée afin de compléter ce cours (j'espère d'ailleurs que j'aurai au moins la note de passage...) Je sais qu'il faut que j'ouvre mes horizons à ce sujet et que j'ai encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir dire que je suis au moins autonome dans le domaine des TICs. Je dois avouer que j'ai quand même appris certains trucs utiles pour me permettre de me débrouiller avec différents médias et différents logiciels. Ce qui est dur pour l'autodidacte que je suis, est que la somme des savoirs obtenus est assez minime par rapport à la quantité de temps investie dans les travaux.

Je sais que ce billet est assez négatif, mais je ne peux me résoudre à adopter les TICs pour mon usage personnel, et la perspective d'avoir à mettre autant de préparation pour que des enfants puissent intégrer les savoir-faire qui s'y rattachent me déprime assez. Avec tous les enjeux environnementaux qui nous entourent, nous qui vivons à l'ère de la vitesse et du déjà tout cuit, devons, je crois, ré apprendre à travailler avec une approche plus naturelle de la vie. Il faut aussi l'apprendre à nos enfants et c'est là aussi que je crois que le programme scolaire en général fait défaut.

Oui, les TICs sont utiles pour beaucoup de choses, mais leur utilité est somme toutes assez limité au cadre de la classe.

Je suis sincèrement désolée de mon bilan négatif. Je suis par contre consciente que j'aurrai à travailler avec ces technologies, mais je compte le faire à mon propre rythme, et en y incluant des notions qui me seront plus chères, comme la réapropriation des espaces verts en territoires urbains, l'histoire, le sort des sociétés en développement, l'augmentations de l'écart entre riches et pauvres, l'augmentation de maladies endémiques comme le virus du VIH\SIDA, le choléra... Il y a tellement de choses qui sembles plus importantes à traiter.

Paméla Mathilde Morin

Mon bilan des apprentissages

Je dois avouer qu’au départ, j’avais beaucoup de réticences à suivre le cours de notions de TIC. Je n’avais pas envie de travailler sur un MAC et encore moins envie de faire un montage vidéo. Pour moi, ça représentait énormément de travail. Mais en cette fin de session tant attendue, je suis très satisfaire du travail accompli!

Premièrement, même si j’ai été étourdie par la grande quantité d’informations et de théorie qu’on nous lançait au début des cours, je suis contente d’avoir appris comment utiliser un MAC et également d’avoir appris à utiliser Nvu et Cmapstool qui étaient des logiciels dont j’ignorais l’existence. Je pense qu’au niveau des habiletés technologiques, j’ai réussi une belle amélioration.

Deuxièmement, malgré tout le travail et l’anxiété que ça m’a apportés, j’ai adoré faire la SAÉ. Je trouve que ç’a été une belle façon pour moi d’apprendre à monter un projet et d’intégrer les TIC. De plus, comme nous n’avions vu dans aucun autre cours ce qu’était une SAÉ, ce fut une belle façon de développer ma débrouillardise! Surtout que je ne savais absolument pas ce qu’était un Repère culturel ou un Savoir essentiel.

Cependant, je dois avouer que j’ai un peu moins apprécié de faire le vidéo. D’accord, je ne me suis pas vraiment occupée du montage, les autres membres de mon équipe étaient très doués dans ce domaine. Par contre, j’ai été celle qui a fait la scénarisation ainsi que le contact avec l’enseignante. Oui, ce fut un beau projet qui m’a fait voir une multitude de façons d’utiliser les TIC en langue seconde. Par contre, j’ai souvent eu l’impression de déranger l’enseignante dans son temps de classe, ce qui m’a un peu contrarié…

Enfin, est-ce que les TIC peuvent améliorer les résultats scolaires? Je répondrai que oui, mais je pense avoir appris que les TIC doivent être intégrés de manière à valoriser la coopération, à soutenir l’apprentissage et à améliorer et augmenter le temps d’étude et de lecture. Si les élèves peuvent être amenés à collaborer entre eux et qu’on leur propose des activités pédagogiques stimulantes, ça ne peut qu’augmenter leur motivation et ainsi, augmenter leur apprentissage!

mercredi 10 décembre 2008

Bilan: 14 semaines plus tard, elle y arrive mesdames et messieurs!

Je suis présentement en train d’écrire mon tout dernier billet. Ce qui signifie en fait que j’ai quasiment terminé le cours de TIC. Je ne croyais jamais, et je le dis sincèrement, réussir à terminer ce cours. En regardant le plan de cours en septembre dernier, je ne pensais pas être en mesure de réaliser tout ce qui y était indiqué. La réalisation d’un film, une SAE –je ne savais même pas ce qu’était une SAE-, les 4 billets, un blog et le pire, pour moi, était que j’allais devoir faire la plupart de ces travaux sur un MAC. Mais j’y suis arrivée et nous y sommes tous parvenus!
Septembre 2008. Un certain mercredi après-midi, un enseignant se présente et résume le contenu de son cours. Un cours de TIC. Un cours de quoi? De TIC. Les Technologies de l’Information et des Communications en enseignement. Quel titre! Je ne comprenais ce qu’étaient les TIC et encore moins en enseignement. Mais le temps à fait son œuvre, et à chacun des mercredis je me suis présentée à ce fameux cours de TIC. Si aujourd’hui vous me rencontrai sur la rue et que vous me demandez ce que sont les TIC, préparez-vous parce que je suis prête à vous répondre!
Je me souviens au début de la session d’avoir mit sous forme de schéma ce que représentaient pour moi les TIC et plus précisément dans un contexte d’apprentissage. La conception de ce schéma s’est fait sur CMAPTools. En fait, il s’agit d’un logiciel qui permet de schématiser, de synthétiser des idées en les reliant à un thème central. En gros, j’avais identifié que la majeure partie de l’utilité des TIC se résumaient aux usages de la vie courante. Aujourd’hui, ma perspective s’est élargie et je crois en l’utilité bien plus complexe que celle que j’avais préalablement exposée.
En tant que future enseignante je crois que l’usage des technologies de l’information et des communications fera partie ou devra faire partie intégrante de mes enseignements. En fait, celles-ci devront être, en quelque sorte, en symbiose avec mes méthodes d’enseignement. Bien entendu, pour parvenir à de bons résultats je devrai perfectionner mes connaissances. Je crois que l’important est de ne pas se «laisser envahir» par les nouvelles technologies. Je sais par contre que je n’aurai jamais suffisamment de toute une vie pour tout comprendre! Mais j’entends bien peaufiner mes connaissances tout au long de ma carrière.
Ce qui motive mon changement d’attitude face aux technologies de l’information et des communications? Sans doute les nombreux exemples que nous avons vus en classe lors de la présentation des vidéos. J’ai compris que les TIC pouvaient être abordés de façons différentes selon chacun. J’ai aussi pu voir des exemples d’activités enrichissantes mettant en scène les TIC.

Un évènement marquant : la mise sur pieds d’une SAE

En équipe nous avons élaboré une SAE. Quel défi! En fait, pour moi, cette tâche fut sans doute la plus importante. En effet, je crois que cet exercice m’a ouvert les yeux en quelque sorte sur ce qu’est le métier d’enseignant. Je ne croyais pas que mettre sur pieds une situation d’apprentissage prenait tant de temps et autant d’efforts! Mais le résultat est surprenant et je crois en être bien fière.
Je crois par contre que le cours de TIC ne devrait pas être le seul cours qui nous demande un tel exercice. Je trouve dommage qu’avoir à élaborer une SAE ne soit pas au centre de chacun de nos cours durant toute notre formation. Par contre, avec l’investissement que ça représente, peut-être est-ce mieux ainsi! J’ai d’ailleurs bien hâte de consulter les SAE des autres équipes de la classe.
Finalement, malgré tous les échecs que j’ai connus en employant les TIC, je dois avouer que j’ai tout de même appris plusieurs choses. Par exemple, comment faire du montage ou même une page web. Jamais je ne croyais être capable de réaliser une page web! Mais j’y suis parvenue et j’en suis aujourd’hui bien fière.

SAÉ

Voici notre SAÉ

Le lien le plus important à cliquer est « Planification et guide de l'enseignant ». Le reste n'est que le matériel auquel cette planification fait référence.

Essentiellement, c'est une activité de lecture 95 % sur support TIC, un peu dans le but de ce que Florian a appelé la « banalisation » des TIC. Les textes sont sur Internet, le questionnaire est sur un autre site web et le plaisir est présent sur toute la ligne ! (La blague est horrible, mais la face que je fais en la tapant en vaut la peine)


Vanessa Forest
Vincent Lacroix-Cuerrier

Notre SAE

Vous l'attendiez avec impatience, voici notre SAE. Dans notre SAE, les élèves doivent devenir des guides touristiques pour la Francophonie.

Voici le lien (en espérant que ce lien fonctionne!)
https://www.webdepot.umontreal.ca/Usagers/p0861594/MonDepotPublic/SaeEmilieTrudeauMarieEveAllaire

Émilie Trudeau et Marie-Ève Allaire
Équipe de rêve

Bilan des apprentissages

Au départ, je ne voyais pas la pertinence du cours d'intégration des TIC. Je me disais que cela ne me servirait à rien puisque, de toute façon, les élèves qui seront devant moi dans 2 ans connaîtront plus de choses que moi sur l'ordinateur. Cependant, le cours m'a permis de constater qu'il y a plusieurs outils qui ne sont pas connus des jeunes et qu'il y a plusieurs outils disponibles pour nous, enseignants.

Le cours d'intégration des TIC m'a permis de découvrir des outils utiles qui peuvent certainement favoriser la coopération chez les élèves. Bien que je n'apprécie pas particulièrement le blogue, je dois admettre que celui-ci est pertinent pour une classe afin que des informations et des connaissances soient échangées. Pour les classes d'accueil, le blogue peut permettre aux élèves et à l'enseignant d'échanger des informations d'ordre culturel tels que des spectacles, des projections cinématographiques, des festivals, etc. Ces informations peuvent aider les jeunes immigrants à mieux connaître la culture d'ici. Le forum aussi peut être utilisé à des fins pédagogiques. Par exemple, les élèves peuvent y écrire leurs questions afin que leurs pairs puissent les aider.

J'ai appris beaucoup de choses concernant les outils présents sur l'ordinateur. Grosso modo, j'ai appris à utiliser NVu et Cmaps Tools, qui m'étaient complètement inconnus. J'ai appris le vocabulaire adéquat concernant l'ordinateur tels que plateforme, interface, téléverser, portail, agrégateur RSS, etc. J'ai aussi appris à faire de nouvelles choses sur word comme créer une feuille de style et exploiter les commentaires comme outil de révision. Ce fut la même chose avec PowerPoint; j'ai appris à ajouter un hyperlien et créer des liens entre les diapositives. Ainsi, j'ai appris beaucoup de choses qui seront utiles pour mon usage personnel.

Finalement, j'ai découvert qu'il existait une grande richesse d'outils pédagogiques sur Internet. On peut y trouver des situations d'apprentissages, outils divers qui peuvent être exploiter lors de diverses activités, des informations pertinentes, etc. Cela est certes pertinents pour moi et pour tous les autres enseignants d'ailleur

En somme, les TIC peuvent favoriser le développement des compétences transversales. Elles donnent aussi accès à une montagne d'outils pertinents et d'informations. Bien que je n'aime pas utiliser tous les outils, il me faut admettre que beaucoup sont fort utiles et pertinents pour les enseignants. Il est impossible de tout écrire ce que j'ai appris dans ce cours, se serait beaucoup trop long. Cependant, j'ai tenté de faire un résumé de mes apprentissages à l'aide d'une carte conceptuelle.

mardi 9 décembre 2008

Oh que wow!

Bonjour à tous!

Voici la merveilleuse, délectable, sublimissime (est-ce que c'est un mot?) SAE conçue par la non moins fantastique Lysianne Dupont et moi, Stéphanie B-Charron. Il nous a fallu du temps, des larmes, de la sueur, de la frustration et parfois du sang pour la compléter. (Sentez le mélodrame!)

En bon cancre informatique que je suis, j'ai tenté une compression de fichiers... J'espère que ça fonctionne comme prévu! (ce ne sera probablement pas le cas.)

https://www.webdepot.umontreal.ca/Usagers/p0863330/MonDepotPublic/lysiannedupontstephaniebonincharronsae.rar

Notre SAE est destinée aux élèves en classe d'accueil ou en français langue seconde de niveau intermédiaire. Elle est facilement adaptable, de notre humble point de vue.

Cordialement vôtre, (c'est amusant à écrire)

Mon bilan du cours


Voici mon bilan des apprentissages de ce cours. J'ai classé ce que j'ai vu durant la session en fonction de trois catégories: ce que j'ai découvert, ce que j'ai appris à manipuler et ce que j'ai perfectionné. J'ai énuméré un exemple précis de ce qui m'a interpelé dans ce cours. Je suis satisfaite des habiletés que j'ai développées qui vont m'être utiles lors de mon enseignement dans quelques années. Certaines technologies m'ont donné des idées de projets (à commencer par notre SAE, de Julie et moi) que j'aimerais faire avec mes élèves plus tard et je crois que c'est un objectif d'atteint: joindre les TIC aux apprentissages.

NOTRE SAE

Bonjour !
Le voici, le voilà notre projet SAE dans le cadre du cours Intégration des TIC.
Vous y retrouverez un guide pour l'élève, un guide pour l'enseignant, une carte conceptuelle et un PowerPoint ( pour présenter aux élèves)
Ce projet a été conçu pour des élèves de deuxième cycle du primaire en classe d’accueil.
Emilie Gohier et Lya Antunano

https://www.webdepot.umontreal.ca/Usagers/p0855927/MonDepotPublic/SAEemilielya

dimanche 7 décembre 2008

Mon bilan : du ritalin cognitif


Le bilan de ce cours j'ai le divisé en trois axes : les nouvelles habiletés technologiques acquises, les compétences professionnelles en lien avec l'utilisation des TIC en contexte d'apprentissage du FL2 et une synthèse à propos de la pertinence des TICs dans l'enseignement d'une langue seconde.

À propos de nouvelles habiletés acquises je crois que j'ai appris comment créer une page web et un blogue, faire un montage vidéo et créer une SAE impliquant l'utilisation des TIC. Je suis satisfait et je compte approfondir ces habiletés afin d'en tirer parti une fois mon programme terminé. Je suis convaincu qu'il y a d'énormes possibilités en enseignement d'une langue étrangère lorsqu'on sait comment utiliser les nouvelles technologies. Je crois qu'un cours de langue doit être dynamique et motivateur. Les moyens interactifs que nous proportionnent les nouvelles technologies constituent une source importante de <<«ritalin cognitif>> servant à captiver l'attention dès élèves.

En ce qui concerne les compétences professionnelles je crois que la gestion de classe peut être moins pénible pour un enseignant qui sait exploiter les nouvelles technologies. Les TICs favorisent le travail coopératif et les projets en groupe de collaboration, compétences nécessaires à tous. Ainsi, l'enseignant peut diversifier les expériences d'apprentissage sans s'attarder à faire de la discipline ou à chercher l'engagement des élèves. Au contraire, je crois que le nouveau rôle de l'enseignant est celui d'un <> prêt à soutenir le groupe-classe.

Mon bilan d'apprentissage


Me voici rendu à la fin du cours d’intégration des TIC. Après de longues soirées d’études et des travaux, j’ai passé par toutes sortes d’émotions : découragement, satisfaction, colère. Toutes ces émotions je les ai éprouvées tout au long du cours. Inspiré par les connaissances acquises, ce bilan se veut une réflexion de mon apprentissage. Plus précisément, il s’agit de faire le point des acquis en matière de connaissances et compétences en technologies de l’information et de la communication.
Je crois que j’ai beaucoup appris et que je suis capable d’intégrer une partie de notions vues en classe. Je tenais à développer une plus grande aisance dans l’exploitation des TIC , mais il est essentiel de reconnaître que la tâche a été
doublement difficile à cause de la méconnaissance de l’environnement Mac.
Oooufff c’est fini!!!
Mais je garde le sourire

samedi 6 décembre 2008

SAÉ : Un band de garage traditionnel

Voici la situation d'apprentissage et d'évaluation(SAÉ) de Naomie et moi.

Vous trouverez, si vous cliquez sur cet hyperlien, un guide pour l'enseignant, un diaporama destiné aux élèves et un exemple de composition en .m4a et en .aiff, tout dépendant si vous êtes sur un PC ou un MAC. Peut-être même aurez-vous la chance d'entendre la pièce musicale en même temps que vous visionnerez le diaporama!

https://www.webdepot.umontreal.ca/Usagers/p0857214/MonDepotPublic/SAE_NaomieStephanie





Nous savons que vous irez voir...


Naomie Grâce Lemay
et Stéphanie Paradis



jeudi 4 décembre 2008

Mon bilan du cours




Mon bilan d’apprentissage


Je dois avouer que ce cours m’inquiétait dès le départ. Je savais que les TIC n’étaient pas mon point fort et tout le long du chemin, il a fallu que je fasse bien attention pour pouvoir suivre et comprendre. Il n’est pas difficile de me perdre. Et bien sûr, mon niveau de stress augmentait d’un cran à chaque leçon (comme pour beaucoup d’entre nous). Malgré tout, j’ai trouvé notre prof, Florian, vraiment sympathique (ça, ça doit vouloir au moins un point extra !). De plus, il me semblait bien connaitre sa matière et aimer ce qu’il faisait. Je pense que tout cela a aidé quand même ; ça aurait pu être pire !
Alors, dans tout cela, il y avait, bien entendu, du bon et du mauvais. Commençons avec le mauvais pour en finir tout de suite. À mon avis, j’ai trouvé qu’il y avait trop de matière à voir et pas assez de temps pour pouvoir bien tout maitriser. J’aurais bien aimé si on avait pu ralentir un peu, histoire d’absorber le tout comme il le faut, et d’accroitre plus d’intérêt pour les TIC plutôt que d’en avoir la frousse. Peut-être en est-ce ma faute, je ne sais pas. Mais, c’était ainsi.
Le bon ! J’ai en fait beaucoup aimé faire les Cmap, même si ça m’a pris un peu de temps. Je pense que c’est un outil bien utile qui me servira surement à l’avenir. Dorénavant, je connais mieux Word et PowerPoint. J’ai appris à créer un site web. Mais, ça ne veut toujours pas dire que je suis bon, simplement que je suis meilleur qu’auparavant ! Et Mac ! Je ne connaissais rien du Mac. Je m’y sens plus à l’aise maintenant, et je le trouve très intéressant. J’aurais moins peur de l’utiliser à l’avenir. En général, je comprends mieux comment fonctionnent les ordinateurs, les logiciels et ce que signifient les terminologies associées au langage TIC. C’est quand même beaucoup et certainement mieux qu’avant. Enfin, attendons de voir ma note finale du cours ! Et puis, on s’est certes bien amusé et on a, par moment, bien ri, non ? Qu’en dites-vous ?!
Finalement, merci Florian, merci la classe, merci les TIC, et surtout, veuillez excuser le langage familier que j’ai voulu employer dans ce texte.



L'opération microportable





L’opération microportable


Suite à la visite de Marie-France Laberge et d’André Roux du Ministère de l’Éducation le 12 novembre dernier, je me suis posé plein de questions. Si j’ai bien compris, l’intention du ministère c’est de faire en sorte que tous les enseignants du Québec soient compétents en TIC et que, idéalement, tous les élèves aient accès à un ordinateur ou qu’ils puissent préférablement posséder leur propre microportable.
Très intéressant ! Il me semble que si le gouvernement est sérieux à vouloir créer une société numérique au long terme, il devrait faire une bonne infusion de fonds dans le système de l’éducation, au minimum dès le début du secondaire, pour que chaque élève ait un microportable. Soit cela ou alors faire en sorte que chaque parent puisse procurer son enfant un microportable en offrant, par exemple, des remises ou des offres de rabais à l’achat d’un tel ordinateur pour l’école.
Il existe en France depuis quelques années un programme mis en place juste à cet effet. Ça s’appelle : l’opération microportable. Ce programme vise surtout les étudiants universitaires, mais il se peut qu’il s’étende à inclure aussi les élèves bien plus jeunes. Je vous joins ici deux liens que vous pourriez trouver intéressant, si ce n’est que pour simplement y jeter un coup d’œil :

http://www.infobourg.com/sections/actualite/actualite.php?id=13700
http://www.delegation.internet.gouv.fr/mipe/index.htm

Comme je l’ai dit auparavant, cela reste encore et toujours une question d’argent ! Je crois que nous avions eu cette discussion en classe au début du cours. À ceux que cela intéresse, je rajoute la Cmap que j’avais construite lorsque nous avions traité le sujet de la création d’une société numérique ou de la fraction numérique. ($$$)

Au Québec, il existe aussi un programme que je trouve très utile pour les enfants, surtout ceux qui ont des difficultés d’apprentissage. S’ils ont accès à un ordinateur à la maison, ils peuvent trouver de l’aide auprès d’un professeur lorsqu’ils en ont besoin pour aider avec leurs devoirs. Vous le connaissez probablement déjà. Ça s’appelle : Allo prof ! Voici encore deux liens intéressants :

http://www.infobourg.com/sections/chemises/afficheChemise.php?idChemise=59&id=11833
http://www.alloprof.qc.ca/

Si je me souviens bien, lors de la présentation de Mme Laberge, j’avais entendu parler de communiquer, de partager et de collaborer. Il faut donc munir nos élèves des outils dont ils ont besoin, c’est-à-dire des microportables, pour mettre en place un type de socioconstructivisme encore plus efficace. En plus d’Allo prof, les élèves seront capables de s’entraider, peu importe ou ils se trouvent. Ah, si seulement l’argent poussait sur les arbres !




mercredi 3 décembre 2008

Écouter, regarder, et... payer?




Depuis que les 78 tours et les vidéocassettes Bêta existent, les enseignants diffusent de la musique et des films dans un lieu public, c'est-à-dire leur salle de classe. Que ce soit pour apprendre une nouvelle langue, analyser le contenu ou le contenant ou simplement récompenser les élèves, ces documents audiovisuels sont libres de droits ou pas. Les enseignants savent qu’il y a des lois à respecter, mais connaissent-ils leur contenu? Ayant abordé le sujet avec Florian et ayant beaucoup trop de temps à mettre sur un simple billet de blogue, je me suis penchée sur la question afin de vraiment comprendre ce qu’il est légal de faire et ce qui ne l’est pas.

Après une longue recherche sur les droits d'auteurs et de propriétés intellectuelles au Québec, j'ai finalement trouvé des tonnes de petits règlements sur de très ennuyeuses chartes. J'ai aussi trouvé, sur les sites web de nombreuses bibliothèques de collèges et d'universités, les règlements de ces établissements.

D’abord, clarifions que seule la personne qui a le droit d'auteur peut, selon les normes gouvernementales québécoises, «produire, reproduire, adapter, traduire, exécuter, représenter ou débiter en public, publier, communiquer au public par télécommunication une œuvre littéraire, dramatique, artistique ou musicale ou une partie importante de celle-ci.» (Évidemment, qui dit règlements dit exceptions... ) SAUF :
1. Si l'oeuvre est diffusée dans le but d'une étude privée ou d'une recherche;
2. Si l'oeuvre est diffusée dans le but d'être critiqué ou d'un compte-rendu;
3. Si l'oeuvre est diffusée dans le but de communiquer des nouvelles;
4. Si le ou les auteurs du document sont morts depuis 50 ans.

En ce qui concerne le droit d'auteur spécifiquement dans les établissements d'enseignements, plusieurs documents se contredisent, mais d'après le ministère canadien de la Justice (règlements 29 à 30), il est légal d'y diffuser et d'y exécuter une œuvre seulement si c'est devant un auditoire étudiant et que ce n’est pas dans le but de faire du profit. Il est légal de copier une œuvre afin de l'exécuter dans un établissement scolaire, à condition que les droits soient payés ou le document détruit après 30 jours. Autrement dit, il est tout à fait illégal d'organiser une soirée cinéma à la polyvalente pour financer le bal de finissants, surtout si on y présente des films enregistrés à la télé il y a plus d’un mois.

Je ne saisis pas toutes les nuances et tous les règlements et lois, mais je sais maintenant que nos recueils de notes de cours coûtent (trop) chers parce que l’Université doit payer des droits d’auteurs pour faire du profit sur notre dos. Je sais aussi pourquoi il est illégal d’utiliser la chanson d’un artiste encore vivant dans le cadre d’un montage vidéo amateur. Il reste cependant beaucoup d’interrogations dans ma tête et sûrement dans les vôtres aussi.
Quelqu’un serait-il plus courageux que moi pour pousser la recherche encore plus loin?

Mes ressources:

Bilan de mon intelligence technologique

Comme la façon de produire ce dernier billet de l'année n'était pas très claire, j'ai créé une colorée Cmap afin de montrer combien le QI de mon intelligence technologique a augmenté cette session. Il faut dire qu'avant de me présenter au local informatique, au premier cours, je pensais que TIC voulait dire Trouble de Comportement...

Après avoir compris que TIC signifiait technologies de l'information et de la communication, je me suis convaincue que le cours serait aussi facile que celui de gestion de classe, mais en voyant le plan de cours, j'ai compris que ce n'est pas parce que c'est facile que ça ne demande pas beaucoup de temps et d'énergie! Avec tous les projets que nous avons eu à faire, je dois avouer que c'était plutôt compliqué de trouver des plages horaires où tout le monde est disponible et de toujours être productif dans ce laps de temps. C'est difficile de monter des projets à l'aide de l'informatique en équipe : on ne peut pas être les quatre sur un même ordinateur, on ne peut pas les quatre filmer une scène, on ne peut pas les quatre participer autant.

J'ai quand même trouvé très intéressant de réaliser le projet vidéo, surtout que l'atelier que nous avons filmé portait sur du contenu que nous-mêmes avions appris quelques semaines auparavant. Au départ, je ne voyais pas la pertinence d'apprendre les composantes de l'ordinateur, mais quand j'ai vu l'intérêt que les enfants y portait et comment c'était facile de vulgariser le tout, j'ai changé d'idée. Un jour, moi aussi j'ouvrirai le boîtier d'un ordinateur en classe.

Finalement, grâce au cours d'intégration des TIC, je maîtrise maintenant la compétence transversale 6, qui consiste à savoir exploiter les TIC. Je sais utiliser la technologie appropriée pour un projet et donc tirer profit des TIC, tout en sachant en évaluer la pertinence de l'utiliser. Je suis beaucoup plus intelligente qu'avant!

Sur ma carte conceptuelle, vous pouvez voir tout ce que j'ai appris, selon les quatre objectifs spécifiques du plan de cours. J'ai surtout appris à utiliser des logiciels libres de création (comme Cmap Tools et NVu) et à connaître des endroits de stockage accessibles de partout (comme Google Docs et WebDépôt). Tout ça pour dire que, quand j'aurai enfin mon brevet d'enseignement, je serai tout à fait à l'aise d'utiliser les technologies dans ma classe. Merci Florian!

mardi 2 décembre 2008

Intégration des TIC

Bilan du cours PPA 2100T



Introduction
Ce bilan se veut être une troisième phase de la situation d’apprentissage. J’exprimerai donc en écrit mes regards métacognitifs sur le cours de TIC.

Développement
Mes attentes
Quand j’ai vu le cours de TIC dans mon horaire, je me suis dit que ce cours serait extrêmement facile pour moi. Pourquoi ? Parce que les quatre ans depuis l’achat de mon premier ordinateur, je les ai passés, en grande partie, à explorer les avantages qu’un ordinateur peut m’offrir. La messagerie, les groupes de discussion, les façons de trouver les informations désirées en utilisant toutes sortes de moteurs de recherche, les sites de toutes sortes et des logiciels de différentes catégories ont constitué pour moi un deuxième monde. Je me suis donc dit que rien ne pourrait être plus facile qu’un cours où montrer mes connaissances. Je m’attendais aussi à découvrir de nouveaux logiciels qui auraient pu être très pratiques.

Les attentes de mon professeur
Je pense que le rôle des TIC dans l’enseignement et dans la vie privée a été bien compris par tout le monde. Se familiariser avec les compétences et avec leur signification, c’est aussi clair.

Mes difficultés
- comprendre les attentes et les objectifs du professeur ;
- comprendre quels étaient les logiciels à savoir pour l’évaluation finale. J’aurais aimé avoir «the check list» au premier cours.
- m’habituer avec l’interface d’un Mac ;
- introduire mon mot de passe, mais seulement sur mon ordinateur ;
- trouver la combinaison des touches pour certains symboles.

Mes stratégies
Alors que dans le laboratoire j’avais besoin de 45 minutes pour que l’ordinateur accepte mon mot de passe, à la maison, j’ai utilisé le même temps pour télécharger les logiciels demandés dans mon PC et pour lire les fichiers d’aide ou pour regarder les vidéos publiées sur de différents sites web, par exemple http://www.youtube.com/. Aller à la bibliothèque et emprunter des livres du genre « Mac pour les nuls » a été une autre stratégie.

Mes résultats positifs
Je me suis habitué un petit peu avec un Mac et j’ai compris un petit peu comment on fait l’enseignement moderne et à quoi cela peut servir. J’ai finalement lu et compris le Programme de formation de l’école québécoise. C’était le seul paquet de feuilles auquel je n’ai jamais pu trouver sa place dans mon appartement.

Mes résultats qui peuvent être considérés comme négatifs
Je me suis confirmé une fois de plus que la socialisation est une compétence forcée et que j’adore plus l’enseignement démodé qui, dans le passé, m’a toujours donné des résultats performants.

Juste résultat
Une récapitulation des logiciels du paquet Microsoft Office.

Points négatifs de ce cours
J’en dirais seulement un : la création du film vidéo dans une école. Pourquoi ? Parce que, clairement, la réalisation de ce projet s’appuie sur l’origine ethnique (et cela compte pour 35% de la note finale, alors que l'examen sur les habilités technologiques compte pour seulement 20% de la note finale). C’est évident que les immigrants, comme moi, ont peu d’accès dans une école et très peu de relations dans le milieu d’ici (pour ne pas dire... aucune). Ce projet exigeait des connaissances dans le milieu scolaire et portait trop peu sur les habilités et la volonté de l’étudiant « difficile » ayant en plus « des problèmes d’intégration ». Concernant la Situation d'apprentissage (qui compte pour 30% de la note finale), je pourrais dire que cela n'a pas constitué le sujet d'une autre matière jusqu'à maintenant. Ces situations d'apprentissage constitueront le sujet d'une autre matière d'étude dans les années suivantes.

Les TIC dans ma vie
Étant donné qu’on a beaucoup parlé de Facebook, j’affirme ne pas avoir un profil sur ce site et qu’il est peu probable que je m’en fasse un dans l’avenir. J’ajouterais qu’en un seul mois, dans un groupe de discussion, j’ai fait connaissance de plus de 1500 personnes et je trouve cela extraordinaire surtout si je pense au nombre d’amis que je me suis faits au Canada en 4 ans : 5 (trois Latino-Américains et deux Européens).

L’impact des TIC sur mon avenir
Je suis conscient qu’un Mac présente certains avantages par rapport à un PC. Mais un PC bien utilisé vaut plus qu’un Mac mal utilisé. Si, par accident, je deviens enseignant au Canada, j’utiliserai les TIC conformément aux principes que j’ai appris dans ce cours. Si je dois travailler dans un autre pays, j’utiliserai toutes mes connaissances et mes compétances reconues ou non d’une façon totalement différente.

À la place d’une conclusion
Je pense que les attentes ont été atteintes. Toutes mes capacités, toutes mes compétences (si j’en ai) ont été poussées au-delà de mes limites, exactement comment le prévoit le programme d’enseignement. L’expérience a été très réussie... je pense... Félicitations !!!

dimanche 30 novembre 2008

Bilan des apprentissages dans le cadre du cours : technologies de l’information et de la communication


En tant que futurs enseignants, nous devons jouer un rôle primordial en intégrant de plus en plus les technologies de l’information et des communications au sein de nos écoles québécoises. La compétence 8, Exploiter les technologies de l’information et de la communication, des neuf compétences transversales, est davantage considérée et le sera encore plus au fil des années. C’est une des raisons pour laquelle nous devons intégrer les TIC dans notre quotidien. Dans ce bilan des apprentissages, les TIC seront abordés sous différents axes dans le cadre de notre cours : tout d'abord, il sera question des logiciels que nous avons eu la chance d’explorer et la situation d’apprentissage que nous avons créée. Ensuite, j’aborderai l’importance d’utiliser les TIC à des fins pédagogiques et professionnelles et enfin, je terminerai avec l’impact des TIC dans la vie des jeunes d’aujourd’hui.

En premier lieu, nous avons eu l’opportunité de découvrir ou approfondir les logiciels Word et PowerPoint sur Mac ce qui diffère grandement de l’utilisation sur un PC. Nous pouvons maintenant dire que nous avons vu une nette amélioration quant à notre capacité à utiliser Mac! Je dois avouer que je suis très heureuse de savoir que je peux faire une table des matières dans Word aussi rapidement tout simplement en affichant, premièrement, la palette de mise en forme, deuxièmement en sélectionnant les titres de mon texte et enfin, en cliquant sur titre 1.C'est tout simple! Nous avons également créé des cartes conceptuelles à l’aide du logiciel Cmap Tools ce qui m’a permis d’organiser mes idées sous une forme différente. Ce logiciel est très simple et peut même être utilisé pour diriger les élèves dans leurs apprentissages. De plus, nous avons appris à construire une page Web sur le logiciel libre Nvu. Personnellement, je n’avais jamais créé de réelles pages Web et à ma grande surprise ce fut moins difficile que je l’imaginais.
J’ai trouvé très pertinent d’aborder les logiciels libres et d’avoir la chance d’en visiter quelques uns. Je suis tout à fait en accord avec le fait que nous devrions davantage utiliser ces logiciels qui seront bientôt utilisés de tous. De plus, j’ai trouvé intéressant de partager nos divers billets concernant les TIC sur le blogue de notre cours :
http://fls2011.blogspot.com. Ces billets ont permis à tous d’élargir ses connaissances dans le fabuleux monde des TIC.Enfin, la création d’une situation d’apprentissage a été très révélatrice. Pourquoi? Je me suis rendu compte qu’il fallait beaucoup de préparation afin de réaliser un projet destiné à des élèves tout en intégrant les TIC. Il faut penser aux compétences visées, aux étapes à franchir, aux outils à utiliser, à un guide pour l’enseignant et j’en passe. Je considère que c’est une bonne préparation et je suis convaincue que je réutiliserai ce projet lors de ma carrière en tant qu’enseignante!

En deuxième lieu, la conférence de Marie-France Laberge et d’André Proulx s’est avérée très enrichissante dans le cadre de ce cours ou les TIC sont d’une importance vitale.Plusieurs aspects comme l’écart générationnel qui se creuse concernant l’utilisation des TIC, l’importance du passeur culturel qui accompagne les jeunes dans leur développement de la compétence 8 pour ne pas que ceux-ci restent confinés dans leur univers avec leurs pairs en recherche de plaisir immédiat, mais bien qu’ils s’ouvrent davantage aux TIC pour cheminer dans cet apprentissage, sont des aspects à considérer dans notre futur enseignement.
C’est impressionnant de réaliser que le monde des technologies s’élargit sans cesse et que notre société doit plonger dans cet univers « virtuel ».Les enseignants d’aujourd’hui doivent intégrer les TIC et 8 autres compétences aux élèves dès le premier cycle du primaire en plus des changements dus au renouveau pédagogique. Pour s’y faire, les enseignants doivent avoir une bonne organisation et une bonne collaboration avec leurs pairs. La construction des savoirs par les élèves est au cœur de l’enseignement depuis quelques années. Quoi de mieux que l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour satisfaire à de nombreux besoins professionnels?

En troisième lieu, l’utilisation des TIC dans le cadre scolaire de la part des apprenants est bénéfique pour leurs divers apprentissages scolaires. Par exemple, les élèves peuvent entrer en contact avec leurs enseignants à l’aide d’un blogue ou de MSN pour poser des questions ou pour intéragir avec les autres élèves. Comme nous devions faire un projet vidéo nous avons été, mon équipe de travail et moi, dans une classe de première année où une mère donnait un atelier sur les composantes de l’ordinateur en ouvrant complètement la boîte de l’ordinateur. Notre problématique était d’observer comment vulgariser ces composantes afin de capter davantage l’attention et la compréhension des élèves. Ce fut une expérience enrichissante! Les élèves étaient fascinés de voir ce qui se trouvait à l’intérieur d’un ordinateur. Dans un même ordre d’idées, les élèves doivent développer des aptitudes sur l’ordinateur afin d’en faire des utilisations enrichissantes tout au long de leur cheminement scolaire.

Finalement, le cours PPA 2100 , Intégration des TIC, est un cours indispensable. J’ai élargi mes connaissances sur plusieurs aspects, mais surtout en ce qui concerne les composantes de l’ordinateur et les pages Web. Ces outils seront capitaux dans mon enseignement et dans ma vie de tous les jours!


mercredi 26 novembre 2008

Bilan

Bilan

En septembre, lors du début du cours, j’ai trouvé intéressant que le vocabulaire informatique ainsi que les composantes de l’ordinateur fassent partie des contenus du cours, car je les connaissais déjà, mais je confondais les termes; maintenant le tout est plus clair.
J’ai bien aimé le logiciel Cmap tools, je suis certaine que je vais m’en servir dans l’enseignement et pendant mes études à l’université. Avec Cmap tools, on peut simplifier un texte, l’information peut être présentée d’une façon plus graphique ce qui peut aider les enfants qui sont plutôt visuels, de plus, cet outil est fort intéressant pour les élèves afin de les aider à étudier, à préparer des présentations, à faire des résumés, etc.
Les liens (les sites web, les blogs, la conférence, etc.) vus en classe vont m’aider à être plus informée sur les TIC et à m’outiller davantage pour l’enseignement. Le fait de pouvoir contacter Mme Marie France Laberge et M André me soulage énormément.
Le logiciel que j’ai aimé le plus est PowerPoint, je vais montrer à mes élèves comment l’utiliser, en fait, je l’utilise déjà pour mes présentations à l’université, en ce qui concerne Word et Exel, je les connaissais auparavant et je m’en sert tout le temps.
La situation d’apprentissage et d’évaluation (SAE) était une de mes activités préférées, je l'ai trouvée très pertinente pour l’enseignement et cela va m’aider à planifier mes activités, je suis très contente d’avoir eu cette formation.
Cependant, même si je me débrouille à l’ordinateur, au début je ne savais pas comment faire pour téléverser mes billets dans le blog ou mes cartes conceptuelles dans le réseau de l’université.
Je crois qu’on a vu beaucoup de logiciels en très peu de temps. La quantité d’information reçue est énorme et on n’a pas eu le temps de tout assimiler. Également, la charge de travail dans le cours était extrêmement importante, personnellement je n’arrivais pas à tout faire.
Il y a plusieurs connaissances que je sais que je vais mettre en pratique, mais il y a d’autres que je ne crois pas être en mesure d' utiliser, par exemple faire un vidéo, car c’est trop long à réaliser et je n’ai pas beaucoup aimé. Par contre, je pourrais filmer ma classe et montrer le vidéo aux élèves, mais sans faire le montage.
Ça fait très longtemps que j’ai appris à faire des pages web mais j'avais complètement oublié parce que je ne m’en sers jamais et je ne crois pas utiliser cette application avec mes élèves.
Bref, je suis consciente que les TIC sont très importantes et qu’on doit les intégrer dans l’enseignement et même si je ne suis pas folle des TIC, je les aime et je pense qu’elles sont très utiles. En général, elles nous économisent du temps et, comme enseignante, je dois motiver les enfants à les utiliser.

Ordinateurs portatifs à l’école : bénédiction ou fléau?

J’ai choisi ce blog de Mario Asselin, car je l’ai trouvé assez intéressant. M. Asselin a pris cette information sur un article de M. Daniel Kaplan de la FING.

Je sais qu’aux États-Unis la technologie est très valorisée et que les Américains lui donnent beaucoup d’importance.
Le fait que certains États maintiennent leur choix de continuer la distribution d’ordinateurs dans les écoles et que d’autres veulent abandonner leur choix, m’a fait penser qu’on doit prendre en considération plusieurs éléments qui peuvent affecter une société « X », mais qui peuvent aider une autre en ce qui concerne la technologie. Voici les éléments que je crois pertinents : le niveau d’éducation n’est pas le même entre les états, l’importance des TIC d’une région à l’autre est différente, la motivation des élèves peut changer selon les cultures et aussi je me pose les questions suivantes; est-ce que les adultes font de la surveillance lorsque les élèves utilisent les ordinateurs? Donnent-t-ils assez de support aux enfants?
On peut se poser beaucoup de questions, cependant, l’ordinateur peut être un outil constructif, toutefois, il peut être aussi un outil destructif, cela dépend de son utilisation.
C’est vrai que la présence d’un adulte bienveillant s’avère essentielle, mais soyons réalistes, est-ce que les enseignants peuvent consacrer ce temps-là pour l’utilisation des ordinateurs, faire de la surveillance et en plus être accessibles aux élèves? On entend tout le temps que les enseignants sont débordés avec la préparation des cours, les corrections à faire (et pour lesquels ils ne sont pas payés), les rencontres avec les parents, les journées pédagogiques, la formation qu’ils doivent suivre, l’enseignement, etc.
C’est sûr que l’ordinateur est un outil d’apprentissage qui peut apporter beaucoup d’éléments positifs, mais le manque du temps et de connaissances sur les TIC n’aident pas les enseignants à s’engager dans d’autres activités.
Qu’en pensez-vous? Comme enseignants, combien de temps êtes-vous prêts à consacrer aux TIC? Pensez-vous pouvoir jongler avec toutes les responsabilités et tâches à réaliser?


http://carnets.opossum.ca/mario/archives/2007/05/ordinateurs_por_1.html

mardi 11 novembre 2008

TIC= ordinateur?

Quand on pense intégration de la technologie dans les classes au Québec, on pense internet, diaporama, traitement de texte, etc. Bref, tout ce qui a un lien de près de ou de loin à l’ordinateur. Qu’en est-il dans les pays défavorisés? Est-ce que leur vision de technologie de l’éducation rejoint la nôtre? La réponse, selon la lecture du texte L’évolution de la technologie de l’éducation dans notre société de John Daniel, est non.

En Tanzanie, les femmes questionnées ont répondu que l’accès aux technologies d’apprentissage était beaucoup moins important pour elle que l’accès aux autres technologies comme une cuisinière électrique ou une lessiveuse. De cette façon, ces femmes pouvaient consacrer plus de temps à leur éducation qu’aux tâches ménagères. Pour elles, ces technologies améliorent et facilitent leur éducation.

Dans cet article, il y a une phrase très pertinente qui peut très bien résumer l'idée de l'intégration des TIC dans les salles de classe : « un principe clé, dans l'application de la technologie en éducation, est de commencer avec les besoins des étudiants plutôt qu'avec les besoins des professeurs. » Les technologies sont arrivées dans nos vies dans le but de simplifier les actions du quotidien, comme l'invention de l’aspirateur ou du téléphone, alors il faut que les technologies facilitent et améliorent les apprentissages des élèves. Le premier but d'un enseignant n'est pas d'alléger sa tâche au profit d'une surcharge de travail de l'élève, du moins j’espère, mais bien de tout faire ce qui est en son pouvoir pour aider l'élève à apprendre. Dans ce cas précis, l'utilisation de la technologie est une ressource indispensable. Le texte de John Daniel est très instructif, car il permet de relativiser les problèmes ou les réticences que l'on a relativement à l'intégration des TIC dans nos classes en nous rappelant que l'accès à l'éducation n'est pas acquis partout. Nos enfants ont, dans la plupart des cas, accès à un ordinateur à la maison et à l’école, nous devrions mettre à profit cette chance afin d'obtenir une meilleure motivation et une participation de nos élèves dans leurs études.

http://portal.unesco.org/education/en/ev.php-URL_ID=30723&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

lundi 10 novembre 2008

L'arbre à p.p.


Ceci n'est pas tout à fait un billet.

Vous ne le savez peut-être pas, mais comme travail étudiant, je fais du tutorat en français auprès d'élèves allophones. Dernièrement, l'une d'entre eux devait apprendre à accorder des participes passés. La tâche semblait ardue, mais nous avons ensemble créé un "arbre à accords" pour l'aider. J'ai donc trouvé une utilité très concrète au logiciel CMap Tools. Je viens d'"informatiser" notre arbre. Me sentant incroyablement interdisciplinaire (ou en manque de jugement parce que trop fatiguée), j'ai décidé de vous le montrer. En l'élaborant avec mon élève, j'ai vraiment vu à quel point l'accord des p.p. est un concept compliqué!

Je ne suis probablement pas la première à y avoir pensé. Je crois avoir déjà vu un arbre semblable dans un manuel scolaire. Si vous prenez le temps de le regarder, auriez-vous des améliorations à y apporter?

(Je sais que c'est très serré dans le coin gauche en bas, mais je commençais à manquer de place!)

Militons pour les logiciels libres!

Comme vous le savez, les logiciels libres sont de plus en plus utilisés. Êtes-vous contre ou pour l’utilisation des logiciels libres? Une courte vidéo m’a inspirée sur ce sujet dans le monde de l’éducation.
Tout d’abord, connaissez-vous Richard Matthew Stallman? Ce cher monsieur, né à Manhattan en 1953, est un pur militant du logiciel libre et programmeur qui depuis les années 1990 est dévoué à la promotion de ces logiciels. Il se promène un peu partout dans le monde afin de sensibiliser différents publics aux logiciels libres.
Ensuite,dans son vidéo, Richard Stallman est en désaccord avec les entreprises qui vendent des logiciels payants aux écoles. Pour lui, c’est comme donner des drogues additives aux écoles pour que celles-ci les injecte aux élèves et étudiants. Malgré cette étrange comparaison, il refuse cette dépendance de la part des écoles. Il termine sur une note très intéressante en disant que la mission de l’école est « d’éduquer la nouvelle génération comme de bons citoyens. » Selon lui, la société doit être « forte », « indépendante » et « solidaire. » Il prône l’utilisation des logiciels libres dans les milieux scolaires et est persuadé que les enseignants doivent uniquement enseigner ces logiciels!
Personnellement, le petit discours de Richard Stallman m’a beaucoup intéressée! De plus, son habileté à bien parler français m’a étonnée. Bref, je suis tout à fait en accord avec sa vision futuriste des logiciels libres. Nos sociétés doivent évoluer!

Bref,en tant que futurs enseignants, nous sommes touchés directement par ce discours et nous devons inciter nos élèves à utiliser ces logiciels formidables!

Le nom de Monsieur Stallman est même mentionné au coeur de la définition du logiciel libre dans WIKIPEDIA.

Définition tirée de WIKIPEDIA : « Un logiciel libre est un logiciel dont la licence dite libre donne à chacun le droit d'utiliser, d'étudier, de modifier, de dupliquer, de donner et de vendre ledit logiciel sans contrepartie. Richard Stallman a formalisé la notion de logiciel libre dans la première moitié des années 1980 puis l'a popularisée avec le projet GNU et la Free Software Foundation (FSF). Les logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de « propriétaires » ou de « privateurs. » »

***Lien pour consulter la vidéo de Richard Matthew Stallman:

vendredi 31 octobre 2008

Quand l'analphabète se fait a-numérique

Je vous soumets ici un billet initialement publié sur mon blogue, le 30 octobre dernier:

Littératie et économie

Dans son édition des samedi 6 et dimanche 7 septembre dernier, Le Devoir publiait un cahier complet sur la question de l’alphabétisation. Plus particulièrement, un article écrit par Martine Letarte («À la rescousse de l'économie canadienne») levait le voile sur le déficit en littératie d’une majorité de Québécois. Ainsi, 54% des adultes ne possèdent pas de compétences suffisantes pour lire et comprendre un texte explicatif. Sur l’échelle de mesure de littératie (divisée en cinq paliers), ces individus n’atteignent que les niveaux un ou deux. Or, le niveau trois est maintenant requis pour fonctionner adéquatement dans la société d’aujourd’hui.

Afin d’assurer sa compétitivité économique à l’échelle mondiale, notre société dite « des savoirs » sollicite effectivement de plus en plus la qualification et l’adaptabilité des travailleurs (Normand Thériault, «Les porteurs d’eau sont de retour»), exigences qui riment implicitement avec formation et perfectionnement. Or, de telles attentes professionnelles laissent derrière de nombreux individus qui, faute de compétences suffisantes en lecture et en écriture, sont devenus incapables de trouver (ou retrouver) leur niche sur le marché du travail; une situation qui n’épargne pas même les jeunes puisque 41% des 16 à 25 ans ne possèdent pas un niveau de littératie suffisant.

L'exclusion technologique

Si l’on se fie aux propos de Robert Bibeau (Septembre-Octobre 2006,Vie pédagogique, «Vous avez dit société numérique du savoir ?»), la société actuelle ne serait plus seulement une «société des savoirs», elle serait aussi «numérique». Loin d'échanger une exigence professionnelle (la nécessaire spécialisation) pour une autre (le développement de compétences en matière de TIC) cette mutation sociétale a pour effet d’augmenter les conditions préalables à l’emploi, provoquant du même coup l’accroissement du fossé entre les gens adaptés à la nouvelle économie et ceux qui ne le sont pas.

Robert Bibeau évoque d’ailleurs l’idée de «fracture numérique», soit «l’inégalité dans l’accès et surtout dans l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC).» Si au sud, les 2.5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour (Rapport mondial sur le développement humain du PNUD, 2005) comptent certainement pour la majorité du «tiers-monde virtuel», au nord, le portrait-type de l’a-numérique apparaît moins clair.

Littératie et technologies

Durant les années 1990, lors de la généralisation des applications informatiques, les aînés ont été vus comme les principaux exclus des technologies. Aujourd’hui, les individus peu scolarisés sont ceux qui bénéficient le moins des TIC.

Plusieurs personnes âgées présentent peut-être toujours un retard dans la maîtrise des technologies. Toutefois, il leur suffit d’une initiation aux outils informatiques pour qu’elles parviennent à les utiliser (Le Devoir:«Ils m'ont enlevé la peur d'aller sur Internet»). Or, la démystification des technologies n’est pas si aisée pour les lecteurs peu expérimentés puisque même si les TIC offrent aujourd’hui plus d’interfaces graphiques qu’à leurs débuts, leur contenu et leurs chemins d’accès continuent d’être surtout textuels.

Un faible niveau de littératie permet peut-être le visionnement de vidéos ou le téléchargement de fichiers mais il empêche l'essentiel: l'usage de logiciels généraux, l'emploi de ressources documentaires (médias électroniques ou encyclopédies en ligne), mais surtout, l'utilisation d'applications spécialisées. En ce sens, si certains emplois pouvaient jadis s'apprendre sur le tas, ils nécessitent maintenant la maîtrise d'outils informatiques (Spectra dans le domaine textile, AutoCAD pour l'ébénisterie en série). Ainsi, un niveau peu élevé de littératie limite les possibilités de formation et mine donc l’employabilité.

En somme, loin de s'alléger, le défi éducationnel québécois et mondial est devenu double : Alphabétisation d’abord et numérisation ensuite.

Le Banquet de Sébastien Rose: Condamnation du cancre sans passé

Je vous soumets ici un billet initialement publié sur mon blogue, le 18 septembre dernier: 

Oeuvre chorale, le film Le Banquet du cinéaste Sébastien Rose suit le parcours de quelques personnages sur fond de grève universitaire. Si a priori le conflit que dépeint le film est de nature inter-générationnelle par l'illustration d'une opposition marquée entre la jeunesse étudiante et le corps professoral issu du baby-boom, le clivage qu’il expose réellement est plutôt d’ordre social.

Assez étonnement, le film permute la typologie propre aux exclus sociaux avec celle des individus généralement inclus socialement. En ce sens, le personnage du talentueux-et-intègre-leader-étudiant est issu d’un milieu ethnique modeste tandis que la fille-mère-décrocheuse-et-toxicomane provient d’une famille bourgeoise blanche.

En optant pour une telle caractérisation des personnages, Le Banquet tente de démontrer le succès du principe d’égalité des chances dans la société québécoise. En tant que simples caractéristiques individuelles, l’origine sociale, la situation économique, le sexe et la communauté ethno-culturelle d’appartenance seraient alors sans conséquences sur la réussite scolaire. Ainsi, les inégalités présentes ne seraient donc pas sociales mais bien, naturelles.

Or, cette thèse bénéficie d’une défense plutôt inégale tout au long du film. En effet, contrairement aux autres protagonistes, les personnages du leader-étudiant-bagarreur-et-arriviste et du cancre-arrogant-et-désaxé sont décontextualisés. C’est donc simplement sur parole qu’on nous invite à croire que leurs comportements scolaires condamnables (opportunisme pour l’un, harcèlement et violence pour l’autre) ne sont pas en lien avec leur environnement social. Pourtant, les incidences négatives sur la réussite scolaire de facteurs tels que l’immigration, la pauvreté, la défavorisation économique et les rapports hommes/femmes en mutation sont connues.

C’est donc avec une certaine démagogie qu’on veut nous faire admettre que l’accession aux études supérieures d’étudiants faibles ou peu méritants doit cesser puisqu’elle met en péril le niveau d’enseignement. Si la réussite scolaire ne dépendait que de la volonté individuelle, il serait aisé de se ranger du côté de cette opinion. Toutefois, elle découle de facteurs sociaux. Ainsi, contrairement à ce que cherche à affirmer l’équipe scénaristique, la solution au problème de la qualité de l’éducation ne se trouve pas dans l’élitisme passé mais plutôt dans l’irradiation des inégalités sociales. En somme, à l’égalité des chances doit maintenant succéder l’égalité des acquis.

jeudi 30 octobre 2008

Le débat sur les TIC était et est partout !

À travers la lecture des blogues relatifs à l'intégration des TIC en éducation, je suis tombé sur un article très intéressant écrit par Martine Rioux. Cet article a presque deux ans, mais il a pour sujet des questions que nous devons toujours nous poser aujourd'hui. 

Je trouve particulièrement intéressante la partie du texte qui discute de la pertinence de la séparation entre les TIC « ustensiles » et les TIC « pour changer le rapport de l'élève au savoir ». Je suis essentiellement en accord avec la position de M. Bibeau, interviewé par Mme Rioux. Il y a du matériel de TIC qui n'est rien d'autre qu'une dactylo haut-de-gamme, alors que d'autres éléments (le wiki et le blogue sont cités en exemple) permettent de communiquer et d'apprendre d'une nouvelle façon, moins passive qu'avec des moynens plus traditionnels. 

Je me demande maintenant si ces moyens ne seraient rien d'autre en eux-mêmes qu'une claviéro-conférence qui remplacerait simplement la primitive discussion faite à l'aide des plis vocaux (je veux un point pour le cours de phono !) et des tympans ? En d'autres mots, ce seraient des outils, mais il n'y aurait rien d'automatiquement pédagogiquement intéressant à aller chercher là.

Sans entrer en contradiction avec l'article précédent (surtout qu'il est écrit par moi-même) il s'agirait donc d'utiliser les TIC en fonction de la « finalité recherchée », de les utiliser pour enseigner quelque chose de pertinent (sans enlever leur valeur en tant qu'outil), mais d'éviter d'en faire une finalité banale pour accomplir un objectif d'utilisation des TIC.

dimanche 26 octobre 2008

Les compétences et les TIC

Nous avons dans ce blogue et dans certaines discussions vulgairement faites à l'oral, discuté de la pertinence des TIC en enseignement. Devons-nous maintenant nous demander s'il est pertinent d'employer les TIC afin de développer l'élément « S'intégrer au milieu scolaire et à la société québécoise » du programme du MELS ?

Il se peut qu'il soit en effet pertinent, ayant cet objectif en vue, d'intégrer les TIC à l'enseignement. Car à l'accueil, peut-être de nombreux élèves n'auront-ils pas eu l'occasion d'intégrer, de culturellement intégrer l'ordinateur dans leur mode de vie. Cela est pourtant devenu presque fondamental à la vie de nombreux québécois. Voir l'ordinateur comme un outil rare ou spécial ne risque pas de faciliter la recherche d'emploi, qui peut d'ailleurs parfois se faire par Internet.

Je crois donc qu'il puisse être intéressant d'intégrer les TIC en enseignement afin de « banaliser » leur usage, de le rendre normal pour l'élève. Il doit apprendre à y avoir naturellement recours. Ce n'est peut-être pas un élément de culture québécoise, mais c'est un élément culturel présent au Québec, aussi génériquement occidental ou même typique aux pays développés soit-il.

vendredi 17 octobre 2008

Des formations en TIC pour mettre à jour les enseignants?

Je me pose une question et vous pourrez peut-être me donner une réponse... Existe-t-il des moyens pour mettre à jour les enseignants des nouvelles percées dans le développement des TIC? Après le débat qu'une partie de notre classe a eux dans le cours de gestion de classe, c'est une des questions qui me vient à l'esprit. J'imagine qu'il y a des mesures mises en place par le ministère pour aider les enseignants à utiliser les ressources informatiques à leur disposition. Cependant, sont-elles assez nombreuses et efficaces?

Désolé si j'en choque quelques-uns en n'apportant pas de réponses, mais plutôt des questions. Ce que je cherches à faire est surtout d'inciter le dialogue sur le blogue. N'est-ce pas une des raisons pourquoi nous avons ce travail à faire? D'ailleurs, les questions que je viens de poser pourraient faire un bon sujet de billet pour quiconque décidera de sauter sur le sujet...

jeudi 16 octobre 2008

Les TIC, bien avant l'époque

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai tendance à relier les technologies à la modernité. Encore plus lorsqu'il est question des technologies et de l'éducation. Je viens pourtant de réaliser que cette relation était déjà présente bien avant notre naissance, du moins la mienne, et a marqué notre enfance: Passe-Partout!

Il faut savoir que le but premier de cette émission-jeunesse était de combler un retard chez les enfants venant de milieux défavorisés, avant leur rentrée à la maternelle, dans l'esprit de l'égalité des chances. Plutôt que d'investir plusieurs millions dans les maternelles 4 ans, le Ministère de l'éducation décide de créer une émission à but pédagogique. Un peu moins cher! Passe-Partout est donc né avec l'intention claire de remplacer une certaine forme d'éducation.

À l'époque, selon mes lectures, l'opposition est monté au front, affirmant que la télévision n'était pas de l'éducation. Cependant, il faut le reconnaitre, Passe-Partout avait ses forces, et plusieurs. Une des responsables pédagogiques, Carmen Bourassa, dit, dans le premier coffret dvd, que le message profond adressé aux enfants était "Dis-le, fais-le". L'émission incitait le développement de l'autonomie, de la créativité, et même des fonctions motrices, en plus d'encourager certaines valeurs (expressions des émotions, entraide, etc.)

C'est quand même incroyable qu'un émission de télévision, à cette époque, réussissait presque à remplacer un niveau de scolarité complémentaire qu'était la pré-maternelle! Bien que rien ne remplace l'interaction humaine, une technologie a quand même apporté beaucoup à toute une génération d'enfants. Et je suis sure que vous avez déjà fait le test: les enfants d'aujourd'hui ne sont pas différents de ceux des années 70 et 80, ils tombent eux aussi sous le charme de cette émission, tout de même âgée de 31 ans! Pourra-t-on en dire autant des émissions jeunesses d'aujourd'hui?

Inspiré d'information tirées de la capsule "Les débuts de Passe-Partout" du premier coffret et du site http://www2.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles/2007/11/02/4625942-jdm.html

mercredi 15 octobre 2008

Un portable équitable!

Il est ludique, adapté aux enfants et muni d’un contenu éducatif. Qui est-il? Il s’appelle XO et il est l’ordinateur le plus abordable sur le marché. Conçu initialement pour les pays en voie de développement, une classe du Québec a pu le manipuler, l’utiliser et s’y familiariser l’espace d’une journée. Le résultat? Plus que concluant! Malgré quelques lacunes, l’idée semble excellente.
Imaginez-vous, dans quelques années, devant une classe de niveau primaire. Tous vos élèves auraient un ordianteur à leur disposition et suivraient un cours totalement interractif basé sur écran. Idée farfelue? Peut-être pas tant que ça.
Le fait d’avoir un ordinateur à porté de mains pourrait amener les élèves vers de nouvelles dimensions de l’acquision des compétences. Ainsi, par lui-même, grâce à son développement cognitif individuel, il pourrait expérimenté l’univers informatique tout en combinant les autres matières académiques. Ensuite, selon les différents ateliers mis en place, la collaboration, les échanges et les «parrainages» entre les niveaux scolaires pourraient être possibles. Bref, une multitude d’applications pourraient être mises sur pied. L’idée est lancée!
Voici le site internet qui met en ligne l'article. À vous de jouer!