mardi 16 décembre 2008

Apprenons à aimer les Tics


La première fois que je suis allée dans le cours d'initiation aux Tics , c'est à dire à la session d'automne 2007, j'y suis entrée et aussitôt ressortie. J'ai couru jusqu'au bureau de Mme. Popescu pour le faire annuler au plus vite. Mon pire cauchemar revenait me hanter. Je me suis souvenue de mes cours d'informatique au secondaire au milieu des années 90 et je m'étais dite à l'époque: '' plus jamais !''. Par chance cette session ci ,j'étais dans la même classe que mes collègues, ce qui m'a encouragé à continuer. Il fallait mettre fin à ce supplice le plus rapidement possible. Maintenant que le cours est terminé, je peux dire que même si je ne suis toujours pas une ''fan'' des Tics, je suis capable de voir les avantages que cela peut apporter en situation d'apprentissage . Les différents projets tels que le projet vidéo m'ont permis de voir les outils que l'on peut en tirer dans l'apprentissage du français langue seconde.
Premièrement, j'ai vu qu'il était possible de créer son propre matériel maison, grâce à une kyrielle de sites trouvés sur Internet. Il y a tant de ressources qu'il est même facile de s'y perdre. Il y a aussi un tas d'exemple d'exercices didactiques audio et vidéo. Si nous regardons plus précisément ce qui peut être fait en FL2, les Tics nous permettent de créer des exercices de lecture, de grammaire, de vocabulaire, de prononciation et j'en passe. Étant donné que je ne me sens pas toujours à l'aise, il n'incombe qu'à moi de dénicher support informatique qui pourrait convenir le mieux à mes élèves et à moi. Jamais au grand jamais les Tics ne pourrons remplacer mon enseignement (même si je le voulais, j'en serai incapable), c'est un peu comme un parent qui se dit qu'à force de laisser son enfant devant le téléviseur à regarder des cassettes de Passe-Partout, Passe Montagne finirait par faire son éducation. Passons... Je disais donc que les Tics, ne pouvaient pas remplacer l'enseignant, mais qu'ils pouvaient plutôt servir de compléments à un enseignement traditionnel. Les Tics servent à renforcer les acquis, à simplifier certaines méthodes d'apprentissage (ex: un dictionnaire papier remplacé par dictionnaire électronique est obligatoirement moins lourd, moins encombrant, peut être plus facilement être manipulé, etc.) Finalement les Tics permettent de faire de nouvelles découvertes de manière plus accessible et ce plus rapidement.
Ensuite nous parlons souvent ,depuis la réforme en éducation, de l'approche par compétences. Les Tics permettent s' ils sont bien utilisés le développement de l'apprentissage par induction et par déduction. Ils permettent le développement de l'autonomie et de la curiosité chez l'élève. Ce sont d'ailleurs deux mandats dont s'est doté l'école québécoise. Les Tics ne sont pas uniquement fait pour une élite ou des élèves en difficulté, mais pour tous. Ils peuvent facilement être adaptés à différents types d'élèves, de différents niveaux et pour différentes sortes de projets. Les Tics permettent aux jeunes élèves de socialiser lorsqu'ils font du travail en équipe, de s'instruire lorsqu'ils font des projets de recherche et de se qualifier même dans l'apprentissage d'un métier dans le secteur professionnel.
Finalement ils sont un outil culturelle qui peut s'étendre à l'infini. Lors du passage des deux représentant du ministère, nous avons pu constater que élèves pouvaient apprendre beaucoup sur les autres. Surtout au sein des classes d'accueil qui sont la plupart du temps très multiethnique, tout en apprenant la langue de Molière.

lundi 15 décembre 2008

Enfin libre!

Je suis, informatiquement parlant, un cancre. Ce que j’apprends, je l’oublie la semaine suivante. Ce que je sais, il a fallu de longues années à me l’enfoncer dans le crâne. Intégrer quelque chose en une session relève de l’exploit. Avant que ma mémoire de poisson rouge n’efface tout, je note donc mes exploits sur papier, ou plutôt dans un logiciel de traitement de texte pour les publier dans un blogue.

Premièrement, mon léger, subtil mais tout de même présent changement d’attitude est à souligner. Je ne savais même pas ce que signifiait l’acronyme TIC. Je croyais que c’était un trouble de « quelque chose qui commence par I » du comportement. Puis, nous sommes arrivés, au premier cours, dans une salle remplie d’ordinateurs. « Ah non, pas encore un cours d’informatique où je vais royalement me planter. Je peux bien mourir sans savoir ça.» Le cours m’a ouvert les yeux sur une chose : à moins d’aller enseigner au fin fond d’une communauté d’Amishs, je n’aurai pas le choix d’utiliser l’informatique en classe. Les temps changent, et l’on doit s’adapter. Je crois enfin qu’il peut être utile, motivant et pertinent d’utiliser les TIC dans un contexte d’enseignement.

Il serait beaucoup trop long d’énumérer toutes les fois où j’ai découvert à quoi servait une option dans un logiciel que j’utilise fréquemment comme Word ou PowerPoint. J’ai expérimenté de nouveaux logiciels pour créer des pages web et des cartes conceptuelles (j’en ai même élaboré une sur les participes passés de mon propre chef!) Je ne connaissais strictement rien là-dedans. J’avais déjà fait du montage vidéo et franchement, ça n’avait pas été un franc succès.

J’ai beaucoup aimé la visite de Madame Laberge et de Monsieur Roux. Le site sur les contes du monde entier dans la langue d’origine et en français m’a réellement impressionnée. C’est d’ailleurs la première chose qui me vient en tête lorsque je me souviens de cette conférence et j’ai vraiment hâte que ce projet soit mis en ligne pour pouvoir le consulter!

La charge de travail était grande. Heureusement que des modifications ont été apportées, sinon je ne m’en serais jamais sortie! J’avoue qu’il m’est souvent arrivé de souhaiter ardemment un bogue de l’an 2008 avant la fin de la session et d’aller me terrer sous un bloc de neige pour ne me réveiller qu’au printemps, quand tous les projets seraient passés! Oui, j’ai appris énormément, mais, comme on dit en québécois, j’en ai arraché!

Je ne croyais pas être capable de faire un film, et j’aurais eu raison si je n’avais pas eu mes coéquipiers pour m’aider. Monter une SAE me paraissait une entreprise insensée. J’y suis arrivée. Les plus grands problèmes que j’ai rencontrés sont mon attitude et le fait que j’ignorais que je n’étais pas seule pour faire face à ces défis!

Pendant le temps que mes apprentissages me resteront dans la tête, ils me seront plutôt utiles! Après… j’embaucherai un technicien pour venir m’expliquer de nouveau.

Bilan d'un semestre en intégration des TICs.

J’ai franchement très peu de choses à dire…J’ai commencé cette session avec une quantité de connaissances assez énorme en informatique. Ayant passé mon secondaire dans un programme de sciences et d’informatique, je possédais presque toutes les connaissances techniques nécessaires pour compléter le cours sans problème. Cependant, je crois en avoir appris beaucoup quant à l’utilisation des TICs en situation de classe. J’ai pu voir comment utiliser des logiciels de tous les jours pour développer des situations d’apprentissage qui amèneront les apprenants à développer leur savoir de manière non-conventionnelle. Cela m’a fait prendre conscience de l’utilité de l’informatique dans la tâche enseignante et m’a donné des idées pour comment rendre mes cours plus intéressant dans le futur.

Ce qui m’a le plus intéressé dans ce cours est la période où les invités du ministère de l’éducation et du RÉCIT sont venus. C’est à ce moment que j’ai réalisé comment a peu près n’importe quel logiciel utilitaire peut être utilisé pour élaborer des activités d’apprentissage.

Ce que j’ai moins aimé du cours cependant est la charge de travail. Le projet de vidéo et celui de la SAE, additionné au projet blogue, cela fait énormément de projets pour un seul cours. Il faudrait penser à réduire le nombre de projets pour les années à venir ^^;;.

Finalement, je peux aussi dire que j’ai appris à travailler avec un mac, bien que je préfèrerai toujours les environnements Windows et Linux.

Mon bilan des apprentissages

En début de session quand j’ai vu le titre de ce cours sur mon horaire, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je n’avais jamais entendu parler des « TIC », je me demandais quelle sorte de cours l’Université nous faisait suivre encore. Au premier cours, le premier réflexe que j’ai eu c’est d’avoir peur de tous ces travaux qui nous attendaient au cours de la session. Travailler sur un Mac ? Un film avec iMovie ? Une SAE? Des billets sur un blog? Du montage? Nvu? Cmaps? Par où allais-je commencer pour en finir?

Premièrement, je peux m’avancer sur un point. Ma vision des TIC a été changée. Au début, je me disais qu’au pire je n’avais qu’à revenir comme dans le temps d’Émilie Bordeleau dans Les Filles de Caleb, et ne faire mon cours que sur des ardoises, sans me préoccuper des ordinateurs et leurs multiples fonctions beaucoup trop complexes pour moi. En étant peu réaliste, je me disais que c’était toujours possible de ne pas utiliser les ordinateurs dans une classe, ou même de ne jamais mentionner leur existence. Or, maintenant, je sais que dans une classe ils peuvent apporter beaucoup d’autres choses que seulement du désagrément. Surtout en langue seconde ou en accueil, l’apport des TIC est considérable.

Ensuite, c’est certain que de travailler sur un Mac m’effrayait au début, moi qui n’avais jamais compris réellement comment ouvrir un programme avec ce type d’ordinateur. Peu à peu, j’ai réalisé que ça ressemblait beaucoup à mon ordinateur à la maison sur certains points. Des différences sont présentes bien sûr, mais au moins maintenant je sais comment utiliser des programmes de base sur un Mac, sans perdre patience.

Les différents projets que nous avons eu à réaliser m’effrayaient au début de la session. En réalité, j’ai été impressionnée de m’en sortir vivante en fin de session. La SAE m’a permis de comprendre ce que ça signifiait de faire une activité en classe avec des élèves. Ce n’est pas seulement de se dire qu’on va faire cela comme ça, ça comme ceci. Il y a réellement un travail derrière tout ça. Quelles compétences ce travail développera-t-il? À la fin, je suis fière de la belle SAE que j’ai bâtie avec Marie-Ève.

Ensuite, la vidéo que nous avions à monter sur iMovie m’a permis de voir que mon talent n’était pas nécessairement de faire du montage. Oui, j’ai aimé cette partie, mais je ne crois pas que dans un avenir proche je vais faire du montage de vidéo, bien que le iMovie soit simple d’utilisation.

L’étape que j’ai le moins appréciée, c’est de faire les billets sur le blog. Avant le cours, je me demandais ce que les gens pouvaient écrire sur ces fameux blogs. Après réflexion, je ne me vois pas aller à chaque jour sur mon blog personnel. Je ne vois pas nécessairement l’utilité de faire un blog, si je compare avec l’utilité de Word ou Cmaps par exemple. Je crois seulement que si c’est un projet en classe, disons avec des élèves et un blog pour pratiquer l’écriture ou quelque chose du genre, ça peut être utile. Je ne veux pas me mettre les blogueurs à dos, surtout!

Enfin, je crois, j’en ai beaucoup appris, cette session. Que ce soit par Cmaps ou par un Mac, j’ai appris à manipuler d’autres programmes que ceux que j’utilise régulièrement. Travailler sur un Mac? Bien sûr, pourquoi pas! Un film avec iMovie? En quelques étapes, oui! Une SAE? Quelques gouttes de sueur, mais quel beau résultat! Des billets sur un blog? Pourquoi pas! Du montage? Oui, avec iMovie et de bons coéquipiers! Nvu? Une page Web en un instant! Cmaps? Toutes mes idées sont claires maintenant!

Après une session complète, je crois que le cours de TIC est un cours important dans le cheminement d’un futur enseignant. Je ne serais peut-être jamais une informaticienne, mais je serai en mesure d’utiliser quelques programmes de base afin de structurer mes cours. Et si en prime je faisais travailler le vocabulaire des élèves sur des Mac, je serais très loin de mon idée de départ de retourner en 1900 comme Émilie Bordeleau des Filles de Caleb.

Bilan sur mes apprentissages

Pour être honnête, en début de session j'appréhendais ce cours lorsque j'ai appris que la plateforme utilisée serait le Macintosh. Étant habituée au PC, je me suis sentie très intimidée et même mal à laisse face à cette dernière.

Ce cours m'a permis d'en apprendre un peu plus sur l'informatique en général. Au début de la session, la signification de plusieurs termes informatique m’était totalement inconnue. Que ce soit à travers les termes informatiques ou certains logiciels, j'ai relevé des défis qui m'apparaissaient insurmontables. Jamais, je n'aurais eu l'occasion dans d'autres cours d'utiliser un logiciel tel que i Movie ou Nvu. Certes, j’ai été surprise par la facilité avec laquelle j'ai appris à travailler avec ces logiciels.

Personnellement, je considère qu’il est de notre devoir en tant que futur enseignant d'intégrer les TIC en milieu scolaire. Il s’agit d’une façon intéressante et stimulante autour de laquelle nous pouvons construire une situation d’apprentissage. En plus d'exploiter les TIC, les élèves seront amenés à travailler d'autres compétences disciplinaires et même transversales comme le prévoit le Programme de formation de l'école québécoise. Plusieurs enseignants sont réticents à l’idée d’intégrer les TIC à leur enseignement. Je crois fortement qu’ils pourraient bénéficier de cours d’informatique. Il ne faut pas être un génie de l’informatique pour organiser une activité qui intègre les TIC. Il faut simplement ne pas avoir peur d’utiliser de nouvelles méthodes d’enseignement et surtout ne pas hésiter à demander de l'aide si le besoin se fait sentir.

dimanche 14 décembre 2008

Les TIC ne sont plus un mystère!


Avant d'entamer le cours d'intégration des TIC, mon rapport à l'ordinateur, qui est un aspect de ces technologies, se limitait au traitement de texte. Mais à mesure que j'avançais dans ce cours mes connaissances s'approfondissaient et ma curiosité grandissait . Une saine curiosité qui m'a ouvert les yeux sur un monde fascinant comme celui d'Alice au pays des merveilles. Croyez-moi, chers collègues, l'analogie n'est point hyperbolique. C'est la pure réalité. À tel point que je suis passé, en un laps de temps très court, du statut de néophyte à celui de l'initié. Car maintenant j'ai un blog personnel, un portfolio, je clavarde chaque soir et j'ai un compte sur second life. Sans omettre de dire que mon cybervocabulaire ne cesse de s'enrichir jour après jour. La réalisation d'une vidéo à aussi était une étape décisive dans ce cours étant donné que j'ai vu qu'il suffisait d'y croire et de travailler, le résultat vient après grâce à l'ingéniosité des TIC. La manipulation de logiciels tel Nvu, Cmap, imovie m'ont fait toucher du doigt toutes les possibilités de créations d'offrait ces technologies, mais aussi le réservoir de ressources que cela pouvait mettre à notre disposition en tant que futurs professionnels de l'enseignement. Sans trop se perdre dans l’exaltation qui accompagne la découverte d’un nouveau monde, et dans une optique pédagogique qui est celle de renforcer et de consolider les acquis, je soumets sous forme d’une carte conceptuelle les axes pricinpaux vus dans ce cours.
Enfin, sans exagération aucune, le cours d’intégration des TIC est celui dans lequel j’ai le plus appris; il m’a ouvert une Voie lactée parsemée d’astres scintillants qui ne cessent de me dévoiler des choses sans cesse renouvelées. C’est un univers ou la routine n’ a pas de place. Les TIC sont une aventure digne des grandes découvertes géographiques du 15e et 16e siècle. Merci Florien pour cette belle aventure qui ne va pas s’arrêter de si tôt.

Bilan des apprentissages

La session a passé tellement vite! Il me semble qu’hier encore je parcourais mon plan de cours de TIC dans une classe où je ne connaissais personne et où personne ne me connaissait! Je dois l’avouer, c’est l’isolement, plus que la matière du cours, qui m’a effrayé au départ. Finalement, votre cohorte est moins épeurante que je le croyais!

Mon plan de cours, mon beau-frère, crack d’informatique, l’a adoré! De mon côté, je savais que je me débrouillais bien en informatique, mais sans rien y comprendre. Je n’avais donc aucune idée de ce que ce cours m’apporterait. J’ai maintenant une réponse à cette question. Ce cours m’a apporté des outils, des idées créatives d’utilisation des technologies en classe. Dès le premier cours, j’ai découvert un nouvel outil bien pratique, CMap Tools. Ce logiciel libre me permet maintenant de faire en quelques minutes ce que je pouvais passer une heure ou plus à faire avec Paint! Bien sûr, il y a eu quelques cours dans lesquels je n’ai pas eu l’impression d’apprendre grand-chose puisque j’utilisais déjà beaucoup de fonctionnalités des logiciels connus, comme Word et Power Point. J’ai cependant pu consolider certaines fonctions et en découvrir quelques autres, au grand bonheur de mes coéquipiers dans d’autres cours!

Je dirais sans hésitation que la partie du cours qui m’a plu le plus est la rencontre avec Marie-France Laberge et André Roux. J’ai découvert dans cette rencontre tout un éventail de ressources à notre disposition une fois en classe. Il existe beaucoup de sites vraiment riches et complets pouvant être très utiles pour les futurs enseignant de français langue seconde que nous sommes, d’autant plus que nous savons à quel point il peut être compliquer de trouver du matériel pédagogique dans ce domaine!

Oui, c’était beaucoup de travail, et oui, on a parfois pensé que ça n’allait pas beaucoup nous servir dans le futur. Mais je crois qu’au bout du compte, on en a retirer beaucoup plus qu’on pourrait le penser. Du moins, c’est mon cas.