lundi 15 décembre 2008

Mon bilan des apprentissages

En début de session quand j’ai vu le titre de ce cours sur mon horaire, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je n’avais jamais entendu parler des « TIC », je me demandais quelle sorte de cours l’Université nous faisait suivre encore. Au premier cours, le premier réflexe que j’ai eu c’est d’avoir peur de tous ces travaux qui nous attendaient au cours de la session. Travailler sur un Mac ? Un film avec iMovie ? Une SAE? Des billets sur un blog? Du montage? Nvu? Cmaps? Par où allais-je commencer pour en finir?

Premièrement, je peux m’avancer sur un point. Ma vision des TIC a été changée. Au début, je me disais qu’au pire je n’avais qu’à revenir comme dans le temps d’Émilie Bordeleau dans Les Filles de Caleb, et ne faire mon cours que sur des ardoises, sans me préoccuper des ordinateurs et leurs multiples fonctions beaucoup trop complexes pour moi. En étant peu réaliste, je me disais que c’était toujours possible de ne pas utiliser les ordinateurs dans une classe, ou même de ne jamais mentionner leur existence. Or, maintenant, je sais que dans une classe ils peuvent apporter beaucoup d’autres choses que seulement du désagrément. Surtout en langue seconde ou en accueil, l’apport des TIC est considérable.

Ensuite, c’est certain que de travailler sur un Mac m’effrayait au début, moi qui n’avais jamais compris réellement comment ouvrir un programme avec ce type d’ordinateur. Peu à peu, j’ai réalisé que ça ressemblait beaucoup à mon ordinateur à la maison sur certains points. Des différences sont présentes bien sûr, mais au moins maintenant je sais comment utiliser des programmes de base sur un Mac, sans perdre patience.

Les différents projets que nous avons eu à réaliser m’effrayaient au début de la session. En réalité, j’ai été impressionnée de m’en sortir vivante en fin de session. La SAE m’a permis de comprendre ce que ça signifiait de faire une activité en classe avec des élèves. Ce n’est pas seulement de se dire qu’on va faire cela comme ça, ça comme ceci. Il y a réellement un travail derrière tout ça. Quelles compétences ce travail développera-t-il? À la fin, je suis fière de la belle SAE que j’ai bâtie avec Marie-Ève.

Ensuite, la vidéo que nous avions à monter sur iMovie m’a permis de voir que mon talent n’était pas nécessairement de faire du montage. Oui, j’ai aimé cette partie, mais je ne crois pas que dans un avenir proche je vais faire du montage de vidéo, bien que le iMovie soit simple d’utilisation.

L’étape que j’ai le moins appréciée, c’est de faire les billets sur le blog. Avant le cours, je me demandais ce que les gens pouvaient écrire sur ces fameux blogs. Après réflexion, je ne me vois pas aller à chaque jour sur mon blog personnel. Je ne vois pas nécessairement l’utilité de faire un blog, si je compare avec l’utilité de Word ou Cmaps par exemple. Je crois seulement que si c’est un projet en classe, disons avec des élèves et un blog pour pratiquer l’écriture ou quelque chose du genre, ça peut être utile. Je ne veux pas me mettre les blogueurs à dos, surtout!

Enfin, je crois, j’en ai beaucoup appris, cette session. Que ce soit par Cmaps ou par un Mac, j’ai appris à manipuler d’autres programmes que ceux que j’utilise régulièrement. Travailler sur un Mac? Bien sûr, pourquoi pas! Un film avec iMovie? En quelques étapes, oui! Une SAE? Quelques gouttes de sueur, mais quel beau résultat! Des billets sur un blog? Pourquoi pas! Du montage? Oui, avec iMovie et de bons coéquipiers! Nvu? Une page Web en un instant! Cmaps? Toutes mes idées sont claires maintenant!

Après une session complète, je crois que le cours de TIC est un cours important dans le cheminement d’un futur enseignant. Je ne serais peut-être jamais une informaticienne, mais je serai en mesure d’utiliser quelques programmes de base afin de structurer mes cours. Et si en prime je faisais travailler le vocabulaire des élèves sur des Mac, je serais très loin de mon idée de départ de retourner en 1900 comme Émilie Bordeleau des Filles de Caleb.

1 commentaire:

Mario Asselin a dit…

Bravo pour votre bilan bien documenté.

J'avais un petit commentaire suite à cette phrase: «Après réflexion, je ne me vois pas aller à chaque jour sur mon blog personnel.»

Je suggère que le blogue peut devenir un outil de conversation de grande qualité en plus de fournir le cadre à beaucoup d'objectivation.

Chaque jour, c'est peut-être beaucoup, mais le réseau qu'on fini par y construire, professionnellement, fait en sorte que «la charge de travail» devient supportée par toutes ces épaules qui font partie de la conversation.

Bravo pour vos apprentissages...