mardi 14 octobre 2008

Le banquet

Mon intervention de ce soir n'est pas en lien avec le français mais bien avec l'éducation en général. Et les TIC dont il est question ne sont pas l'objet d'enseignants et d'élèves, mais d'artistes. Je suis allé voir le film "Le banquet" au début septembre. 2 fois. Pas parce que je n'avais pas compris mais parce que j'ai eu de la difficulté à le digérer la première fois, à bien saisir tout ce dont il était question.

Le point que je veux discuter ici est la démocratisation de l'éducation. Projet certes noble, mais utopique. L'éducation post-secondaire n'est pas à la portée de tous, intellectuellement parlant. Il n'est plus question ici de moyens financiers, mais bien de capacités individuelles. Les professeurs d'universités ne doivent pas être des pédagogues qui adaptent leur matière de façon à ce qu'elle soit accessible au plus grand nombre. Ces gens sont brillants et possèdent une quantité hallucinante de connaissance. Le nivellement ne se fait pas dans le bon sens, très souvent. Dans le film, l'étudiant joué par Benoît McGinnis revendique son droit à l'éducation, parce qu'il a payé. Pourtant, il n'est juste pas fait pour l'école. C'est là que la démocratisation de l'éducation nous a amener. Acheter son diplôme.

Je suis très consciente que ce que je dis, ce que le film passe comme message, peut choquer. C'est un peu le but. Surtout avec des gens en éducation! Sébastien Rose pose un regard extérieur à l'éducation, contrairement aux pédagogues en herbe que nous sommes. Il m'a fait m'interroger sur le rôle réel d'un professeur, sur tout notre système d'éducation, sur notre façon d'intégrer le plus grand nombre. N'est-ce pas là le but profond du cinéma?

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