vendredi 31 octobre 2008

Quand l'analphabète se fait a-numérique

Je vous soumets ici un billet initialement publié sur mon blogue, le 30 octobre dernier:

Littératie et économie

Dans son édition des samedi 6 et dimanche 7 septembre dernier, Le Devoir publiait un cahier complet sur la question de l’alphabétisation. Plus particulièrement, un article écrit par Martine Letarte («À la rescousse de l'économie canadienne») levait le voile sur le déficit en littératie d’une majorité de Québécois. Ainsi, 54% des adultes ne possèdent pas de compétences suffisantes pour lire et comprendre un texte explicatif. Sur l’échelle de mesure de littératie (divisée en cinq paliers), ces individus n’atteignent que les niveaux un ou deux. Or, le niveau trois est maintenant requis pour fonctionner adéquatement dans la société d’aujourd’hui.

Afin d’assurer sa compétitivité économique à l’échelle mondiale, notre société dite « des savoirs » sollicite effectivement de plus en plus la qualification et l’adaptabilité des travailleurs (Normand Thériault, «Les porteurs d’eau sont de retour»), exigences qui riment implicitement avec formation et perfectionnement. Or, de telles attentes professionnelles laissent derrière de nombreux individus qui, faute de compétences suffisantes en lecture et en écriture, sont devenus incapables de trouver (ou retrouver) leur niche sur le marché du travail; une situation qui n’épargne pas même les jeunes puisque 41% des 16 à 25 ans ne possèdent pas un niveau de littératie suffisant.

L'exclusion technologique

Si l’on se fie aux propos de Robert Bibeau (Septembre-Octobre 2006,Vie pédagogique, «Vous avez dit société numérique du savoir ?»), la société actuelle ne serait plus seulement une «société des savoirs», elle serait aussi «numérique». Loin d'échanger une exigence professionnelle (la nécessaire spécialisation) pour une autre (le développement de compétences en matière de TIC) cette mutation sociétale a pour effet d’augmenter les conditions préalables à l’emploi, provoquant du même coup l’accroissement du fossé entre les gens adaptés à la nouvelle économie et ceux qui ne le sont pas.

Robert Bibeau évoque d’ailleurs l’idée de «fracture numérique», soit «l’inégalité dans l’accès et surtout dans l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC).» Si au sud, les 2.5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour (Rapport mondial sur le développement humain du PNUD, 2005) comptent certainement pour la majorité du «tiers-monde virtuel», au nord, le portrait-type de l’a-numérique apparaît moins clair.

Littératie et technologies

Durant les années 1990, lors de la généralisation des applications informatiques, les aînés ont été vus comme les principaux exclus des technologies. Aujourd’hui, les individus peu scolarisés sont ceux qui bénéficient le moins des TIC.

Plusieurs personnes âgées présentent peut-être toujours un retard dans la maîtrise des technologies. Toutefois, il leur suffit d’une initiation aux outils informatiques pour qu’elles parviennent à les utiliser (Le Devoir:«Ils m'ont enlevé la peur d'aller sur Internet»). Or, la démystification des technologies n’est pas si aisée pour les lecteurs peu expérimentés puisque même si les TIC offrent aujourd’hui plus d’interfaces graphiques qu’à leurs débuts, leur contenu et leurs chemins d’accès continuent d’être surtout textuels.

Un faible niveau de littératie permet peut-être le visionnement de vidéos ou le téléchargement de fichiers mais il empêche l'essentiel: l'usage de logiciels généraux, l'emploi de ressources documentaires (médias électroniques ou encyclopédies en ligne), mais surtout, l'utilisation d'applications spécialisées. En ce sens, si certains emplois pouvaient jadis s'apprendre sur le tas, ils nécessitent maintenant la maîtrise d'outils informatiques (Spectra dans le domaine textile, AutoCAD pour l'ébénisterie en série). Ainsi, un niveau peu élevé de littératie limite les possibilités de formation et mine donc l’employabilité.

En somme, loin de s'alléger, le défi éducationnel québécois et mondial est devenu double : Alphabétisation d’abord et numérisation ensuite.

Le Banquet de Sébastien Rose: Condamnation du cancre sans passé

Je vous soumets ici un billet initialement publié sur mon blogue, le 18 septembre dernier: 

Oeuvre chorale, le film Le Banquet du cinéaste Sébastien Rose suit le parcours de quelques personnages sur fond de grève universitaire. Si a priori le conflit que dépeint le film est de nature inter-générationnelle par l'illustration d'une opposition marquée entre la jeunesse étudiante et le corps professoral issu du baby-boom, le clivage qu’il expose réellement est plutôt d’ordre social.

Assez étonnement, le film permute la typologie propre aux exclus sociaux avec celle des individus généralement inclus socialement. En ce sens, le personnage du talentueux-et-intègre-leader-étudiant est issu d’un milieu ethnique modeste tandis que la fille-mère-décrocheuse-et-toxicomane provient d’une famille bourgeoise blanche.

En optant pour une telle caractérisation des personnages, Le Banquet tente de démontrer le succès du principe d’égalité des chances dans la société québécoise. En tant que simples caractéristiques individuelles, l’origine sociale, la situation économique, le sexe et la communauté ethno-culturelle d’appartenance seraient alors sans conséquences sur la réussite scolaire. Ainsi, les inégalités présentes ne seraient donc pas sociales mais bien, naturelles.

Or, cette thèse bénéficie d’une défense plutôt inégale tout au long du film. En effet, contrairement aux autres protagonistes, les personnages du leader-étudiant-bagarreur-et-arriviste et du cancre-arrogant-et-désaxé sont décontextualisés. C’est donc simplement sur parole qu’on nous invite à croire que leurs comportements scolaires condamnables (opportunisme pour l’un, harcèlement et violence pour l’autre) ne sont pas en lien avec leur environnement social. Pourtant, les incidences négatives sur la réussite scolaire de facteurs tels que l’immigration, la pauvreté, la défavorisation économique et les rapports hommes/femmes en mutation sont connues.

C’est donc avec une certaine démagogie qu’on veut nous faire admettre que l’accession aux études supérieures d’étudiants faibles ou peu méritants doit cesser puisqu’elle met en péril le niveau d’enseignement. Si la réussite scolaire ne dépendait que de la volonté individuelle, il serait aisé de se ranger du côté de cette opinion. Toutefois, elle découle de facteurs sociaux. Ainsi, contrairement à ce que cherche à affirmer l’équipe scénaristique, la solution au problème de la qualité de l’éducation ne se trouve pas dans l’élitisme passé mais plutôt dans l’irradiation des inégalités sociales. En somme, à l’égalité des chances doit maintenant succéder l’égalité des acquis.

jeudi 30 octobre 2008

Le débat sur les TIC était et est partout !

À travers la lecture des blogues relatifs à l'intégration des TIC en éducation, je suis tombé sur un article très intéressant écrit par Martine Rioux. Cet article a presque deux ans, mais il a pour sujet des questions que nous devons toujours nous poser aujourd'hui. 

Je trouve particulièrement intéressante la partie du texte qui discute de la pertinence de la séparation entre les TIC « ustensiles » et les TIC « pour changer le rapport de l'élève au savoir ». Je suis essentiellement en accord avec la position de M. Bibeau, interviewé par Mme Rioux. Il y a du matériel de TIC qui n'est rien d'autre qu'une dactylo haut-de-gamme, alors que d'autres éléments (le wiki et le blogue sont cités en exemple) permettent de communiquer et d'apprendre d'une nouvelle façon, moins passive qu'avec des moynens plus traditionnels. 

Je me demande maintenant si ces moyens ne seraient rien d'autre en eux-mêmes qu'une claviéro-conférence qui remplacerait simplement la primitive discussion faite à l'aide des plis vocaux (je veux un point pour le cours de phono !) et des tympans ? En d'autres mots, ce seraient des outils, mais il n'y aurait rien d'automatiquement pédagogiquement intéressant à aller chercher là.

Sans entrer en contradiction avec l'article précédent (surtout qu'il est écrit par moi-même) il s'agirait donc d'utiliser les TIC en fonction de la « finalité recherchée », de les utiliser pour enseigner quelque chose de pertinent (sans enlever leur valeur en tant qu'outil), mais d'éviter d'en faire une finalité banale pour accomplir un objectif d'utilisation des TIC.

dimanche 26 octobre 2008

Les compétences et les TIC

Nous avons dans ce blogue et dans certaines discussions vulgairement faites à l'oral, discuté de la pertinence des TIC en enseignement. Devons-nous maintenant nous demander s'il est pertinent d'employer les TIC afin de développer l'élément « S'intégrer au milieu scolaire et à la société québécoise » du programme du MELS ?

Il se peut qu'il soit en effet pertinent, ayant cet objectif en vue, d'intégrer les TIC à l'enseignement. Car à l'accueil, peut-être de nombreux élèves n'auront-ils pas eu l'occasion d'intégrer, de culturellement intégrer l'ordinateur dans leur mode de vie. Cela est pourtant devenu presque fondamental à la vie de nombreux québécois. Voir l'ordinateur comme un outil rare ou spécial ne risque pas de faciliter la recherche d'emploi, qui peut d'ailleurs parfois se faire par Internet.

Je crois donc qu'il puisse être intéressant d'intégrer les TIC en enseignement afin de « banaliser » leur usage, de le rendre normal pour l'élève. Il doit apprendre à y avoir naturellement recours. Ce n'est peut-être pas un élément de culture québécoise, mais c'est un élément culturel présent au Québec, aussi génériquement occidental ou même typique aux pays développés soit-il.

vendredi 17 octobre 2008

Des formations en TIC pour mettre à jour les enseignants?

Je me pose une question et vous pourrez peut-être me donner une réponse... Existe-t-il des moyens pour mettre à jour les enseignants des nouvelles percées dans le développement des TIC? Après le débat qu'une partie de notre classe a eux dans le cours de gestion de classe, c'est une des questions qui me vient à l'esprit. J'imagine qu'il y a des mesures mises en place par le ministère pour aider les enseignants à utiliser les ressources informatiques à leur disposition. Cependant, sont-elles assez nombreuses et efficaces?

Désolé si j'en choque quelques-uns en n'apportant pas de réponses, mais plutôt des questions. Ce que je cherches à faire est surtout d'inciter le dialogue sur le blogue. N'est-ce pas une des raisons pourquoi nous avons ce travail à faire? D'ailleurs, les questions que je viens de poser pourraient faire un bon sujet de billet pour quiconque décidera de sauter sur le sujet...

jeudi 16 octobre 2008

Les TIC, bien avant l'époque

Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai tendance à relier les technologies à la modernité. Encore plus lorsqu'il est question des technologies et de l'éducation. Je viens pourtant de réaliser que cette relation était déjà présente bien avant notre naissance, du moins la mienne, et a marqué notre enfance: Passe-Partout!

Il faut savoir que le but premier de cette émission-jeunesse était de combler un retard chez les enfants venant de milieux défavorisés, avant leur rentrée à la maternelle, dans l'esprit de l'égalité des chances. Plutôt que d'investir plusieurs millions dans les maternelles 4 ans, le Ministère de l'éducation décide de créer une émission à but pédagogique. Un peu moins cher! Passe-Partout est donc né avec l'intention claire de remplacer une certaine forme d'éducation.

À l'époque, selon mes lectures, l'opposition est monté au front, affirmant que la télévision n'était pas de l'éducation. Cependant, il faut le reconnaitre, Passe-Partout avait ses forces, et plusieurs. Une des responsables pédagogiques, Carmen Bourassa, dit, dans le premier coffret dvd, que le message profond adressé aux enfants était "Dis-le, fais-le". L'émission incitait le développement de l'autonomie, de la créativité, et même des fonctions motrices, en plus d'encourager certaines valeurs (expressions des émotions, entraide, etc.)

C'est quand même incroyable qu'un émission de télévision, à cette époque, réussissait presque à remplacer un niveau de scolarité complémentaire qu'était la pré-maternelle! Bien que rien ne remplace l'interaction humaine, une technologie a quand même apporté beaucoup à toute une génération d'enfants. Et je suis sure que vous avez déjà fait le test: les enfants d'aujourd'hui ne sont pas différents de ceux des années 70 et 80, ils tombent eux aussi sous le charme de cette émission, tout de même âgée de 31 ans! Pourra-t-on en dire autant des émissions jeunesses d'aujourd'hui?

Inspiré d'information tirées de la capsule "Les débuts de Passe-Partout" du premier coffret et du site http://www2.canoe.com/divertissement/tele-medias/nouvelles/2007/11/02/4625942-jdm.html

mercredi 15 octobre 2008

Un portable équitable!

Il est ludique, adapté aux enfants et muni d’un contenu éducatif. Qui est-il? Il s’appelle XO et il est l’ordinateur le plus abordable sur le marché. Conçu initialement pour les pays en voie de développement, une classe du Québec a pu le manipuler, l’utiliser et s’y familiariser l’espace d’une journée. Le résultat? Plus que concluant! Malgré quelques lacunes, l’idée semble excellente.
Imaginez-vous, dans quelques années, devant une classe de niveau primaire. Tous vos élèves auraient un ordianteur à leur disposition et suivraient un cours totalement interractif basé sur écran. Idée farfelue? Peut-être pas tant que ça.
Le fait d’avoir un ordinateur à porté de mains pourrait amener les élèves vers de nouvelles dimensions de l’acquision des compétences. Ainsi, par lui-même, grâce à son développement cognitif individuel, il pourrait expérimenté l’univers informatique tout en combinant les autres matières académiques. Ensuite, selon les différents ateliers mis en place, la collaboration, les échanges et les «parrainages» entre les niveaux scolaires pourraient être possibles. Bref, une multitude d’applications pourraient être mises sur pied. L’idée est lancée!
Voici le site internet qui met en ligne l'article. À vous de jouer!

Faut-il vraiment réagir fortement dans nos billets?

Aujourd’hui, loin de moi l’idée de m’insurgir concernant le site internet qui suit. Allez-y, tout juste avant de lire mon petit mot.

http://pedagogie.csdecou.qc.ca/classeweb/fr/index.php

Avez-vous vu? Oui, oui il est fait par des enseignants et leurs élèves!
Ainsi, il est possible d’accomplir de grandes choses avec nos élèves. L’école d’aujourd’hui n’est plus simplement un endroit où l’on apprend de façon magistral mais bien un endroit où l’on élabore un mode de vie et où la classe est appelée à réaliser des projets éducatifs communs.
En survolant ce site, j’ai été surprise de voir la quatité d’informations qui s’y retrouvaient. Les enseignants ont pris soin de mettre un contenu pédagogique adapté ainsi que des astuces, des statégies, pour les parents ou même les autres enseignants.
Quelle belle façon d’utiliser les TIC efficacement. Bien entendu, je suis certaine que la conception de ce site prit bien plus que quelques minutes mais...ne croyez-vous pas ce le tout en vaille la peine? En tant que futurs enseignants, ne croyez-vous pas que cet outil pourrait nous permettre de rester en contact avec, par exemple, les parents de nos élèves ou la communauté professeurale? J’ai peine à croire que j’arriverai à un tel résultat éventuellement mais il me plait de croire que je pourrais y arriver un jour! Chapeau aux enseignants!

Opinions mitigées...

Comme plusieurs le savent sans doute déjà, les technologies ne sont pas ma tasse de thé! Forcée d’admettre que ce cours est obligatoire, j’ai dû faire appel à toute mes connaissances –connaissances qui se limitent souvent à un niveau bien faible- pour réussir à suivre ce cours. Depuis maintenant quelques jours, je sillone le web à la recherche d’un article percutant. Hélas...ma quête reste vaine! Cependant, je suis tombée sur ce site, site qui met en relief les effets des TIC sur les élèves en plus de dénombrer bon nombre de pistes sur la non-acquisition des concepts liés aux technologies.
En tant que futurs enseignants, notre rôle consistera à fournir plusieurs outils nécessaire aux élèves dans divers milieux. Aujourd’hui, avec la réforme mise en place, les TIC font partis du contenu pédagogique à acquérir. Alors pourquoi le constat est-il si alarmiste? En effet, plusieurs études remettent en cause l’implication des TIC dans le développement scolaire québécois.
Personnellement, je crois que rien n’est encore gagné. Il faudra travailler à justifier l’importance d’un support technologique dans notre enseignement. Bien plus encore, nous devrons développer plus de connaissances liées à ce domaine pour réussir a en faire un usage plus pointu, plus précis. Lorsque nous arriverons sur le marché du travail, nous serons apte à mettre sur pieds bon nombre de projets éducatifs mettant en scène plusieurs disciplines. Ce sera donc à nous, jeunes professionnels, de mobiliser le plus de champs de compétence disponibles. Le tout, administré de concert avec d’autres intervenants...la tâche s’annonce imposante!
Je vous donne le lien du site qui a inspiré ma réflexion...Bonne lecture!

Les TIC entre passé et présent

D’un certain point de vue, les TICs représentent un pont entre le passé, le présent et l’avenir. Ce passage est-il vraiment désirable? Savons-nous très bien à quoi s’attendre? Allons regarder les cas de deux pays :
L’un de ces pays est très pauvre. Là-bas, les gens n’ont jamais vu une télévision en blanc et noir, les premières télévisions qu’ils ont vues étaient Sony, Panasonic, JVC, Sanyo, LG, Samsung, en couleurs. Les mêmes gens n’ont jamais vu un téléphone manuel ou automatique. Pour eux le téléphone portable signifie le concept de téléphone. Ils n’ont pas d’électricité chez eux, mais ils vont dans la ville pour charger leurs portables. À part de cela, les mêmes gens sont très heureux, toujours de bonne humeur et même s’ils font beaucoup plus de cinq fautes en français à chaque 250 mots ils sont très contents de leur vie, de leur position sociale, de leur emploi. Les mots comme ordinateur, Internet, métro, RER, TGV manquent de leur vocabulaire. Ces gens sont des avocats, des médecins, des comptables, des hommes d’affaires, des professeurs. Ils ont des maisons, des voitures, des familles avec beaucoup d’enfants et une vie pleine de préoccupations.
À l’autre bout du monde, dans un autre pays, la technologie de point est chez elle. Une personne maitrisant très bien les TICs et parlant couramment deux, trois ou plusieurs langues n’est pas capable à occuper une autre position que celle d’opérateur dans un emploi temporaire à temps partiel. Cette personne travaille plus de dix heures par jour et est mécontente de sa vie. Cette personne n’arrive jamais à avoir sa propre maison, un boulot et sa situation financière ne s’améliore que pour de courtes périodes de temps.
Apparemment, les TIC représentent la différence essentielle entre ces deux mondes. Ces technologies ont réussi à donner une autre valeur en ce qui concerne le rapport entre le niveau réel de vie vu comme position sociale et la situation économique du pays.

Les TIC et l’enseignant

Dans l’enseignement, l’utilisation de l’ordinateur a beaucoup facilité le travail des enseignants et leur a donné une meilleure impression en ce qui concerne leur position dans le regard des élèves. Un enseignant peut se dire : j’utilise l’ordinateur chaque jour pour enseigner aux élèves. Je me sens comme un enseignant du XXIe siècle. C’est extraordinaire. Je vais montrer deux situations extrêmes dans lesquelles les enseignants peuvent se trouver face à de nouvelles possibilités offertes par la technologie.
Premièrement, un enseignant qui maitrise très bien les TICs peut les utiliser dans le processus d’enseignement non seulement pour rendre les cours plus intéressants, plus interactifs, mais aussi pour faciliter le processus d’apprentissage des élèves. L’utilisation des outils d’édition de texte, d’images vidéos, du son, des photos, de gestion et d’organisation que vous pouvez trouver en utilisant le lien http://www.01net.com/telecharger/windows/Bureautique/ montre l’intérêt de l’enseignant face à sa profession. Utiliser correctement les TICs et exploiter toutes les possibilités qu’elles offrent demande beaucoup d’heures supplémentaires de la part de l’enseignant, mais les résultats et la satisfaction ne tarde de se montrer.
Deuxièmement, il ne faut pas oublier que les TICs ne représentent qu’un outil et que seulement doter les écoles des ordinateurs connectés à un réseau Internet ne représente grand-chose. Autrement dit : « le fait d’avoir découvert le feu n’est rien par rapport à la maitrise de toutes les possibilités que son utilisation peut offrir. » Ainsi, la qualité des cours, malgré l’utilisation des TIC, pourrait être vraiment pénible. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une présentation en PowerPoint n’a pas la consistance d’un cours bien fait par l’enseignant. En fait, avant de tenter à utiliser les TICs pour passer plus intéressant, l’enseignant doit maitriser sa matière et être capable à la rendre accessible aux élèves même en l’absence des TICs. Les meilleures cours auxquels j’ai assisté ont été tenus sans que les professeurs fassent des présentations en utilisant un ordinateur. Les professeurs connaissaient extrêmement bien leurs matières et ils étaient toujours capables à tenir des cours magistraux pleines d’exemples et d’explications sans se gênant à écrire au tableau avec une craie. Personnellement je préfère soit les professeurs dont je viens de parler soit des professeurs qui maitrisent très bien leurs matières et qui en plus utilisent les TIC comme des outils pour faciliter le processus d’apprentissage des élèves.
Bref, je dirais que les TICs aident, mais elles ne remplacent pas l’enseignant.

C’est un plagiat? Oui ou non?

Imaginez que vous êtes un étudiant à l’Université de Montréal dans un programme nommé l’Enseignement du français langue seconde. Le professeur vous demande de rédiger un texte d’exactement 250 mots, comprenant exactement 15 phrases graphiques. Si vous faites cinq erreurs, vous pouvez considérer l’examen échoué. Le sujet de ce devoir est celui-ci : « La coenzyme Q10 et la vie humaine ». Quelles sont les chances que vous ne plagieriez pas ? Je vous laisse vous-mêmes répondre à cette question et ajouterais deux autres questions : combien de temps est-ce que cette rédaction va vous prendre et à quel point sera-t-elle originale ?
Comme vous pouvez le deviner, le sujet de cet article est le plagiat. Pourquoi un étudiant peut-il être accusé de plagiat ? Il y a plusieurs raisons de plagier qui ont été formulées et que vous pouvez trouver en naviguant sur l’Internet, mais mon but est d’en ajouter une autre peut-être moins évidente – le type devoir choisi par le professeur. Dans ce cas, le sujet du texte à rédiger ne fait pas parti de la culture commune à tous les étudiants. Avant d’être capable de parler sur ce sujet, l’étudiant doit faire des recherches. Où faut-il chercher des renseignements sur la coenzyme Q10? Dans la bibliothèque ? Peut-être, mais dans laquelle ? Comment allez-vous trouver un bon livre qui traite va traiter ce sujet ? La méthode la plus facile semble faire des recherches sur l’Internet. Le moteur de recherche Google vous offre en 0,15 seconde 19 300 pages en français à ce sujet. Wikipedia est le quatrième site internet qui fournit des informations à ce sujet. Allez-vous ouvrir ce site internet ? Oui ou non ? Je connais la réponse.
Ce que je vous propose, c’est d’ouvrir les liens suivants. Elles offrent des suggestions sur le genre de devoir que vous pouvez demander à vos élèves et de les aider à développer leur originalité sans plagier. En plus, des logiciels capables de détecter le plagiat sont mis à votre disposition.

http://www.media-awareness.ca/francais/ressources/projets_speciaux/toile_ressources/decourager_plagiat.cfm
http://www.bibliotheques.uqam.ca/recherche/plagiat/
http://www.bibliotheques.uqam.ca/bibliotheques/sciences/formations/biologie/annee1/activite6/aide/plagiat.html
http://copytracker.org/

Zig-Bee, le dernier-né des sans-fil

Zig-Bee, le dernier-né des sans-fil
Le Zig-Bee est le dernier né dans la famille des sans fil. Mais malgré cette parenté le Wi-Fi, le bluetooth et le Zig-Bee n'ont qu'un point commun qu'est celui d'utiliser une onde radiofréquence de 2,5 gigahertz pour communiquer.Première différence c'est que là ou le Wi-Fi et le bluetooth mettent en relation un petit nombre d'appareils la technologie Zig-Bee peut théoriquement relier plusieurs centaines même jusqu'a 65000 objets différents. Deuxième progrés c'est que là ou le Wi-fi et le bluetooth ne faisaient que relier un objet à un serveur ( un téléphone à une oreillette; une borne Internet à un ordinateur portable ), Zig-Bee met en réseau des objets aussi variés qu' un compteur électrique, un compteur d'eau et un thermomètre, donc chacun peut être serveur et relais à la fois. Ce protocole permet grâce à des sauts de puces de franchir de grandes distances comme celle de connaître la température d'une pièce située au dernier étage d'une bâtisse est renvoyée vers le rez-de-chaussée en passant par les relais Zig-Bee. Actuellement, ce sont surtout des applications à grande échelle qui sont commercialisées pour des bureaux, des centres commerciaux et des hôtels. C'est le cas de Siemens qui mis sur le marché une centaine de systèmes de gestion de bâtiments incluant des capteurs de température, de pression, de consommation électrique. Mais les particuliers pourront bientôt eux aussi bénéficier de puces Zig-bee inclusent dans leurs téléphone cellulaire pour lire des données envoyées par différents capteurs( système d'alarme, consommation électrique, thermostat, etc ). L'autre avantage du Zig-Bee est sa basse consommation. Son débit n'a rien à voir avec le Wi-Fi ( 250 kilobits par seconde contre plusieurs centaines de fois pour le Wi-Fi). Le Zig-Bee n'est pas fait pour un flux vidéo... Mais petit à petit il construit un Internet d'objets intelligents et relance le dilemme de la domotique.

Les jeux vidéo éducatifs

Dans une de mes dernières entrées de blog, je traitais de l'influence des TICs à but non-éducatif à l'extérieur des classes, sur l'apprentissage. Maintenant, je désire me pencher plus précisément sur les jeux vidéos éducatifs. Presque depuis que les jeux vidéos existent, l'industrie essaie de démontrer par tout les moyens possibles que les jeux vidéos peuvent être un aide à l'apprentissage. C'est avant tout une question d'image et de publicité, plutôt qu'un désir de véritablement rendre service à la société. Les premières tentatives ont mené à des jeux dont le potentiel éducatif est présent, mais qui sont franchement déplaisant à jouer.

Cependant, depuis quelques années, la tendance a commencé à s'inverser. On voit un peu partout, des développeurs qui mettent en marché des jeux "sérieux", c'est-à-dire qui cherchent à instruire les gens de tous âge d'une manière ou d'une autre. L'un des exemples les plus infâmes qui me vient en tête et le jeu "america's army", un jeu qui se veut à la fois une simulation de combat pendant la guerre (il nous apprend à aller se battre au front) et un outil de recrutement de l'armée américaine. Bien sur, il y a des restrictions d'âge pour ce jeu, ce qui le garde hors de porté des enfants, tant que les parents sont d'accords.

Bref, de plus en plus de jeux sortent sur le marché avec la prétention de nous instruire d'une façon ou d'une autre. Je penses entre autres à la série des "language coach" de ubi soft, qui ont la prétention de faire apprendre des langues étrangères aux gens. Il y a aussi ce que l'on nomme les "brain training games" qui disent améliorer la capacité de notre cerveau à emmagasiner l'information. Toutefois, qu'est-ce que tout ces produits pourraient amener à la classe? Lesquels fonctionnent vraiment? C'est au consommateur de le découvrir par lui-même.

Il n'y a toutefois aucun doute que certains jeux apportent effectivement une aide à l'apprentissage des élèves. Sans vouloir faire trop de publicité, une compagnie québécoise pour laquelle je travail à temps partiel, Tribalnova, développe des produits éducatifs pour les tout-petits. Ils ont créé des applications éducatives en flash pour le réseau américain PBS basé sur des personnages du réseau qui favorisent le développement des enfants de 4 à 8 ans. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, mais les possibilités des logiciels éducatifs sont sans fin et je crois que les utiliser peut favoriser l'apprentissage des élèves. Il faut cependant s'assurer que le produit correspond aux besoins de l'élève et qu'il est efficace.

La deuxième révolution du livre.

La deuxième révolution du livre.
Soutenu par une technologie mise au point dans les laboratoires du Massachussetts Institute of technology, à Cambridge ( Etats Unis ) par josef Jacobson dans les années 1990, le livre électronique prend de l'essor dans beaucoup de parties du Monde . Il stocke des dizaines d'ouvrages, son autonomie est importante, ses options sont multiples.Il se présente sous forme d'un mi-écran, mi-feuille, il est fin, souple, consomme peut d'énergie et stocke des dizaines d'ouvrages. Plusieurs modèles sont disponibles surtout sur les marchés américains et asiatiques. Toute cette panoplie de machines ont des points communs. Elles ont le format d'un livre de poche, un écran de 15 cm de diagonale, moins de 2 cm d'épaisseur pour un poids d'environ 300 g. Le livre électronique peut contenir des dizaines d'ouvrages. Son écran n'est pas retroéclairé comme ceux des ordinateurs de bureau ; il fonctionne grâce à la lumière ambiante qui se réfléchit sur la surface. Donc du fait de l'absence du rétroéclairage la lecture est beaucoup plus reposante pour les yeux. Les lettres appairessent bien noires, sur une page plus grise que blanche. Une touche permet de passer d'une page à une autre page. Il nous offre l'option de " corner " des passages intéressants d'un clic pour les retrouver plus tard, ou de grossir les caractères. L'autre avantage décisif du livre électronique est son autonomie énergétique. Il nous permet de consulter des milliers de pages avant de recourir à son rechargement.Il faut savoir que ses batteries ne s'épuisent que lors du changement de page, et non pour les maintenir affichées.Les livres électroniques actuels s'enrichessent en les connectant à un ordinateur et à internet.Leur technologie consiste-en le contrôle de la répartition de pigments noirs et blancs par un champ électrique. Mais on assiste à l'émergence d'une nouvelle technologie qui risque de bouleverser le monde du cyberbook, il s'agit des cristaux liquides. Ce sont à peu près les mêmes que ceux des écrans plats sauf qu'ici ils fonctionnent en réflexion et non transmission de sorte que la consommation électrique diminue et la brillance est meilleure.En terme pratique les cristaux liquides promettent de meilleurs contrastes et un affichage plus rapide entre chaque page chose qui n'existait pas dans la technologie de la génération précédente des ' pigments '. Ce qui est en fin de compte intéressant avec le cybook c'est l'incidence qu'il peut avoir sur l'écologie s'il est adopté par toutes les nations. Imaginons le nombre d'arbres qui seront épargnés?!

Le téléphone cellulaire un danger non encore prouvé

Le téléphone cellulaire est un danger non encore prouvé.
Le téléphone cellulaire simplifié est vendu pour des enfants de 6 - 12 ans. Or que depuis plusieurs années les scientifiques se penchent sur la toxicité des ondes radiofréquences émises par les téléphones cellulaires. Une enquête menée par le chercheur israélien Sigal Sadetzki dans treize pays, les glandes salivaires peuvent constituer le siège de tumeurs quand le téléphone cellulaire est utilisé plus de 22 heures en moyenne par mois durant plusieurs années. Si les ondes radiofréquences ont cette effet sur l'adulte qu'en est-il sur les jeunes? selon le Dr Zmirou membre du conseil scientifique de la fondation santé et radiofréquences de l'université de Nancy ' Nous n'avons pas de données et nous nous pouvons qu'extrapoler celles obtenues chez les adultes. De rares études ont fait état d'une plus grande absorption des rayonnements par les cerveaux des enfants. Il semble que cela soit dû à la plus petite taille de leur crânes. De plus, sur des cellules en division, on sait qu'un risque cancérogène est toujours plus important'. En Angleterre, le National Radiological Protection Board a signalé le danger en 2005 et il conseille aux parents d'éviter de mettre a la disposition de leurs enfants de moins de 8 ans un cellulaire. Le Criirem, une autre association indépendante va plus loin que le National Radiological Board en interdisant le cellulaire pour les moins de 15 ans. En France, 74% des enfants de plus de 12 ans possèdent un portable offert par les adultes. Qu'en est-il de ce phénomène au Canada? l'absence d'études sur le sujet font qu' il n'y a pas un grand débat sur le sujet. Mais ce qui est sûr c'est que le cellulaire est pointé du doigt par plusieurs études scientifiques, à travers le Monde, comme pouvant constituer un danger sur la santé des utilisateurs adultes que dire alors des enfants. La logique commerciale doit-t-elle primer même sur la santé de nos enfants?

Ordiinateur au régime minceur

Ordinateurs au régime minceur.
La taille est toujours plus réduite. Le poids de plus en plus léger. La performance toujours augmentée. Les ordinateurs deviennent ultraportables et ultramobiles.
Conçus initialement comme des copies de postes de bureaux les ordinateurs portables avaient de grands écrans permettant une vision confortable sur de longs documents. Leur poids pouvait dépasser les 5 kilos et leur consommation en énergie était énorme ils ne disposaient que d'une autonomie d'une heure et demie dans les meilleurs cas. De nos jours, les constructeurs proposent deux nouvelles familles d'ordinateurs: les ultratportables, et les ultratmobiles dits UMPC ( Ultra Mobile PC ). Les prouesses ont atteint le resultat suivant: sur les ultratportables la diagonale de l'écran se limite à 30 cm et de 18 cm sur les UMPC. Cette réduction de la taille de l'écran a été comblée par les progrès dans le domaine de la résolution des écrans. Le design des claviers est comfortable.La puissance du processeur est suffisante pour consulter Internet, visionner des films, travailler sur un PowerPoint et faire du traitement de texte.Sans omettre la capacité de stockage interne conséquente qu'on peut trouver sur des disques durs comme le SSD ( Solid State Disk ) à mémoire flash qui peut atteindre 64 gigaoctets ce qui n'est pas mal pour un ordinateur nomade.

Le tableau électronique

Ça fait quelques jours, j’ai écouté à la télévision, dans les nouvelles (RDI), une capsule informative sur un nouveau tableau électronique que certaines écoles québécoises commencent à utiliser en classe. Ils déclaraient que “c’est l’école du futur”.

Relié a ce tableau électronique on trouve un stylo numérique glissant sur un écran blanc géant.

Ce tableau interactif offre une nouvelle façon d’enseigner qui s’avère très dynamique et très intéressante tant pour les enseignants que pour les élèves. Les enseignants que l’ont déjà utilisé ne veulent pas retourner au tableau vert. Un enseignant a dit « … par exemple, sur le tableau vert, le professeur de géométrie doit prendre le rapporteur d’angles pour mesurer les côtés, sur le tableau blanc, il ne suffit que d’un simple touché.

Ils ont remarqué que la participation des élèves a augmentée et qu’ils sont intéressés et contents d’utiliser le nouveau tableau. Le gain du temps avec ce tableau-là est considérable.

Who is KK Downey

Je ne parlerai pas seulement sur le film, mais aussi sur un sujet que l’article touche et que je trouve assez intéressant: la sélection des étudiants dans les établissements scolaires.
J’étais en train de lire le journal « The Gazette, section culture, page E3, du 6 septembre 2008 » quand un article a pris mon attention, il s’appelait « Film school rejects make own fun – and a hit flick. »
Cinq jeunes Anglophones de Montréal Ouest ont réalisé le film Who is KK Downey, presque sans budget et sans être acceptés dans l’école de cinéma de l’université. Maintenant ils sont membres de « Montreal’s Kidnapper comedy collective »

L’article parle des différentes écoles où les producteurs ont fait leurs études, de leur quartier et de ses parents qui étaient trop gentils envers eux, tout cela pour trouver un coupable, parce qu’ils n’ont pas été acceptés dans cette école-là et l’importance d’avoir des études dans leurs carrières est capitale.

Le système de sélection existe par tout et dans tous les niveaux, c’est la façon la plus simple de décider qui est accepté dans le programme choisi à l’université. Cette sélection est faite par la moyenne de chaque personne, celui ou celle qui a la meilleure moyenne auront une place pour étudier.
Je trouve cette façon de faire très injuste, car comme ces producteurs-là, il y a des gens très capables et très créatifs qui ont beaucoup à apporter, un grand pourcentage de gens ne peut pas aller chercher plus de connaissances, et souvent quand on cherche un emploi, les entreprises nous demandent des études spécifiques dans notre domaine.

Les notes ne reflètent pas l’intelligence ni la capacité d’une personne, heureusement ces jeunes producteurs ont compté avec l’aide et le support de ses familles et de son quartier, mais ce n’est pas tout le monde qui a cette chance-là.

Nous avons de la chance! Qu’en pensez-vous?

CEPEO

Lors de ma recherché dans l’internet pour l’information des mes billets, j’ai trouvé un site web très intéressant pour nous enseignants (tes) en français langue seconde. Nous sommes, presque tous, attirés par l’idée de pouvoir voyager, de travailler ailleurs.
Le CEPEO (Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario) est formé de 22 écoles élémentaires, de 12 écoles secondaires, de l’éducation des adultes et plus encore. Les écoles de CEPEO sont situées dans la Provence d’Ontario, mais il s’agit des écoles publiques francophones où l’éducation, selon le CEPEO, est de haute qualité.
Ça fait déjà dix ans que Le CEPEO existe et la satisfaction des parents, des élèves ainsi que du personnel enseignant et autre est telle que le réseau n’arrête pas d’augmenter.
« Le CEPEO et ses écoles élaborent plusieurs partenariats avec des organismes communautaires et gouvernementaux ainsi qu'avec des gens d'affaires afin d'enrichir les services offerts aux élèves. »

Je vous invite d’aller visiter le site web et de regarder leur système éducatif ainsi que leur pédagogie. À mon avis, Le CEPEO nous donne une option de plus d’emploi.


http://www.cepeo.on.ca

Le banquet

Film québécois qui traite sur plusieurs problématiques de nos jours dans les universités québécoises. Et lance la question : est-ce que c’est possible de transmettre des valeurs dans une société comme la nôtre?

Dans le film on voit les points de vue si divergents de chaque personnage, leurs vécus et comme chacun est plongé dans leur propre expérience.
Le film est bâti à partir de l’histoire de chaque personnage et comme chacun exprime une vision différente.

La thématique du film est basée sur les crises universitaires (les grèves entre autres), mais aussi sur la transmission des valeurs de notre société si individualiste dans laquelle on vit. Le film touche autres sujets importants comme l’éducation au Québec, l’autorité universitaire, le système de pouvoir, l’enseignement, la manipulation, la dépendance, la vie étudiante, etc.

J’ai bien aimé que le film soit fait à partir de chaque vécu des personnages et l’importance de pouvoir bien communiquer afin d’avancer dans notre société.
Je trouve que c’est un bon film, mais parfois il avait des scènes très exagérées.
Ce film-là m’a fait réfléchir sur tous les sujets mentionnés ci-haut et je me demande où nous allons s’il y a un manque de valeurs et si les gens font n’importe quoi pour avoir ce qu’ils veulent.

mardi 14 octobre 2008

Utilisation du cellulaire à des fins éducatives...quoi?!

Sur le blogue du réseau d'avancement de l'éducation au Québec (RAEQ), M. François Guité publiait le 20 septembre 2008 un billet intitulé : Les ados et le cellulaire transforment le paysage TIC. Il tend à montrer l'habileté des ados à utiliser leur cellulaire, et ce, parfois en contexte scolaire.

On nous site l'anecdote d'un père qui, étant contre le fait que son fils utilise son cellulaire à l'école, jusqu'à ce qu'un jour, il découvre que son fils avait pris en photo les devoirs à faire puisque ce dernier n'avait pas eu le temps de les prendre en notes, change d'idée suite au comportement de son fils.


Malgré les multiples fonctions du cellulaire, je considère qu'il n'a pas sa place dans les écoles. Je trouve que l'on découvre facilement des fonctions éducatives aux technologies, en l'occurrence ici le téléphone cellulaire, sans poser le pour et le contre de leurs utilisations en contexte scolaire. Croyez-vous sincèrement que la majorité des jeunes utilisent leur cellulaire à des fins éducatives? Pensez-vous que les textos qu'ils s'envoient sont pour échanger les numéros d'un devoir à faire ou pour planifier une rencontre d'équipe? Et pour ce qui est du fils qui photographie les devoirs qu'il a à faire, aurait-il été vraiment long de prendre deux minutes de son temps pour écrire dans son agenda ou encore demander ou téléphoner à un camarade de classe pour obtenir l'information?

Bref, je ne crois pas que l'utilisation du cellulaire à l'école est appropriée ou doit être encouragée sous prétexte qu'elle peut répondre à des fins éducatives.

http://recit.org/raeq/index.php/2008/09/

EXE : un générateur de contenu éducatif

EXE (http://exelearning.org/) c'est un générateur de contenus éducatifs développé par l'Université d'Auckland, en Nouvelle-Zélande. Il est fondamentalement dirigé au professorat sans connaissances extrêmes de HTML ou de langages d'auteur.D'une forme simple, il est possible de créer des séquences de contenu aux pages distinctes (des Objets d'apprentissage), et exporter le résultat dans quelques formats : des paquets SCORM, IMS, ZIP ou comme une page ou un site Web, ce qui résulte d'une grande utilité pour ceux qui veulent dessiner ses propres contenus.L'application peut générer distincts types d'activités : des questionnaires avec différents formats, examens avec suivi SCORM, galeries d'images, un éditeur mathématique, wikibook, …, etc.. Et voilà qu'il admet une variété d'éléments multimédia : des images, fichiers audio MP3, des animations flash, applets de java, vidéo flash… etc.. L'apparence visuelle admet aussi un certain degré de personnalisation, en fonction de quelques feuilles de style, auxquelles les utilisateurs peuvent incorporer les siennes.Le résultat final peut être exporté dans des formats distincts, en fonction du destin du matériel : un dossier autocontenu dans un format HTML (pour le web ou pour travailler localement, par exemple avec une ardoise digitale), classe zip, un paquet SCORM, le paquet IMS (les plateformes qui admettent ceux-ci les décompriment directement et ils montrent le contenu dans son propre viseur), ou un texte plat, pour le visualiser depuis les dispositifs portatifs (par exemple, un iPod ou un reproducteur similaire).

Un TIC d'amour

Je voudrais partager avec vous un site internet très intéressant et révolutionnaire qui fait la preuve que les nouvelles technologies sont des outils que facilitent l’apprentissage et le développement cognitif des enfants atteints de TED.
ZAC est le premier navigateur développé spécifiquement pour enfants ayant des troubles envahissants du développement comme : l’autisme, le syndrome d'Asperger, le syndrome de Rett et le trouble envahissant du développement non spécifié (PDD).En réalité, ZAC est un peu plus que cela. C’est une preuve de l'amour d'un grand-père à son petit-fils, Zackary, comme il nous le raconte à la page Web du logiciel. http://www.zacbrowser.com/es/story.html

Derrière ZAC Browser nous trouvons autre idée magnifique qui est Kidz CD, un navigateur pour des enfants avec différentes versions en fonction de l'âge. Bien que ZAC Browser soit développé en pensant aux enfants avec l'autisme, c'est aussi un bon outil pour travailler dans la salle de classe et à la maison avec nos plus jeunes étudiants.

Le Didapage

Ce mémo fait suite à "Un PC au primaire"





C'est en me renseignant sur l'expérience tentée par l'école primaire italienne Don Milani di Rivoli que j'ai fait connaissance avec le Didapage. En effet, les élèves de cette école réalisent, depuis quelques années, des projets intégrant les TICs. Le Didapage a été utilisé par les élèves du cours d'anglais pour se présenter et offrir à ceux qui visitent le site de l'école, la chance de faire un peu connaissance avec eux.





Ce logiciel, élaboré en France, est destiné prioritairement aux enseignants et à leurs élèves; il est simple d'utilisation et permet l'interaction entre maître et élèves, élèves et contenu et entre les élèves eux-mêmes. Tout à fait gratuit, il offre une foule de possibilités, que ce soit pour publier un cahier de portraits comme l'ont fait les élèves de l'école Don Milani di Rivoli(http://share.dschola.it/rivoli1/libro/lecteur.swf), ou pour mettre sur pied un cours pour des élèves du secondaire ou du collégial.

Voilà un logiciel qui, d'après moi, peut apporter certains avantages à ceux qui l'utilisent. Son caractère interactif favorise la communication entre élèves ainsi qu'un bon moyen de coopération quand son usage cible la construction de matériel par les élèves eux-mêmes.

Dans mon approche personnelle des TICs, je n'ai, jusqu'à présent, qu'effleuré la surface du monde de l'informatique. Je n'ai eu que des cours sommaires et ennuyant lors de mon passage au secondaire (il y a déjà quinze ans de cela!), et mon intérêt était inexistant jusqu'au début de mes cours universitaire, où j'ai enfin eu un ordinateur (qui n'était déjà plus jugé comme performant). Plusieurs années se sont écoulées depuis cette période, et mon intérêt s'est éveillé, mais, toujours par manque d'accès à une technologie rapidement changeante, je suis toujours en retard par rapport aux nouvelles avancées! Peut-être que ce genre de logiciel aurait put m'apporter plus de plaisir et réveiller mon intérêt pour les TICs à un plus jeune âge...
La perspective de logiciels tel que le Didapage me réconcilie avec l'idée que les TICs sont utiles en éducation et que certains ne limitent pas l'expérience didactique au seul monde de l'informatique en permettant une voie vers la communication.
Toujours est-il que je ne chercherai pas à empêcher mes futurs élèves d'apprendre avec ces nouveaux médiums. Je tenterai plutôt de les diriger dans leurs choix et de les aider à comprendre l'importance de bien maîtriser leurs savoirs pour ne pas se laisser manipuler par les technologies.



















http://www.fruitsdusavoir.org/index.php?page=10

Logiciels pour l'apprentissage du français langue seconde

Tout comme Alissa, je suis allée faire un tour sur le site du MELS dans la section réservée à l'apprentissage du français langue seconde. Moi aussi, j'ai trouvé le site du ministère vraiment bien fait pour tous ceux souhaitant trouver des outils, des exercices écrits ou oraux et de l'information sur le français au Québec.

Je me suis intéressée particulièrement aux logiciels que proposent le site afin de perfectionner ou apprendre le français comme langue seconde. En fait, près d'une vingtaine de logiciels sont proposées et j'ai décidé de vous en présenter trois parmi eux.

D'abord, le dictionnaire Le Visuel nomme, définit, illustre et diverti et peut être utilisé par un apprenant, peu importe qu'il soit de niveau débutant, intermédiaire ou avancé. Comme vous le savez déjà sans doute, il existe également la version papier de ce dictionnaire, cependant, le logiciel offre une soixantaine d'animations et près de 25 000 mots prononcés en français, ce que la version papier ne fait pas, bien entendu. Ce sont des suppléments que je considère comme pouvant être très utiles à l'apprenant en FLS.

Aussi, le site du MELS propose le logiciel Modélisa, un outil d'aide à l'écriture en français, spécialisé au niveau de la production écrite. Ce logiciel-outil aide l'utilisateur à développer sur un sujet, élargir les connaissances, tisser des liens entre les idées et les mots et créer, traiter et diffuser de l'information écrite. L'utilisateur doit créer son propre texte et se fait aider du logiciel par diverses étapes de travail. Finalement, Modélisa peut être utilisée de deux manières différentes, soient par le Mode Projet ou par le Mode Document. Le premier est destiné aux enseignants afin qu'ils puissent créer un travail pour leurs élèves et le deuxième est destiné aux élèves afin qu'il puisse produire un texte dont le sujet est choisi par l'enseignant. Une petite précisation consernant les manières d'utilisations, les Modes Projet et Document sont indépendants, l'utilisation de l'un peut être faite sans l'autre. Modélisa apporte une aide en français langue maternelle ou langue seconde, cependant l'étudiant dont le français est une langue seconde doit être de niveau intermédiaire ou avancé afin d'y être à son aise.

Ensuite, le troisième logiciel du site du MELS que je veux vous présenter est Apprenez le français, un logiciel d'exercices se divisant en neuf thèmes de vocabulaire de la vie de tous les jours tels le corps humain, la nourriture, les directions, etc. Apprenez le français est illustré et permet la pratique de la lecture, de l'oral et de l'écoute en français. Ce logiciel est destiné aux apprenants débutants en français langue seconde, idéal pour les arrivants en classe d'accueil.

Bref, j'ai décidé de vous partager ces trois logiciels en particulier parce que chacun d'entre eux comblent un besoin différent selon le niveau de l'apprenant et l'objectif visé en français.

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/langue-francaise/apprendre-ligne/repertoire/logiciels.html

Le banquet

Mon intervention de ce soir n'est pas en lien avec le français mais bien avec l'éducation en général. Et les TIC dont il est question ne sont pas l'objet d'enseignants et d'élèves, mais d'artistes. Je suis allé voir le film "Le banquet" au début septembre. 2 fois. Pas parce que je n'avais pas compris mais parce que j'ai eu de la difficulté à le digérer la première fois, à bien saisir tout ce dont il était question.

Le point que je veux discuter ici est la démocratisation de l'éducation. Projet certes noble, mais utopique. L'éducation post-secondaire n'est pas à la portée de tous, intellectuellement parlant. Il n'est plus question ici de moyens financiers, mais bien de capacités individuelles. Les professeurs d'universités ne doivent pas être des pédagogues qui adaptent leur matière de façon à ce qu'elle soit accessible au plus grand nombre. Ces gens sont brillants et possèdent une quantité hallucinante de connaissance. Le nivellement ne se fait pas dans le bon sens, très souvent. Dans le film, l'étudiant joué par Benoît McGinnis revendique son droit à l'éducation, parce qu'il a payé. Pourtant, il n'est juste pas fait pour l'école. C'est là que la démocratisation de l'éducation nous a amener. Acheter son diplôme.

Je suis très consciente que ce que je dis, ce que le film passe comme message, peut choquer. C'est un peu le but. Surtout avec des gens en éducation! Sébastien Rose pose un regard extérieur à l'éducation, contrairement aux pédagogues en herbe que nous sommes. Il m'a fait m'interroger sur le rôle réel d'un professeur, sur tout notre système d'éducation, sur notre façon d'intégrer le plus grand nombre. N'est-ce pas là le but profond du cinéma?

Les TIC, mais bon...

Je lis les messages que le groupe écrit sur ce blogue, je fouille un peu sur Internet pour trouver de quoi parler sur ce blogue et j'arrive à la conclusion, après une brassée de réflexion avec une feuille d'écoeurement dans la sécheuse, que les TIC, ce sont de bons outils, mais qu'il faut en revenir.

La voiture a été une invention révolutionnaire au tournant du XXe siècle, mais pourtant il y a maintenant un mouvement s'opposant à l'usage à outrance de la voiture, pour des raisons de santé et pour des raisons écologiques, principalement. Il demeure préférable de prendre une marche plutôt que de conduire lorsque c'est possible. La voiture, c'est pour les longues distances.

Je compare les TIC à la voiture sur ce point. Ce sont des outils utiles, mais qui ont leur faiblesses : difficulté d'utilisation, problèmes de fiabilité, encouragent peu à l'exercice / forment à la paresse, peuvent être une source de distraction considérable, peuvent causer des problèmes aux yeux si l'utilisation est trop prolongée et non ponctuée de pauses. Qui s'est déjà fait pirater à cause d'une utilisation non sécuritaire de son agenda papier ?

Un livre, c'est comme un écran d'ordinateur, qui ne plante jamais, qui démarre en trois secondes, qui est davantage disponible, non tributaire d'une alimentation électrique, sur lequel on peut écrire si on le désire. Il y a d'autres avantages aux méthodes traditionnelles, comme le développement de la dextérité en manipulant le crayon, par exemple.

Je comprends que nous sommes dans un cours de TIC, mais j'en ai déjà ras le bol et je suis pourtant très à l'aise avec la technologie.

Une trouvaille inattendue

Personnellement, je n’ai jamais été très technologique. J’ai besoin de papier pour apprendre. Lorsque mes notes de cours sont informatiques, je dois les imprimer, même si je les ai moi-même écrites en classe! Le tangible me donne une sensation de réel qui facilite mon apprentissage.

Cependant (bien sûr qu’il y a un cependant, c’est « Intégration des TIC », je ne pouvais pas continuer dans cette voie!) j’ai découvert un outil fantastique cet été, un site internet appelé NetMaths. D’abord conçu pour les élèves du primaire et du secondaire, il a tout de même trouvé son utilité pour l’universitaire que je suis lors de l’angoisse du test diagnostique de mathématique, à l’entrée du baccalauréat.

Très interactif, le site est divisé en différents thèmes reliés aux maths, chacun comportant une partie d'exploration, très imagée et animée, une partie jeu, et une partie de révision, dans laquel l'élève a la chance de voir s'il a bien compris la matière qui vient d'être vue. Lors d'une erreur, une explication claire et en étape est présentée.

J'ai été très impressionnée par la qualité de cet outil. En fouillant sur le site, j'ai constaté que beaucoup d'enseignants à travers le Québec l'utilise en classe, pour compléter les exposés magistraux. Et même moi, qui déteste les mathématiques, en révisant avec ce site, j'ai réussi mon examen diagnostique!

Je termine sur une question: existe-t-il, à votre connaissance, quelque chose d'équivalent, d'aussi complet, pour l'enseignement du français?

http://www.netmaths.net

Apprendre le français avec TV5 Monde

Le site de TV5 Monde offre une vaste collection d'exercices interactifs en lien avec l'actualité mondiale pour les apprenants de la langue française et ce peu importe leur niveau. Les activités consistent en un visionnement d'un vidéo ou l'écoute d'une bande audio et s'en suit des questions de différent type comme des choix multiples et des vrais ou faux. Le site offre des vidéos dans différents domaines tels que l'économie, les arts, la gastronomie, les sciences et les métiers traditionnels. Bref, il y en a pour tous les gouts. Le site possède aussi une particularité très intéressante pour les apprenants, il contient des vidéos tournées partout dans le monde. Il y a donc une variété d'accent représenté dans les minis-reportages, les apprenants peuvent donc voir les différents accents et s'adapter à ces derniers.

Il peut être difficile pour certains de comprendre les vidéos, le site offre des stratégies de compréhension adaptées aux différents genres de vidéo : bandes-annonces, entrevues, courts métrages, etc. Dans toutes les activités, de l'aide est fournie aux utilisateurs du site dans le but de faciliter et d'améliorer leurs apprentissages. Il y a même des quiz sur une foule de thèmes ainsi que plusieurs virelangues (douze douches douces) pour améliorer la prononciation.

J'ai vraiment apprécié le site, car rien n'est laissé de côté pour favoriser l'apprentissage des apprenants. Ce site à l'avantage de traiter d'une multitude de sujets d'actualité ce qui permet aux élèves d'avoir accès à des documents authentiques. De plus, le site met à la disposition des apprenants les résumés et les transcriptions des vidéos, donc les utilisateurs peuvent travailler leur compréhension d'un texte en plus de leur compréhension orale. Il existe aussi une section pour enseignants très intéressante que je vous laisse découvrir.

http://www.tv5.org/TV5Site/enseigner-apprendre-francais/accueil_apprendre.php

Quand l'élève dépasse le maître

Il semblerait que afin d'atteindre le niveau de compétences au niveau primaire et secondaire, les élèves devront avoir eu la possibilité d'utiliser de manière fréquente et varier les TIC. Je suis tout à fait consciente que l'utilisation de la technologie dans l'apprentissage est pertinent.
  1. La technologie apporte des effets dits transitoires sur l'apprentissage, c'est à dire que l'élève voit immédiatement les effets de la technologie sur son travail. ex: structuration de texte.
  2. la technologie permet aussi à l'élève de développer des méthodes de travail qu'il réutilisera plus tard. C'est ce que l'on appelle des "effets permanents".
  3. Il faut motiver l'élève à développer ses compétences cognitives grâce à la technologie.
4.Il faut aussi en tant que enseignante, je puisse permettre à mes élèves de faire des liens leur permettant de généraliser et de transférer les stratégies.

Ce sont quelque points amené sur le site de "LEAN, Leading English Education and Ressource Network.

Tout ceci est bien beau, mais que faire lorsque en tant que futur enseignante de français langue seconde je ne me sens pas les compétences adéquates pour utiliser des TIC avec mes élèves. Je suis malheureusement certaine qu'en 2011, ils en connaîtront beaucoup plus que moi sur le sujet. Ce n'est serte pas avec un cours de TIC suivit deux ans plus tôt que je me sentirai à la hauteur. Je sais sans aucun doute que je vais utiliser des technologies, mais uniquement au niveau de ma compétence. Je sais que pour une grande partie de mon travail, je devrai travailler en collaboration avec des experts. je sais aussi que je devrai me mettre à jour afin de ne pas être continuellement dépasser. Mais une chose dont je suis certaine cela ne me remettra pas en question mes capacités en tant qu'enseignante.

ref.http://www.learnquebec.ca/fr/content/professional_development/workshops/pbl/ict.html

Améliorer les performances sportives avec les TIC

Le site educnet offre plusieurs vidéos sur l'intégration des TIC dans les écoles françaises. La majorité de ses vidéos sont très pertinents, mais l'un d'entre eux a capté mon attention.

http://www.educnet.education.fr/canal-educnet//?direct=112

Ce vidéo montre comment un professeur d'une école primaire en France a intégré les TIC dans les cours d'éducation physique. L'enseignant a réussi à motiver les élèves à se dépasser lors d'une course à pied en jumelant le sport et la technologie. Quoi de mieux pour nous motiver que d'avoir devant ses yeux un carnet montrant notre propre progression au fil des séances d'entrainement? Au début de chaque séance, les élèves doivent inscrire leur objectif et leur rythme cardiaque. À la suite de l'entrainement, ils écrivent le temps qu'ils ont pris pour réaliser leur objectif et leur rythme cardiaque après l'effort. Tout ce travail se fait avec Word et Excel. Cette méthode permet aux élèves d'utiliser les logiciels indispensables pour tout bon étudiant. L'utilisation de l'informatique permet à l'élève de voir immédiatement ces résultats dans un graphique qui se met à jour automatiquement. De plus, les élèves apprennent qu'il peut être très motivant de faire du sport et qu'ils sont les seuls maîtres de leur progrès. Ce projet rend les élèves beaucoup plus responsables de leur apprentissage. Pour terminer l'activité en beauté, l'enseignant utilise les rythmes cardiaques des élèves pour leur montrer la réaction du coeur lors d'une activité physique et on apprend que lors de la prochaine séance, ils travailleront la respiration.

Je suis consciente que le carnet peut se faire sur une feuille, un carton ou dans un cahier, moi-même j'aurais utilisé un duo-tang avec des feuilles pour réaliser ce projet, mais comme le ministère insiste sur l'utilisation des TIC en salle de classe, je trouve que c'est une excellente façon d'en faire usage en éducation physique. Ce qui rend l'usage de la technologie très intéressante dans ce vidéo est lié à l'utilisation que l'enseignant en fait à la suite de l'activité, c'est-à-dire qu'il se sert du projet de carnet de sport pour expliquer à ses élèves des notions de biologie.

Intégrer les TIC pour intégrer les TIC est selon moi peu pertinent. Le faire simplement parce que c'est une requête du programme et par le fait même du ministère est peu efficace et motivant. Par contre, lorsque les technologies sont intégrées de façon efficace,comme le fait cet enseignant, cette ressource a un impact direct sur la motivation des élèves.

Concours Migration 14-17 ans

Radio-Canada International donne la chance à 5 équipes de jeunes, âgées de 14 à 17 ans, de réaliser leur premier long métrage.

Pour participer, il faut former une équipe de 3 personnes et ridiger un synopsis de 150 mots, en français sur le thème de l’immigration ou des rapports interculturels.

Le prix : la chance de réaliser le court-métrage en compagnie d’un réalisateur d’expérience en plus de recevoir une caméra mini-DV ainsi qu’un kit de réalisation complet.

Voici un concours que je trouve génial! Il va permettre aux jeunes d’exprimer leur créativité sur un sujet très actuel. Ils ont enfin la chance d’émettre leur opinion sur l’immigration et les autres cultures et je dois avouer que j’ai très hâte de la connaître!

Pour plus d’informations, voici un petit vidéo à visionner :

http://www.youtube.com/watch?v=XUcsJTOxe_k

Un sac à dos bien rempli!

Jusqu’où peut aller l’utilisation des TIC dans les écoles?


En Irlande, une école de Dublin a lancé un projet pilote assez spécial avec des petites filles de première année. Cette classe de jeunes élèves a pu troquer ses nombreux livres scolaires contre un petit livre électronique, leur permettant ainsi de réduire le poids excessif de leur sac à dos. En plus d’alléger le poids de leur sac à dos, ce petit livre électronique contient l’équivalent de cinquante romans, en plus d’avoir une mémoire flash interne de 250 mégaoctets et un gigaoctet sur une carte SD! Il se connecte à un ordinateur pour échanger des données. De plus, ce livre informatique peut être utilisé jusqu’à 15 heures de suite sans avoir à être chargé. Ce n’est pas tout, car ce livre électronique permet d’épargner des milliers de feuilles de papier, produit assez populaire dans les établissements scolaires.


Ce projet pilote a pour but de déterminer si ce genre de produit informatique aide la réussite en classe et s’il s’intègre bien aux différentes activités des élèves en classe.


Pour ma part, je trouve ce genre de projet plutôt intéressant. En plus d’intégrer la technologie dans le cheminement scolaire des enfants en bas âge, il permet d’enseigner aux élèves sans utiliser des centaines de feuilles de papier. Il permet aussi aux élèves de pratiquer leur dextérité avec du matériel différent d’un ordinateur. Ce livre électronique serait-il LE moyen pour contrer le gaspillage, la pollution, les maux de dos et le manque de TIC dans les écoles?


Dans un sens, oui, mais en contrepartie, ce petit jouet électronique peut être dur à apprivoiser pour de jeunes enfants (le projet ici mentionné se tient tout de même dans une classe de première année seulement). Aussi, il y a toujours possibilité d’avoir des « bogues » avec le matériel informatique, ce qui empêcherait le bon fonctionnement dans une classe.


Je vous laisse ici le lien pour visiter le site qui en parle.
http://www.infobourg.com/sections/actualite/actualite.php?id=13607


Et vous, proposeriez-vous à vos élèves d’avoir ce genre de matériel en classe?

Le PC au primaire

À la suite d'un reportage qui est paru sur le site de nouvelles de la BBC, je me suis interrogée sur la question du médium papier en enseignement. Ce court reportage portait sur le virage technologique d'une école primaire située près de la ville de Turin en Italie. Cette école, déjà très intéressée par les nouvelles technologies et ayant intégré le médium informatique dans le curriculum scolaire depuis quelques années, a décidé de faire l'expérience de la classe sans livres ou cahiers pour certains de ses groupes. Ainsi, les élèves de troisième et sixième année ont vu leurs manuels scolaire remplacés par des ordinateurs portables, hydrofuges et résistants aux chocs, qui ont l'avantage de coûter moins cher que ce qu'auraient dû débourser les parents des écoliers enthousiastes.
L'application de telles technologies peuvent, certes, avoir certains avantages, tels que la commodité, pour les enseignants, de correction des travaux d'élèves, la recherche facilitée par la disponibilité de ressources complètes et abondantes ainsi que le côté nouveauté qui interpelle les jeunes. Par contre, avons nous songé à l'effet que de telles technologies peuvent avoir sur la motricité fine des élèves? Au développement de leur sens esthétique? Comment une génération qui aura éliminé ou presque son rapport au papier pourra-t-elle le considérer comme un médium d'importance dans les relations qu'elle établira avec l'art? Et je ne parle pas seulement de l'art pictural, mais également de l'art littéraire. Dans une situation réelle, communiquer par écris est souvent utile; les échanges ne passent pas tous par l'informatique puisque bien des gens n'y ont pas accès. Alors, nous devons nous demander si, en aidant cette nouvelle génération, nous ne créerons pas une génération qui est incapable de communiquer ou d'apprendre sans le recours à l'informatique, la privant ainsi des contacts qu'elle pourrait avoir avec la population moins fortunée qui n'aura pas, elle, eu accès à ces nouveaux médiums d'une manière aussi envahissante.



lien de l'article de la BBC : http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7658665.stm

Un journal virtuel

Je vais ici vous parler de Journalis-TIC, un magnifique projet de publication sur le web élaboré par Colette Paquin, enseignante en adaptation scolaire.

Ce projet est un journal étudiant qui permet aux jeunes élèves de publier sur Internet des textes d’opinion ou d’information, des photos, des jeux et même des dessins. Le journal virtuel est publié 2 fois par année, soit en mai et en janvier, et ce, depuis 2007. Il est une collaboration entre les élèves du primaire et du secondaire des commissions scolaires de Laval, de la Pointe-de-l’Île, de la Baie-James, du Lac-Abitibi et Harricana.
La particularité de ce projet est qu’il regroupe des élèves ayant des troubles envahissants du développement, langagiers ou d’apprentissage. Selon Colette Paquin et son équipe, ce projet permet de « passer d’une culture d’isolement à une culture de partenariat et d’échanges, d’offrir une situation réelle de communication, de créer une communauté de partage d’informations et de valoriser le travail des élèves ».

Je suis tout à fait d’accord avec elle, lorsqu’elle affirme que Journalis-TIC permet aux élèves qui ont des troubles de s’exprimer librement et à volonté. Il s’agit d’un fabuleux projet qui permet aux élèves ayant des difficultés de reprendre confiance en eux, en leur capacité et de voir qu’ils peuvent réussir à faire quelque chose de concret.

Par contre, ce que je trouve dommage, c’est d’avoir créé un journal à part des autres. Depuis quelques années, je travaille dans un camp de jour où nous avons des jeunes en accompagnement (des jeunes qui ont des déficiences ou des handicaps physiques et mentaux). Le but premier du camp est de les intégrer dans des groupes réguliers. Évidemment, ils ont toujours un moniteur qui reste avec eux, mais en général, ils aiment participer aux mêmes activités que les autres enfants. Après tout, ils ne sont pas si différents.

Bref, ce projet est une belle initiative et j’espère que les enseignants arriveront à intégrer ce projet avec des classes régulières.
Chapeau Collège de Rosemont!

À l’heure actuelle, le Collège de Rosemont est sans aucun doute un des chefs de fil en matière d’intégration des TIC au Québec. En effet, au cours des cinq dernières années, l’établissement a doublé son nombre de postes informatique en plus d’avoir installé un réseau d’accès Internet sans-fils à des endroits spécifiques. Aujourd’hui, chacune des 87 classes est munie d’un ordinateur à écran plat ainsi que d’un projecteur fixé au mur. Le centre d’aide en français (CAF) quant à lui, aura recours au site du Centre collégial de développement de matériel didactique (CCDM) dans le but d’exploiter des outils visant l’amélioration du français. Le département d’informatique et le centre de francisation sont sur le point de finaliser un projet de jumelage entre les finissants du programme d’informatique et les élèves de français langue seconde. Des plates-formes d’apprentissage telles que Moodle et Déclic ont été mises en place afin de venir en aide aux usagers. Tout est mis en œuvre afin de faciliter l’accessibilité aux outils informatiques. Aujourd’hui, nombreux sont les enseignants qui exploitent les technologies informatiques pour créer des blogues et des forums de discussion. D’autres auront recours à Profweb pour afficher leurs notes de cours. Ces outils s’avèrent être un précieux complément au programme d’enseignement initialement établi par l’enseignant.

L’intégration des TIC en milieu scolaire vise à la mise en place d’un environnement d’apprentissage stimulant. Le Collège de Rosemont représente parfaitement le tournant décisif de l’intégration des TIC présenté à travers le Programme de formation de l’école québécoise. La crainte de l’utilisation des TIC provient souvent d’un manque d’informations et de connaissances sur le sujet. Il est important d’informer les enseignants ainsi que les parents inquiets que les TIC sont utilisés à titre de complément dans un programme scolaire. Ils constituent un outil efficace à la cueillette d’informations, à la réalisation et à la publication en plus de constituer un moyen de communication hors pair.

lundi 13 octobre 2008

L'enseignant-robot

Pendant plusieurs années de mon enfance, j’ai été un mordu de télé. Tout les jours je regardais mes dessins animés préférés. Maintenant, alors que je me remémore ces instants de ma vie, il me semble qu’il y avait beaucoup de scénarios similaires, de redondance. Un scénario en particulier qui revenait souvent était celui du professeur robot. Le concept était très simple : la technologie ayant tellement évolué, la société se trouve en mesure de créer des robots-enseignants parfait. Ceux-ci étant considérés plus performant et moins coûteux que les enseignants humains, ils vont remplacer ceux-ci dans les salles de classe. S’en suit une série d’aventures souvent abracadabrantes et humoristiques qui se termine souvent par le retour de l’enseignant humain en classe.

Tout cela pour en venir au sujet principal de cette entrée de blogue. Il est facile de croire que les TIC représentent la solution à tout les problèmes d’enseignement. Les enseignants ne prennent pas toujours les bonnes décisions, n’appliquent pas toujours les bons moyens pour instruire les élèves. Ils peuvent faire des burn-out et ont besoin de vacances. Ainsi, ne serait-il pas mieux de remplacer les enseignants par une panoplie de matériel informatisé? Le matériel ne fait pas d’erreurs, lui. Il est certain que lorsqu’on le programme pour qu’il fasse quelquechose en particulier, il va le faire, contrairement au professeur. Pourtant, malgré ces avantages, penser que les enseignants seront un jour remplacés par des robots est totalement stupide. D’ailleurs, presque personne ne pense comme ça. Il ne s’agit que d’une grossière exagération.

Cependant, si je vous martèle le cerveau à coup d’exemples et d’exagérations depuis déjà deux paragraphes, ce n’est pas pour mener à rien. Le danger, lorsqu’un enseignant utilise des TIC dans sa classe, c’est de croire qu’il n’a plus rien à faire. Malgré tout ce que l’on pourra dire, une machine qui enseigne ne pourra jamais faire le travail d’un enseignant à sa place. Les élèves, lorsqu’ils apprennent, on besoin d’un contact humain. Ils ont besoin d’être encadré par des plans d’apprentissage flexibles, et non la rigidité d’une machine. Ils ont besoin d’une dimension affective et sociale à travers leurs apprentissages. En ce sens, je ne crois pas qu’un enseignant digne de ce nom puisse un jour s’asseoir derrière son bureau le matin et dire à ses élèves : « Utilisez l’ordinateur pour apprendre. Vous me réveillerez lorsque ce sera la fin de la journée » . Ce serait un acte d’une grande paresse.

En somme, ce que je cherche à faire ici c’est à lancer un message d’avertissement. Les nouveaux médias possèdent un potentiel énorme d’aide à l’apprentissage. Cependant, ils ne feront jamais le travail à notre place et l’enseignant n’a pas le droit d’en abuser. Il faut donc constamment faire attention à ce qu’ils ne prennent pas trop d’espace dans les leçons que nous donnerons aux élèves.

Livrel ou e-book

Bonjour à tous,


je tenais à partager avec vous l'existance d'un projet d'objet technologique remarquable dont j'ignorais l'existence jusqu'à ce jour. En fait, cette techonologie est encore en phase de développement, il s'agit d'un livre virtuel comme on ne le connaît pas encore. Sur le site internet de domainelangue.qc.ca, dans la rubrique Possible ou probable?, on y trouve un clip vidéo (produit par Francis Grosjean pour la société Editis) donnant un aperçu de ce livre virtuel et ses fonctions.


Ce livre virtuel présenté dans la vidéo, certains l'appellent le livrel et d'autres le e-book. En fait, le livre virtuel n'est pas plus grand qu'un cahier de notes format 20 cm par 26cm et plus mince qu'un livre de poche. Pour ce qui est de sa masse, elle ne s'élève qu'à 30 grammes. Une fois ouvert, le e-book est en fait deux écrans tactiles représentant chacune une page d'un livre, un peu comme lorsque l'on regarde un livre en version papier. Le e-book peut aussi facilement passer d'une page à l'autre. Mais, il a la capacité de faire beaucoup plus! Il peut changer la taille du texte d'un seul touché de l'écran ou mettre en évidence un bout d'extrait désiré. Le e-book a la possibilité de contenir plusieurs livres virtuels, dossiers et fichiers à la fois. De plus, il comporte un accès internet sans fil.

Pour ce qui est des livres virtuels présentement sur le marché, je me suis intéressée d'un en particulier, il s'agit Kindle d'Amazon. Il s'agit d'un e-book qui permet la lecture électronique de livres et leurs téléchargements faciles grâce au réseau EVDO. Les téléchargements des livres se font assez rapidement (environ une minute), le choix des livres est assez vaste (près de 90 000 livres disponibles sur Amazon) et d'une valeur de 9,99$ chacun. La valeur du Kindle lui-même est d'environ 400$. Je trouve cette technologie économique sur deux niveaux en particulier. Premièrement, les livres en version papier coûtent généralement deux, trois ou quatre fois plus cher que le prix offert par Amazon en version virtuelle, ce qui, à long terme, rentabilise l'achat du Kindle. Deuxièmement, le Kindle est économique au niveau du volume et du poids des livres, en fait ces facteurs ne n'ont aucune différence sur le Kindle qu'il contienne deux ou six livres, alors qu'en version papier, il peut être très ennuyeux d'avoir à transporter six livres.


Au niveau scolaire, un étudiant possédant son e-book pourrait lui être très utile, car il pourrait mettre dans ce dernier les manuels de toutes ses matières scolaires et du fait même, lui éviter des maux de dos parce qu'il doit transporter dans son sac un nombre important de livres qui lui sont essentiels pour faire ses devoirs.


Enfin, je veux terminer en disant quelques mots sur le lecteur électronique de journaux. Ce lecteur est de la même technologie que le Kindle, mais n'est pas encore sur le marché. Il permettrait de lire les différents quotidiens et bénéficieraient de constantes mises à jour à l'aide d'une connexion sans fil Wi-Fi. Je ne peux ajouter davantage sur ce lecteur qui n'a ni nom ni prix à ce jour, mais je trouve facinant que l'on développe des technologies permettant de lire en ligne les journaux et qui, contrairement au PC, serait beaucoup moins lourd et volumineux. De plus, ce lecteur électronique de journaux se lirait pratiquement mieux en plein soleil que dans un lieu sombre.

Je crois que l'utilisation à grande échelle d'une technologie comme le e-book serait bénifique pour l'environnement, car il réduirait de façon importante l'impression de papier tant pour les manuels scolaires, les livres de toutes sortes et les journaux.



Patrick Moreau : Pourquoi nos enfants sortent-ils de l’école ignorants?

Ce livre s’avère être un des ouvrages les plus pessimistes que j’ai eu l’occasion de lire. L’auteur décrit en détail l’échec de l’école québécoise face à l’éducation de ses élèves. Par moment, nous pouvons sentir la colère et le désarroi de cet enseignant qui semble avoir perdu tout espoir. Il ne s’attarde pas seulement à critiquer l’horrible situation de l’orthographe chez les cégépiens, mais également à leur manque de vocabulaire et de culture générale. En plus de s’attaquer au système scolaire québécois, il n’épargne en rien nos élèves. J’ai été perturbée à plus d’une reprise par les termes choquants que l’auteur utilise pour tracer le portrait de cette génération. Il aura recours à des termes tels qu’ignorant et paresseux pour décrire ces élèves. Qu’en est-il de leur estime de soi? L’utilisation de ces termes cruels et méchants à l’égard des élèves n’améliore en rien la situation. Dans un des chapitres, l'auteur fait ses excuses à ses élèves allophones qu'il a fait échouer. À travers cette section du livre, il affirme que ces élèves allophones étaient nécessairement voués à l’échec puisque l’école québécoise ne dispose pas des outils essentiels à leur réussite. Ils n'avaient donc aucune chance de réussir. Comment peut-on affirmer que des élèves sont nécessairement voués à l’échec? J’ai été totalement outrée par ce commentaire! Avez-vous déjà entendu parler des prophéties auto-réalisatrices? Lors d'une entrevue réalisée par Elias Levy, Patrick Moreau a affirmé que l'utilisation d 'Internet nuit au développement intellectuel des élèves. Pour appuyer son point de vue, il affirme que l'accès direct à l'information est souvent perçu comme un accès direct au savoir. Évidemment, il ne s'attarde pas sur les bienfaits de l'Internet et sur l'intégration des TIC en milieu scolaire.



Cet ouvrage comporte également des sections intéressantes et informatives. À plusieurs reprises, l’enseignant nous présente avec une ironie amère les erreurs d’orthographes les plus souvent commises par ses élèves. Il est vrai qu’il peint un portrait très réaliste de la situation du français au Québec. Toutefois, il ne propose pas de solution réelle au problème. La réforme ,selon lui, est un échec total ; même si les enfants issus de cette dernière ne se trouvent pas encore dans ses classes (la première cohorte de la réforme franchira les portes du CÉGEP en 2010). Il ne fait que s’acharner sur le manque d’intérêt, le manque d’investissement ainsi que le manque de connaissances de ses élèves en accusant les enseignants et tout le système scolaire québécois de cet échec. Certes, son constat sur l’orthographe au Québec me pousse à réfléchir davantage sur la question de la réforme. Je mentirais si j’affirmais que le fait d’amorcer ma carrière d’enseignante dans de telles conditions ne me fait pas peur. Pour ma part, je n’ose me prononcer davantage sur la question du français au Québec, puisque je ne suis qu’au tout début de mon parcours en tant qu’enseignante. Toutefois, c’est avec beaucoup plus d’optimisme que j’entrevois le futur et les solutions possibles à la présente situation.

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dimanche 12 octobre 2008

Soyez vigilant!

Comme nous le savons tous, la société d’aujourd’hui progresse de plus en plus dans le monde des technologies de l’information et des communications. Éventuellement, ce n’est pas que dans le cadre scolaire qu’ils sont utilisés. Plusieurs enfants et adolescents utilisent les TIC à la maison (Internet) de manière excessive. Leurs soirées sont consacrées uniquement au clavardage. Je considère que les enfants devraient plutôt aller s’amuser dehors avec leurs amis que de rester fixer devant un écran d’ordinateur pendant des heures.

Parfois, certains jeunes ne tiennent pas compte du danger sur Internet. Je crois qu’il est primordial de les informer en ce qui concerne les risques sur Internet. Plusieurs enfants disent avoir vu des images et des vidéos troublantes lors d’une simple recherche pour un travail scolaire.
Non seulement les enseignants se doivent d’être vigilants avec l’utilisation de l’Internet en classe, mais les parents doivent l’être également à la maison. Selon une étude, 52% des parents parlent avec leurs enfants sur leur utilisation sur Internet, ce qui est insuffisant. On ne sait jamais sur quoi un enfant peut tomber. J’ai été surprise d’apprendre que de nombreux adolescents autorisent plusieurs contacts dans MSN qu’ils ne connaissent pas du tout. Oui, c’est amusant pour se créer un bon réseau social, mais ce l’est moins lorsqu’on apprend qu’un homme de 45 ans prétend être une jeune adolescente de 15 ans et qui essai d’entrer en contact avec toi pour te rencontrer. Il faut se rendre à l’évidence et réaliser qu’il y a de nombreux enfants victimes de pédophilie et d’images troublantes sur le net.
Personnellement, les jeunes enfants devraient être encadrés lors de leur utilisation fréquente de l’Internet. Nous avons la responsabilité de les guider et de les accompagner. Je considère que les enfants ne devraient pas avoir accès à des sites de violence, de pornographie ou des sites qui expliquent comment fabriquer une bombe artisanale, par exemple. Comment donner de bons exemples à nos enfants si plusieurs ont accès à cette grande variété de sites malsains?
Bref, pour toutes ses raisons, j’ai trouvé intéressant de constater, que du 23 septembre au 10 octobre 2008, la tournée Vigilance sur le net sensibilisait les jeunes et les parents dans les écoles secondaires de la Rive-Nord, de la Rive Sud et de l’île de Montréal aux dangers sur Internet. www.vigilancesurlenet.com
Soyons vigilants!
Liens intéressants:
Voici une publicité qui a été crée pour sensibiliser les jeunes produite par Action inocence:

Apprendre le français en ligne!

Au Québec, nous tenons beaucoup à notre précieuse langue française. Elle est une de nos plus belles caractéristiques qui fait du Québec une province riche, charmante et distinguée.

L’arrivée des immigrants nous enrichis énormément, par contre, il y a toujours eu l’inquiétude au sujet de la perte de notre langue et de notre culture.
Ce n’est pas toujours évident pour les immigrants d’adopter le français comme langue seconde, donc c’est notre responsabilité de leur offrir le plus de matériel et de soutien possible avant que débute (et pendant, bien sur) leur processus d’apprentissage. Sur un site officiel du gouvernement du Québec, Immigration et communautés culturelles, il y a possibilité de parfaire ses connaissances du français.

Cet apprentissage du français en ligne offre deux options : évaluer son niveau de connaissances en faisant des tests pour niveau débutant, intermédiaire ou avancé, et il y a l’option d’améliorer ses connaissances grâce à une banque d’exercices de français en ligne, et d’autres outils d’information utiles. Il y a également beaucoup d’informations pertinentes sur la langue française au Québec en tant que telle.

Je trouve que c’est une bonne façon de préparer les nouveaux arrivants à leur introduction à la langue française, et le fait que c’est en ligne sur un site web le rend accessible pour tous. De plus, cela montre un bon support de la part du gouvernement.

Allez faire un tour sur le site… c’est vraiment intéressant!

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/langue-francaise/apprendre-ligne/index.html

L'interdiction des ordinateurs portables a l'école...?

J’ai lu un petit texte argumentatif au sujet de l’utilisation des ordinateurs portables dans les classes d’école. L’interdiction de ceux-ci dans les paramètres de la classe ne m’est jamais venu à l’esprit, puisqu’il me semble que c’est un instrument qui peut etre très utile et qui devient de plus en plus populaire auprès des jeunes étudiants. Par contre, je ne suis pas surprise que le sujet a été abordé. Les téléphones cellulaires et les Ipods sont interdits et considérés dérangeants, donc pourquoi le portable serait-il permis quand il peut servir de ces deux choses et plus?

Pour l’instant, c’est plutôt dans les Universités et les cégeps qu’un bon pourcentage des étudiants possède un portable et l’amène en classe, vu que le papier et le crayon sont graduellement remplacés par le traitement de texte. Mais ces étudiants en ont de besoin puisqu’il y a beaucoup plus d’étude personnelle à faire et de notes de cours à prendre. C’est au niveau secondaire que l’utilisation des ordinateurs portables en classe devrait causer des inquiétudes chez certains membres du ministère de l’éducation. Par exemple, imaginez-vous en tant que futurs enseignants et enseignantes devant une classe où chacun de vos élèves ont un portable ouvert sur leur bureau… le fixant à la place de vous écouter. Il y a déjà des écoles au Canada qui fournissent des ordinateurs portables à tous les élèves en classe ainsi qu’aux enseignants. Je ne dis pas que ce n’est pas une bonne idée, mais le fait que la technologie vient dominer même dans les salles de classe, où il doit y avoir, à mon avis, une certaine connexion humaine entre élève-enseignant, c’est un peu inquiétant…

Voici quelques arguments venant de d'autres bloggeurs à ce sujet :
http://benoitst-andre.net/blog/post/2006/03/22/108-interdiction-d-utiliser-l-ordinateur-portable-dans-la-classe

samedi 11 octobre 2008

Des classes mobiles favorisant les TIC!

Chers futurs enseignants du français langue seconde, imaginons que nous avons terminés avec succès notre baccalauréat et que nous sommes enfin prêts à plonger dans le fabuleux monde de l’enseignement du français. Évidemment, nous avons le devoir d’intégrer l’utilisation de matériel technologique tel que l’ordinateur en classe. Par contre, nous devons tenir compte du fait que ce n’est pas toutes les écoles qui ont la chance d’avoir un ordinateur dans chaque classe. Qu’arrive t-il lorsque nous voulons organiser un projet concernant les TIC s’il n’y a qu’un seul ordinateur en classe pour 30 élèves? Vous allez à premier abord me répondre : on peut toujours aller faire ce projet dans une salle de laboratoire!. Qu’est-ce que vous diriez si je vous disais que nous pourrions utiliser des portables MAC dans la classe elle-même? Non seulement on pourrait utiliser ces portables, mais il y en aurait pour la plupart des apprenants, ou presque, de notre groupe.

Le Territoire de Belfort généralise cette utilisation de portables MAC dans leurs collèges. Le Conseil Général de Belfort les nomme «les classes mobiles».
Ils sont hésiter entre l’utilisation de Mac et celui d'un PC, mais ils ont finalement opté pour MAC en raison de son forfait clé en main qui possède les logiciels inclus dans les portables et un système Airport pour la liaison sans fil.
Il serait également intéressant d’intégrer ce système de classes mobiles dans les écoles de quartiers dit défavorisés, selon Philippe Gille, afin de donner la chance aux élèves de découvrir plusieurs approches de l’univers informatique.

Voici maintenant ce que contient quelques classes mobiles sur le Territoire de Belfort depuis mai 2008 :
«16 MacBook, d’une borne Airport, d’un scanner, d’un vidéoprojecteur, d’une imprimante et sont dotées également de logiciels Open Source complémentaires. »

Impressionnant non?


Bravo au Territoire de Belfort et de leur belle initiative!



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http://www.apple.com/fr/education/profiles/cgbelfort/


Le Territoire de Belfort généralise les classes mobilesdans ses collèges.
Caroline Chartaux, Chef de Projets Informatiques Culture-Éducation du Conseil Général du Territoire de Belfort