dimanche 28 septembre 2008

Le matériel gratuit abonde, utilisons-le !

Comme vous tous, notre bac nous oblige à prendre un cours de langue. Je suis inscrit à un cours de portugais ce trimestre et le suivant. Naomie et moi serons de redoutables lusophones sous peu.

L'enseignante s'y connait beaucoup en informatique et utilise un moyen non traditionnel de remise de travaux et d'exercices. Elle va plus loin que l'usage de WebCT et emploie iTunes afin de nous permettre d'écouter les exercices (qu'elle enregistre d'ailleurs avec un accent portugais et un accent brésilien), nous a suggéré un logiciel gratuit d'édition vocale pour pouvoir nous enregistrer à la maison où ailleurs afin de lui remettre nos prouesses vocales (les réponses aux exercices) par courriel. Je trouve très intéressante cette façon de faire, qui nous permet de prendre quelques minutes dès que nous avons du temps libre afin de réviser le dialogue de la dernière leçon. À moins que vous n'étudiiez une langue seconde que pour les crédits, bande de malfrats ;-)

Il y a tant de logiciels gratuits qui se font compétition afin de nous offrir le plus possible, d'une façon conviviale et de lieux d'hébergement, pourquoi ne pas les utiliser ? Par exemple, si les musiciens peuvent utiliser MySpace, pourquoi ne le pourrions-nous pas afin de diffuser la dernière leçon ? Les élèves seront peut-être parfois plus habiles que nous et, s'ils ne le sont pas, ils feront peut-être d'intéressantes découvertes. De plus, quelle occasion d'enseigner le vocabulaire du domaine de l'informatique ! Surtout en utilisant les versions françaises des programmes ou des sites internet que l'on utilisera, évidemment.

Je ne crois pas que l'emploi d'iTunes ou de MySpace, ou encore d'un autre logiciel soit pertinent avec des élèves du primaire, mais je crois qu'il le soit au secondaire et encore davantage pour les adultes (immigrants ou étudiants internationaux) à l'horaire plus chargé, pour ceux d'entre nous qui nous intéressons plutôt à cette clientèle.

Qu'en pensez-vous ?

Invitation à la conférence : Building Better Relationships and Ensuring High Quality Instruction in Every Classroom Every Day

Le 17 octobre 2008, le GRES accueille Jim Connell, président et cofondateur de l'IRRE (Institute for Research and Reform in Education). M. Connell est l'un des plus imminents experts en réforme scolaire aux États-Unis.

Sa conférence sera donnée en anglais. Cette activité est ouverte au public et vous n'avez pas besoin de faire une réservation.


Putting First Things First in Schools: Building Better Relationships and Ensuring High Quality Instruction in Every Classroom Every Day

Jim Connell, Directeur de l'IRRE (Institute for Research and Reform in Education)

Vendredi le 17 octobre 2008, 10:30 à 12:00. Salle Z-220, Pavillon Claire McNicoll, UdeM


JIM CONNELL, president and cofounder of the Institute for Research and Reform in Education, developed First Things First and has continued to strengthen its framework through a decade of implementation and evaluation. Long recognized for his research on youth development in urban settings and the "theory of change" approach to planning and evaluation of system change, work in adolescent development and a theory-of-change approach to youth issues, he has become one of the American's foremost experts on education reform, especially at the secondary level. He advises policy-makers, foundations and educators on reform issues and frequently contributes theoretical and practice-based writings to a wide variety of national venues. Jim is a former special education teacher and professor at the University of Rochester, where his research was recognized by major awards from the American Psychological Association and the W.T. Grant Foundation. In 1989, he co-founded IRRE with his faculty colleague, Louisa Pierson. He has devoted his career to applying knowledge from research and experience to improving children's lives.

Voir aussi:

mercredi 24 septembre 2008

Génération 101

Génération 101 est LE documentaire pertinent de visionner pour vous motiver à devenir enseignant de français langue seconde en milieu d'accueil au Québec. Il est à l'affiche au cinéma l'Ex-Centris, situé sur la rue Saint-Laurent, jusqu'au 2 octobre.

La réalité des jeunes en classe d'accueil et des nouveaux immigrants est un sujet que l'on n'a malheureusement pas encore abordé en cours. C'est pourquoi je vous conseille fortement d'aller voir Génération 101, où la réalité montréalaise est bien démontrée, laissant amplement de temps aux nouveaux Québécois pour s'exprimer face à leur intégration à la société québécoise et l'attitude qu'adoptent les «Québécois de souche» envers eux. Au travers de tout ça, quatre jeunes adultes d'origines ethniques impliqués politiquement dans la société québécoise veulent à tout prix la renforcir en l'améliorant.

Ma note personnelle: 10/10
Pour voir le synopsis et l'horaire: http://www.ex-centris.com/



Publication sur http://www.radio-canada.ca/ répétant que vous devez vraiment aller voir ce documentaire :

«Présenté en août au Festival des films du monde, La génération 101 prend l'affiche à Ex-Centris, à Montréal, et à la Maison du cinéma, à Sherbrooke.
Le titre du documentaire de Claude Godbout fait référence à la Charte québécoise de la langue française, appelée loi 101.
Adoptée en août 1977, elle a notamment amené les enfants issus de l'immigration à fréquenter l'école française et à adopter le français comme langue commune.
Pendant 75 minutes, La génération 101 suit le parcours de quatre jeunes immigrants montréalais, Akos, Ruba, Farouk et Daniel.
« Ici, c'est le quartier de mon enfance, Côte-des-Neiges, où je suis arrivé à l'âge de deux ans », raconte Farouk dans le film. Ce quartier peuplé de Montréal, où se côtoient près de 160 nationalités, est un des lieux d'accueil des nouveaux arrivants.
Nouvelle identité québécoise?
Tout au long du film, ces quatre jeunes et bien d'autres Québécois de toutes origines livrent leurs observations et réflexions sur leur intégration, la place qui leur est réservée, le racisme, le chômage ou l'avenir de leur société d'accueil.
La génération 101 est né du désir de son réalisateur de rencontrer ces nouveaux Québécois à part entière.
« J'ai voulu comprendre leur rapport avec la société d'accueil et voir de quelle façon ils la dynamisaient et l'enrichissaient, explique Claude Godbout. Une question me hantait: est-ce que la francisation des immigrants a modifié l'identité de la société québécoise? »
Au cours de l'automne, le documentaire prendra l'affiche dans d'autres villes du Québec.»

(
http://www.radio-canada.ca/arts-spectacles/cinema/2008/09/19/002-generation_101.asp)

mercredi 17 septembre 2008

La génération la plus ignorante

Dans l'édition du 15 septembre 2008, le quotidien Le Devoir présentait le professeur de littérature anglaise à l’Université Emory (Atlanta) Mark Bauerlein et son essai choc : The Dumbest Generation. La génération la plus ignorante serait selon cet auteur, celle des individus de moins de trente ans. Surexposés dès un jeune âge aux technologies numériques, ces jeunes présenteraient de graves limitations en matière de cultures historique, géographique, littéraire et civique.

Selon Bauerlein, la fermeture d’esprit que permettent paradoxalement les nouvelles technologies serait responsable de ces lacunes: « Les outils technologiques permettent aux adolescents d’être obnibulés par leur monde d’adolescents, et les considérations d’adultes n’arrivent pas à se frayer un chemin jusqu’à eux. » L’auteur ajoute : « Internet est pour moi une fenêtre ouverte sur le monde des idées, de l’histoire, de la beauté. Mais pour les jeunes de 17 ans, c’est autre chose. C’est un outil pour placoter, envoyer des photos ou des vidéos d’eux-mêmes et de leurs amis. Ils se renferment dans un cocon générationnelle. »

Ce qui m’amène à la question suivante : Les TIC sont-elles bonnes ou mauvaises ?

En ce qui me concerne, je crois que les TIC représentent des outils intéressants, surtout dans le domaine de l’éducation. En effet, elles soutiennent les professeurs et les élèves dans leurs tâches respectives. Notamment par le biais de diaporamas, de sites Internet et de vidéos, elles permettent aux premiers de présenter de nouveaux concepts et aux seconds, de s’y initier. De manière similaire, comme c’est le cas dans les laboratoires informatiques dédiés aux langues secondes, les TIC supportent les enseignants dans l’aide qu’ils offrent aux élèves qui construisent leurs nouveaux savoirs. Finalement, par l’intermédiaire de jeux vidéos ou de cyberquêtes conçues à cet effet, les TIC permettent aux élèves d’exercer leurs acquis et aux enseignants, d’en évaluer la maîtrise.

Ainsi, les TIC sont pertinentes... mais seulement en tant que supports de transmission et de construction des connaissances. Elles doivent donc représenter le moyen et non pas la finalité. En ce sens, jamais sous des habits technologiques racoleurs ne devraient se cacher des objectifs pédagogiques flous ou une planification déficiente. Une telle utilisation des TIC reviendrait à en faire ce que Mark Bauerlein leur reproche d’être, soit un beau contenant vide de tout contenu.

Voir aussi :


mercredi 10 septembre 2008

une nouvelle année...

et de nouvelles aventures. Ne lâchons pas les amis, il ne reste que cinq sessions...