lundi 15 décembre 2008

Enfin libre!

Je suis, informatiquement parlant, un cancre. Ce que j’apprends, je l’oublie la semaine suivante. Ce que je sais, il a fallu de longues années à me l’enfoncer dans le crâne. Intégrer quelque chose en une session relève de l’exploit. Avant que ma mémoire de poisson rouge n’efface tout, je note donc mes exploits sur papier, ou plutôt dans un logiciel de traitement de texte pour les publier dans un blogue.

Premièrement, mon léger, subtil mais tout de même présent changement d’attitude est à souligner. Je ne savais même pas ce que signifiait l’acronyme TIC. Je croyais que c’était un trouble de « quelque chose qui commence par I » du comportement. Puis, nous sommes arrivés, au premier cours, dans une salle remplie d’ordinateurs. « Ah non, pas encore un cours d’informatique où je vais royalement me planter. Je peux bien mourir sans savoir ça.» Le cours m’a ouvert les yeux sur une chose : à moins d’aller enseigner au fin fond d’une communauté d’Amishs, je n’aurai pas le choix d’utiliser l’informatique en classe. Les temps changent, et l’on doit s’adapter. Je crois enfin qu’il peut être utile, motivant et pertinent d’utiliser les TIC dans un contexte d’enseignement.

Il serait beaucoup trop long d’énumérer toutes les fois où j’ai découvert à quoi servait une option dans un logiciel que j’utilise fréquemment comme Word ou PowerPoint. J’ai expérimenté de nouveaux logiciels pour créer des pages web et des cartes conceptuelles (j’en ai même élaboré une sur les participes passés de mon propre chef!) Je ne connaissais strictement rien là-dedans. J’avais déjà fait du montage vidéo et franchement, ça n’avait pas été un franc succès.

J’ai beaucoup aimé la visite de Madame Laberge et de Monsieur Roux. Le site sur les contes du monde entier dans la langue d’origine et en français m’a réellement impressionnée. C’est d’ailleurs la première chose qui me vient en tête lorsque je me souviens de cette conférence et j’ai vraiment hâte que ce projet soit mis en ligne pour pouvoir le consulter!

La charge de travail était grande. Heureusement que des modifications ont été apportées, sinon je ne m’en serais jamais sortie! J’avoue qu’il m’est souvent arrivé de souhaiter ardemment un bogue de l’an 2008 avant la fin de la session et d’aller me terrer sous un bloc de neige pour ne me réveiller qu’au printemps, quand tous les projets seraient passés! Oui, j’ai appris énormément, mais, comme on dit en québécois, j’en ai arraché!

Je ne croyais pas être capable de faire un film, et j’aurais eu raison si je n’avais pas eu mes coéquipiers pour m’aider. Monter une SAE me paraissait une entreprise insensée. J’y suis arrivée. Les plus grands problèmes que j’ai rencontrés sont mon attitude et le fait que j’ignorais que je n’étais pas seule pour faire face à ces défis!

Pendant le temps que mes apprentissages me resteront dans la tête, ils me seront plutôt utiles! Après… j’embaucherai un technicien pour venir m’expliquer de nouveau.

3 commentaires:

Mario Asselin a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Mario Asselin a dit…

«et le fait que j’ignorais que je n’étais pas seule pour faire face à ces défis!»

Et oui... On n'est jamais vraiment seul avec les TIC!

Bonne fin de session.

Patricia D a dit…

En lisant ton texte, on aurait dit que c'était moi qui parlait, mais avec les mots de quelqu'un d'autre. Je crois que pour ma part, il y en plus de tout ce que tu as mentionné une grande part de mauvaise fois. Oui, je l'avoue. J'ai découvert tous les avantages que l'on pouvait tirer de l'utilisation des TIC. Mon véritable problème c'est lorsqu'il y un bogue justement ou que je ne sais pas comment utiliser l'outil qui m'est présenté. C'est à ce moment là que j'ai une envie soudaine de passer mon été à planter des arbres en Colombie -Britannique, pourvu qu'on me cache cet ordinateur que je ne saurais voir...